Cette semaine nous avons demandé à notre membre d'élite franco-suisse préféré qu'il veuille bien nous parler de son dernier ouvrage. Il traite de la crise Covid, pour ceux qui n'y voient plus aucun intérêt, merci de bien vouloir réaliser que les Députés Français ont décidé de lui donner une suite angoissante il y a quelques jours en interdisant dorénavant aux médecins le droit d'émettre la moindre critique à l'encontre de tout traitement ou vaccin reconnu validé par les industriels du secteur, sous peine d'amende ou de prison.
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La France s'enfonce donc dans une régression catastrophique de ses libertés et les réflexions émises ici par Jean-Dominique Michel dans cet article, rédigées avant le scandale, tendraient à leur conférer un caractère franchement prophétique. Extra-lucide, Jean-Dominique ? Un élément de réponse à la fin de ce texte, bonne lecture.

Dr Vincent Reliquet : Cher Jean-Dominique, s'il te plaît, ne me prends pas pour un fou suite à la lecture de ce que je vais t'écrire ici : finalement, je crois bien qu'on a réussi, malgré tout, à tirer ici ou là quelque intérêt à cette crise. Par exemple, il y eu l'occasion de vivre cette extraordinaire réunion spontanée de chercheurs, de scientifiques, de professions médicales, mais aussi de populations qui tous ont su rester calmes et réfractaires à cette histoire de pangolins destructeurs de l'Humanité.

Dans ce concert planétaire d'analyses raisonnées, ton travail a pesé certainement très lourd chez les francophones, et on peut tous te remercier pour l'ensemble des inlassables analyses que tu as réussies à nous dispenser. On attendait ton premier livre, c'est fait, il est là et comme prévu, il est passionnant. On félicite Résurgence d'avoir osé te publier (mais on le sait, les couillus méconnaissent systématiquement les frontières), finalement pour qui et pourquoi as-tu écrit ce livre ?

Jean Dominique Michel :

Merci beaucoup Vincent pour ton appréciation et je ressens exactement la même gratitude envers l'AIMSIB pour l'inlassable travail d'éclairage et de décryptage que vous avez mené depuis le début de cette crise et dont je me suis énormément inspiré dans mes analyses.

En fait, je me retrouve un peu systématiquement à écrire des livres que j'aimerais bien ne pas avoir à écrire ! Le travail d'inventaire que je propose dans Autopsie d'un désastre aurait dû être fait par nos autorités, mandatant à cette fin des commissions d'enquête indépendantes pour qu'elles réalisent une évaluation honnête et rigoureuse de la manière dont nos pays ont géré l'épidémie de Covid-19.

Pour la petite histoire, j'avais soutenu une pétition à cet effet en Suisse au printemps 2021. Inutile de préciser qu'elle n'avait eu aucun effet. La vidéo de mon intervention lors de la conférence de presse annonçant cette pétition avait de surcroît été censurée par YouTube !

Trois ans plus tard, il n'existe toujours aucun bilan exhaustif : un travail d'analyse remarquable a été fait par de nombreux auteurs que je cite d'ailleurs abondamment dans mon livre, dont par exemple Hélène Banoun, qui publie régulièrement sur votre site.
Mais ces différents ouvrages couvraient chacun une partie de l'histoire. Mon ambition a été de donner à voir l'entier de la gestion en réalité catastrophique du Covid.
N'étant moi-même pas un spécialiste, mais un généraliste en santé publique, je dispose de la compétence de poser les bonnes questions, puis d'aller chercher dans la science ce qui est intègre et bien construit pour apporter les éléments de réponse les plus probants.

Je savais de surcroît qu'une des caractéristiques de l'affaire est qu'alors qu'on savait très bien comment il convenait de réagir à une épidémie de cette nature (ainsi que cela a été formalisé de longue date dans différents plans pandémie), on a en réalité fait tout l'inverse de ce qu'on savait devoir faire pour une épidémie dont on savait par ailleurs dès le mois de février 2020 qu'elle était en réalité moins létale que la grippe annuelle !

Tout n'aura donc été au cours des quatre années écoulées qu'une succession d'erreurs ou plutôt de mensonges éhontés. Malgré l'effort que cela a représenté, il a été passionnant pour moi de reprendre toute cette affaire pour laquelle j'avais rassemblé une masse de documentation assez phénoménale depuis le printemps 2020. Les retours que je reçois indiquent que les lecteurs ressentent eux aussi du plaisir à continuer à développer leur intelligibilité au regard de ce qui s'est passé et qu'on peut en effet caractériser comme « un mensonge intégral ».
Tout, absolument tout est faux dans cette histoire, de l'origine du Sars-CoV2 (déjà en circulation à l'été 2019 et même avant dans nos pays !) aux modélisations qu'on continue de nous infliger pour faire croire à la dangerosité de l'hydroxychloroquine ou aux millions de vie sauvées par l'injection homicide !
Dr Vincent Reliquet : En début d'ouvrage, tu expliques une réalité française que beaucoup de tes lecteurs vont découvrir avec sidération, le plan ORSAN de 2020 imposait une concentration des patients covid sur seulement 38 établissements (un nombre porté à 108 le 27 février) [1]. Et les 1300 autres cliniques et hôpitaux français ont été quasiment mis à l'arrêt, donc non seulement ils n'ont pas du tout été débordés de malades covid mais en plus leurs activités ont été littéralement interrompues pendant des mois...

Jean Dominique Michel :

Oui, c'est Pierre Chaillot qui a attiré en premier notre attention sur cette réalité stupéfiante. Alors qu'on nous faisait croire avec force propagande et images soigneusement mises en scène que notre système hospitalier était complètement débordé et au bord de l'effondrement, la réalité, confirmée par un rapport français en 2021, est que l'occupation hospitalière due au Covid-19 au cours de l'année 2020 a représenté, pour la France en tout et pour tout... 2 % des hospitalisations !
Ceci en sachant qu'ont été comptabilisés dans ce 2% tout un ensemble de personnes hospitalisées pour d'autres raisons mais étant au bénéfice d'un test PCR positif, même asymptomatiques, ou simplement soupçonnées d'avoir pu être éventuellement porteuses (allez savoir !) du virus... Des représentants d'hôpitaux de New York ont fini par reconnaître en 2022 que seuls 50% des malades déclarés « Covid » tout au long de la crise avaient en réalité été hospitalisés en raison du Covid !
Dans tous les autres hôpitaux français, effectivement, au printemps 2020, on se tournait les pouces, ayant de surcroît décommandé les autres consultations et interventions qui devaient avoir lieu, avec des dommages incalculables sur toutes les autres catégories de malades.

Toute la dramaturgie mensongère du Covid a tourné autour de certaines images fortes, mises en scène et instrumentalisées pour soumettre la population à des injonctions absurdes. Il y a eu littéralement un chantage à la surcharge des hôpitaux : on n'a cessé de faire croire qu'il fallait respecter les confinements, porter des masques en réalité inutiles, éviter les contacts et les interactions avec les autres, fermer les écoles, commerces et restaurants « pour éviter de provoquer une surcharge des hôpitaux » qui en réalité et dans les faits n'a jamais eu lieu et n'a jamais risqué d'avoir lieu !
En Suisse par exemple, les hôpitaux ont communiqué de manière alarmante un taux d'occupation dépassant les 75 % dans les unités de soins intensifs alors que la moyenne annuelle pour les années précédentes était de 90 % !
Tout ceci servant à obtenir la soumission de la population aux mesures de contraintes sans aucune justification sanitaire imposées.

Dr Vincent Reliquet : Ton livre parle au final de cette corruption hallucinante qui tient l'ensemble de l'édifice en place, pourquoi la population générale et a fortiori médicale persiste encore à ne pas prendre en compte la gravité de la situation ?

Jean Dominique Michel :

Il en va en quelque sorte ici de la banale dynamique du mensonge : un tout petit mensonge a toutes les chances de passer inaperçu, car son enjeu est tellement faible qu'au fond, il ne vaut même pas la peine pour quiconque de vérifier ce qu'il en est. Un moyen mensonge a plus de chances d'être repéré : il est forcément crédible, mais contient des zones de fragilité. Un gros mensonge est risqué : la surface de fragilité est particulièrement élevée. Un énorme mensonge en revanche a toutes les chances de passer inaperçu.
Car un redoutable enjeu supplémentaire vient se greffer au mensonge lui-même, qui est celui de prendre le risque d'ouvrir les yeux sur la perversité de celui ou de ceux qui ont osé faire croire quelque chose d'aussi faux et pouvant avoir des conséquences aussi dramatiques.
Au cours de cette crise, c'est une verbalisation que j'ai entendue à maintes reprises. Des personnes me disaient : « je ne peux pas croire ce que vous dites d'une part, car je ne crois pas que nos autorités soient corrompues et malveillantes à ce point, mais également car si ce que vous dites est vrai, je ne vois pas comment je pourrais vivre dans un monde pareil. »
Ce qui apparaît au fur et à mesure des crises qui se succèdent, c'est que comme le lanceur d'alerte de la CIA Edward Snowden et le journaliste Julian Assange nous l'avaient dit, nous vivons dans un mensonge d'une envergure telle qu'à peu près personne n'est capable de le penser.
Pour remonter bien au-delà de la crise Covid, je pense que de l'immédiat après-guerre à l'assassinat des frères Kennedy aux attentats du 11 septembre jusqu'à la crise Covid et à celles en cours aujourd'hui (Ukraine, Gaza, chantage climatique, destruction de l'Europe par les États-Unis) il y a une histoire officielle imposée de force par les autorités et les médias qui n'a en réalité rien à voir avec la réalité des choses.
« Croire en l'histoire officielle, c'est croire les criminels sur parole » disait la philosophe Simone Weil..
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En ce qui concerne la corruption dans le domaine de la santé, nous sommes aujourd'hui dans une situation en réalité schizophrène. Je n'ai cessé de documenter au cours des quatre années écoulées comment la réalité de cette problématique a été reconnue aussi explicitement qu'il est possible par la Commission européenne (!), l'Organisation des Nations Unies, les centres d'éthique de différentes universités, des rapports d'enquête parlementaires, d'anciens rédacteurs en chef des principales revues médicales, etc.
Tout le monde reconnaît donc que c'est un énorme problème et que la corruption, selon l'expression de la Commission européenne, est « généralisée dans le domaine de la santé. »
Or, malgré ce constat très transversal et partagé, dès que se présente une situation qui permet à l'industrie pharmaceutique, qui a vassalisé l'entier des systèmes de santé, de mener à bien des opérations crapuleuses, tout le monde fait semblant que le problème n'existe plus ! Et les rares malheureux qui se hasardent à le rappeler se font évidemment battre comme plâtre, comme cela a été mon cas et celui de bien d'autres.

La particularité de la corruption systémique et qu'elle est mise en œuvre par un ensemble de crapules, (ministres, directeurs d'établissements hospitaliers et universitaires, hauts responsables d'agences de santé, journalistes « scientifiques », médecins de plateau, experts et modélisateurs corrompus), relayée ensuite par une immense masse de petites mains qui n'ont pas conscience de mal faire mais qui ont égaré leur conscience, leur sens critique et leur volonté de savoir en cours de route.
On se retrouve alors dans une configuration typique des systèmes totalitaires : une caste au pouvoir de gens pervers et cyniques garde sous son emprise des hordes de petits kapos et relais en tous genres qui deviennent les multiplicateurs de la maltraitance et même des crimes mis en œuvre.
Avec comme résultat final que le système de soins ne travaille plus au bien des patients, des soignants et de l'intérêt public en priorité. Il est dévoyé, prostitué et même criminalisé au service d'intérêts privés.

Dr Vincent Reliquet : Masques inutiles, tests bidons, falsifications de données épidémiologiques, interdiction de traitement, capture des médias, censure acharnée, corruption généralisée, au final tout ressort, progressivement, de sous la chappe de plomb. L'OMS veut prendre le pouvoir et derrière elle tous les richissimes délirants du monde, penses-tu que l'on ait encore une chance de réussir à leur échapper ?

Jean Dominique Michel :

Il est évidemment intéressant de mettre en regard la crise Covid avec ce qui aura été sa répétition générale, la crise H1N1 de 2009. On connaît les conclusions de différents rapports d'enquête, notamment celui du Sénat français qui posait un diagnostic documenté et rigoureux sur les causes de la dérive qui s'était produite. Je rappelle souvent que le sens de tels rapports est de permettre de corriger les choses en prévision d'une prochaine épidémie. Ici, ils auront en réalité servi à identifier les résistances à l'opération crapuleuse d'extorsion de fonds qui était en cours pour veiller à les mettre ensuite hors d'état de nuire !

L'OMS, tu le rappelles, a renié ses propres plans, lignes de conduite et directives ! Le plan pandémie datant de 2019 rappelle que les « interventions non pharmaceutiques » n'ont pas d'utilité avérée, qu'elles produisent de lourds dommages et sont donc à éviter. Aucun plan pandémie au monde ne prévoyait le confinement de la population en bonne santé ni le port du masque imposé à la population générale, ni la fermeture des écoles, commerces et restaurants, etc.
Comment est-on donc passé en quelques semaines d'une science robuste, de bonnes pratiques bien comprises et de plans pandémie bien construits à leur exact inverse, au mépris de toute science et de toute éthique en santé publique ?!
La cause profonde de ce que nous évoquons ici figure bien sûr dans ta question : l'OMS est aujourd'hui le bras armé du pouvoir mafieux qui l'utilise pour servir ses intérêts.

Elle a à sa tête aujourd'hui un personnage soupçonné de crimes de guerre et de possibles crimes contre l'humanité, qui a été impliqué au plus haut niveau dans une organisation terroriste, reconnue comme telle par nos différents états. C'est évidemment plus que problématique mais également fort avantageux pour ceux qui sont à la manœuvre : un tel profil se laisse manipuler à volonté puisque tout refus d'obtempérer se traduirait très probablement par le fait qu'il soit déféré devant la Cour pénale internationale et envoyé à l'ombre pour de longues décennies.

La question donc en ce qui concerne l'OMS, comme d'autres organisations internationales et les agences de santé nationales, est la manière dont elles sont aujourd'hui totalement inféodées à des intérêts crapuleux et agissent à leur service.

L'OMS cherche actuellement à obtenir par le biais du « Traité pandémies » un pouvoir contraignant sur les états pour toute urgence sanitaire qu'elle aurait la liberté de décréter par elle-même, par exemple en lien avec la soi-disant urgence climatique.

Ce qu'il y a d'intéressant, c'est que de telles inconduites (pour rester d'une politesse tout helvétique) ont toutefois l'avantage de révéler la réalité des compromissions et du danger que présente désormais cette organisation et ceux qui la dirigent. Il a donc une espèce de course de vitesse entre ceux qui sont à la manœuvre et qui cherchent à rapidement s'approprier un pouvoir contraignant sur les états et la prise de conscience que la gravité de leurs turpitudes génère malgré tout dans les populations.

Une de mes grandes références en anthropologie, Michel Maffesoli, insiste sur le fait qu'une société est toujours en tension entre la puissance instituante qui est toujours du côté de la population, et les pouvoirs institués constitués des élites - « ceux qui ont le pouvoir de dire et de faire ».
Dans une situation politique relativement harmonieuse, les pouvoirs institués sont au service de la puissance instituante et donc en phase avec elle. Dans les situations de décadence ou de dérive totalitaire, les pouvoirs institués prennent toutes les libertés et ne se soucient plus aucunement de travailler au service du bien public.
Ils deviennent démophobes, ce que l'on peut repérer aujourd'hui par l'obsession de cette caste médiatico-politique contre ce qu'ils appellent le « populisme ». Le peuple, pour eux, ça pue du cul, dit malicieusement Maffesoli. Les gens qui ne sont rien, les sans-dents, les gueux, le peuple même dans son ensemble font peur à cette canaille mondaine qui tient absolument à asservir la population et à la garder sous contrôle dans des systèmes de plus en plus abusifs, obsessionnels et oppressifs.

Dans une telle configuration, ceux qui sont au pouvoir tendent à devenir délirants et totalement découplés de la réalité. Tout cela débouche sur des situations à haute tension qui sont à risque pour tout le monde. Mais qui contiennent aussi, du fait de toute cette tension, les germes d'un possible renversement de situation.

Je ne vois pas tellement une révolution se profiler, ce d'autant plus qu'il n'y a pas réellement de forces politiques d'opposition, mais plus des formes de sécession, une manière collective de dire « non » qui conduise à l'effondrement du projet totalitaire simplement parce que la puissance instituante cesse de jouer le jeu et reprend en quelque sorte l'usage de sa puissance.

De récentes déclarations de Tedros sur la mise en péril de son projet si humanitaire et intègre par les « séditieux-complotistes-qui-désinforment-la-population » laisse bien sentir qu'il a une certaine lucidité quant au fait que la situation risque de leur échapper. Et que, très probablement, les pays émergents et moins industrialisés que l'Occident décadent s'opposeront au projet de domination planétaire de l'OMS.

Dr Vincent Reliquet : Début mai 2024 va sortir ton second ouvrage, tu n'avais donc pas encore tout dit ?

Jean Dominique Michel :

Dans Autopsie d'un désastre, j'ai voulu réaliser cet inventaire exhaustif de la gestion catastrophique de la crise, en abordant forcément la question de la corruption systémique du système de santé qui l'avait rendu possible.

Une fois ce constat posé, nous nous trouvons devant un ensemble d'autres questions auxquelles il paraîtrait curieux de ne pas chercher à apporter de réponses. Puisque tout a délibérément été fait pour mettre en échec les bonnes réponses sanitaires et médicales, puisqu'on a produit ce qu'il faut bien appeler le plus gros désastre en santé publique de tous les temps mais aussi le plus grand scandale sanitaire de tous les temps avec la plus grosse extorsion de fonds de tous les temps et même la plus grande atteinte aux droits fondamentaux ainsi qu'aux libertés privées et publiques, tout ceci délibérément et en toute connaissance de cause, eh bien les questions suivantes sont tout naturellement de savoir qui a été à la manœuvre, qui a organisé, prévu et mis en œuvre tout cela, par quel moyen, mais aussi et peut-être surtout à quelle fin ?!
Si l'entier des systèmes de soins de nos pays ont pu renier toute la science, les connaissances, les bonnes pratiques, l'éthique et les plans prévus littéralement en quelques jours, on se doute bien que cela ne s'est pas fait spontanément mais qu'il y a eu un soigneux travail de préparation pour rendre cela possible.
Dans mon prochain livre, qui s'intitulera La Fabrication du désastre, Qui ? Pourquoi ? Comment ? je repartirai donc des questions suivantes : que s'est-il passé entre décembre 2019 et mars 2020 pour que l'OMS, mais aussi l'ensemble de nos agences de santé acceptent d'imposer des mesures de contraintes connues pour être inutiles, absurdes et destructrices en lieu et place des bonnes réponses qui avaient été prévues ?

Qui a été à la manœuvre au niveau international pour générer une illusion de consensus autour d'une dérive aussi épouvantable et comment s'y sont-ils pris pour instaurer une dynamique totalitaire basée sur l'adhésion volontaire des populations à la maltraitance qu'on leur infligeait avec, bien sûr, une disqualification virulente de tous ceux qui essayaient de rappeler la réalité des choses ?

Nous disposons aujourd'hui heureusement d'énormément de ressources documentaires à ce sujet et je vais donc proposer tout cet historique, avec ses différents jalons temporels et opérationnels, et décoder dans son ensemble le système totalitaire, en réalité prévu de longue date, qui a été activé dès le printemps 2020.

Quant aux finalités ou même aux mobiles de ce crime planétaire (techniquement un crime d'État contre les populations puisque ce sont les états eux-mêmes qui les ont mis en œuvre au service d'intérêts privés), j'en vois deux qui paraissent malheureusement évidents :

Le premier est celui précisément d'un hold-up planétaire. On sait qu'en mettant en échec les traitements précoces, en faisant croire que les injections géniques expérimentales (présentées à tort comme des vaccins) seraient la seule planche de salut, l'industrie pharmaceutique a engrangé environs 160 milliards de dollars, ce qu'il aurait été impossible de faire autrement.

L'industrie était malheureusement coutumière de ce genre d'opérations crapuleuses, on pourrait même considérer (principe de parcimonie) qu'il s'agit là d'une explication « nécessaire et suffisante. »

On est toutefois obligé d'aller voir plus loin. D'abord parce que les brevets des injections géniques expérimentales ainsi que celui du Sars-CoV-2, créé en laboratoire comme on le sait aujourd'hui, appartiennent au département militaire et aux agences de santé américains. Les pharmas comme Pfizer et Moderna n'ont au fond reçu la technologie qu'aux fins de la commercialiser.
Il ne s'agit donc pas d'une opération montée par les pharmas (dont on rappellera au passage qu'elles constituent la première ou la deuxième industrie la plus importante au monde en termes de chiffre d'affaires avec le complexe militaro-industriel), mais bien d'une opération du complexe militaire industriel mobilisant à cette fin les pharmas.
On entend par ailleurs un ensemble de verbalisations tout à fait explicites de la part de dirigeants de toutes sortes depuis dix ans annonçant que nous allons vers un nouvel ordre mondial qui sera caractérisé par une gouvernance mondiale se substituant comme c'est de facto déjà le cas à la souveraineté et donc à la libre détermination de nos populations qui se croient encore en démocratie.

Nous sommes donc, selon les termes mêmes de ceux qui mettent en œuvre un tel projet, face à un véritable coup d'État planétaire. D'antique mémoire, la menace sanitaire, et particulièrement épidémique, est un prétexte rêvé pour obtenir la soumission des populations. Comme je l'avais déjà rappelé dans le film Hold-Up à l'automne 2020, « si vous faites croire à une population qu'elle est en danger de mort, vous pouvez en faire ce que vous voulez. »

Les principaux acteurs concernés nous ont annoncé de longue date qu'il y aurait une pandémie planétaire ̶ ils nous en annoncent d'ailleurs d'autres pour bientôt, « bien pires que la dernière »... Une panique planétaire est une aubaine pour eux puisque les populations sont alors prêtes à remettre l'entier de leur pouvoir aux mains d'autorités pouvant assurer leur protection !

Je rappelle pour l'occasion que je travaille sur la base d'hypothèses et non de certitudes ou de croyances. Mon travail pour ce prochain livre consiste donc à rassembler tout ce que je peux trouver de probant et de vérifiable suggérant l'existence d'un mouvement (et même d'un projet) allant dans le sens de ce que j'indique ici.

Dr Vincent Reliquet : Merci cher Jean Dominique pour le temps que tu as bien voulu nous consacrer. Au fait, tu sais ce que je vais faire pour me changer les idées à présent ? Aller lire un petit bouquin publié en 2015 et qui parle sérieusement de chamanisme, de guérisseurs et de médiums. Le gars qui l'a écrit aurait un peu forcé sur le génépi, tu penses ?

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Jean Dominique Michel :

Tu me diras après l'avoir lu... Il s'agit d'une tentative que j'ai faite il y a une quinzaine d'années de présenter de manière rigoureuse et à vrai dire « scientifique » la pertinence et la validité observable de thérapies non scientifiques.
Le débat s'est beaucoup tendu avec la dérive sectaire actuelle de la biomédecine (ou plutôt de ses instances), mais il faut rappeler que l'OMS a longtemps préconisé la collaboration avec les tradipraticiens de santé, à travers le monde mais également dans nos contrées.
À défaut de disposer de techniques avancées, les chamanes, les hommes médecine, les guérisseurs ont de tout temps développé des approches extrêmement sagaces de l'être humain et de sa santé, en mobilisant un ensemble de ressources comme celles liées à ce que Claude Lévi-Strauss a appelé « l'efficacité symbolique ». On pourrait bien sûr lire ce concept à l'aune de nos propres connaissances sur l'effet placebo, mais les pratiques en question vont encore plus loin que cet effet de croyance, au demeurant passionnant en lui-même.

L'inflation intellectuelle et technique du mode de vie occidental s'est accompagnée de manière assez saisissante d'une perte d'un ensemble de compétences anthropologiques et soignantes. Quand par exemple, j'ai pratiqué assez intensément la transe aux Philippines, sans ingestion de produits psychotropes mais dans le cadre de rituels, j'ai vécu des expériences assez extraordinaires, au cours desquelles j'ai eu l'impression de récupérer certaines potentialités de notre système nerveux et de notre conscience que notre propre culture a laissées de côté depuis plusieurs siècles.
La transe chez nous est le plus souvent associée soit à la folie soit à la possession, alors qu'il s'agit littéralement d'un fonctionnement naturel de notre système nerveux que de nombreuses cultures mettent à profit pour un ensemble de finalités utiles.
J'aborde aussi dans ce livre la sophistication des systèmes symboliques et des différentes manières de penser et d'investiguer le monde.

Au fond, je pense que la formation en anthropologie nous dote d'une compétence épistémologique qu'il est au fond difficile de trouver dans d'autres disciplines. La question des ethnométhodologies par exemple (soit la manière dont les différentes cultures ont élaboré des méthodes pour connaître le monde) nous aide à comprendre que tout corpus de connaissance est toujours dépendant du système de croyances de ceux qu'ils l'ont produit et des caractéristiques affectives et cognitives du contexte et de l'époque.

Quand j'entends tant de gens se crêper le chignon dans toutes les différentes disciplines sans comprendre que leurs positions, individuelles et groupales, ne sont que le produit de ces présupposés épistémologiques, lesquels sont tout à fait respectables en tant que tels mais ne sauraient prétendre à une universalité, je regrette que la formation en la matière ne soit pas meilleure dans d'autres disciplines. Cela nous éviterait d'une part bien des dialogues de sourds et de débats inutiles (qui ne sont la plupart du temps que l'expression conflictuelle de rapport de dominance au sein de notre société) et apporterait en retour une intéressante qualification des savoirs profanes, lesquels apportent souvent des savoir-faire et des pouvoirs d'agir concrètement intéressants — comme on le voit actuellement avec les patients-experts ou les pairs-praticiens en santé mentale.

Il y a aussi de manière intéressante quelque chose de forcément commun entre toutes les pratiques soignantes, qu'elles soient archaïques (et donc basées essentiellement sur l'imaginaire, le symbolique et le communautaire) ou contemporaines, s'appuyant donc sur des sciences comme la physique, la chimie ou la biologie.
J'aime à rappeler encore et encore ̶ combien cela est-il important en effet ! ̶ que la médecine n'est pas une science mais à tout le moins une pratique et même très certainement un art. Si l'on envisageait mieux la profession médicale, du dedans comme du dehors, comme l'exercice d'un art et moins comme l'application d'un savoir scientifique, je pense que tout le monde s'en trouverait mieux - surtout bien sûr les patients et les soignants eux-mêmes !
La biomédecine a conquis des pouvoirs d'agir absolument phénoménaux et qui sont profondément respectables. Il n'en reste pas moins que tout médecin qui reçoit un patient rejoue certains des scénarios fondamentaux de l'espèce. Plus il peut être honnête, sincère et ouvert, présent à la relation, enraciné dans l'ensemble de son expérience de vie personnelle et professionnelle, mieux la rencontre guérissante potentielle peut elle se dérouler.

Le livre que tu t'apprêtes à lire est une première tentative de mettre en perspective les quelques compréhensions que j'ai glanées ou crues glaner à ce sujet sur ma route. J'espère qu'elles t'auront intéressé.

[1] ; https://francesst.com/juridique/covid-19-declenchement-du-plan-orsan-reb/#