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Plus il est contesté sur le plan intérieur, où il emmerde tous les Français — sauf les plus riches et les boomers -, plus il augmente la dose sur le plan extérieur. Et la guerre en Ukraine est un excellent bottage en touche pour le président français, qui ne peut plus se déplacer dans son pays sans une escorte digne d'un dictateur paranoïaque.



Élu de manière extrêmement douteuse le 24 avril 2022, alors que Marine Le Pen menait aux points en milieu de soirée (l'extrait du bug informatique est relativement introuvable sur YouTube), il a trouvé son terrain de jeu avec le conflit en Ukraine, où il se donne des allures de stratège au service de l'OTAN, donc des États-Unis.

Haussant le sourcil gauche en signe d'autorité (sur qui ?), le petit dictateur joue la tension avec la Russie, qui peut nous écraser d'un coup de pouce sur le bouton rouge. Poutine l'a dit, il ne plaisante jamais quand on joue avec l'intégrité territoriale russe : ce sera une pluie de missiles atomiques. Peut-être de têtes nucléaires tactiques, au départ, mais dans tous les cas, ça risque de virer vinaigre sur le continent. « Il n'y aura pas de vainqueur », précise-t-il.


Macron, défoncé du matin au soir au speedball vanité-dopant à 50/50, menace le tsar de toutes les Russies et, derrière lui, l'homme fort de la Chine. Sans compter les pays non alignés qui ne sont plus, comme dans les années 60, pauvres et démunis. On y trouve la plupart des grands producteurs de pétrole et de gaz. L'Amérique ne pourra pas faire la guerre au monde entier pour maintenir sa domination, mais elle peut compter sur ses eurolarbins, prêts à sacrifier leurs peuples.

Macron envisage donc d'envoyer des troupes occidentales au sol en Ukraine, contre l'avis d'une partie des membres de l'OTAN, qui ont bien saisi la menace nucléaire.
« Il n'y a pas de consensus aujourd'hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu'il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre. »
Devant ses collègues interloqués par cette sortie de dingue, notamment le nouveau PM des Pays-Bas Mark Rutte, Macron s'est justifié :
« Beaucoup de gens qui disent "Jamais, jamais" aujourd'hui étaient les mêmes qui disaient 'Jamais des tanks, jamais des avions, jamais des missiles à longue portée' il y a deux ans. Ayons l'humilité de constater qu'on a souvent eu six à douze mois de retard. C'était l'objectif de la discussion de ce soir : tout est possible si c'est utile pour atteindre notre objectif. »
Giflé par ses pairs — le Slovaquie Fico et le Polonais Duda ont crié au fou -, Macron a aussitôt rectifié le tir : les alliés de l'Ukraine ne sont « pas en guerre avec le peuple russe », mais ils ne veulent « simplement pas les laisser gagner en Ukraine », rapporte France Info.

La question sérieuse a porté sur la fourniture à l'Ukraine de missiles à moyenne et longue portée, qui pourront toucher les arrières russes et, probablement, des sites en Russie. Ce qui est là encore une ligne rouge à ne pas franchir pour Poutine. D'ailleurs, pour l'instant, Scholz ne veut pas de cette énième dinguerie de Macron. Les alliés jouent avec le feu, mais ce feu est nucléaire. Est-ce une posture ou une prise de risque phénoménale, avec l'Amérique qui pousse derrière ?
Dernière minute : Macron annonce un débat et un vote au Parlement
sur l'accord bilatéral de sécurité conclu avec Kiev

France Info écrit :

Emmanuel Macron « perd son sang-froid », selon Jordan Bardella. Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a réagi mardi aux propos d'Emmanuel Macron.
« Le rôle de la France est d'incarner un chemin d'équilibre. Agiter le spectre d'un engagement de nos troupes face à une puissance nucléaire est un acte tout aussi grave qu'imprudent. Jour après jour, Emmanuel Macron semble perdre son sang-froid », a déclaré Jordan Bardella sur le réseau social X.
Jean-Luc Mélenchon s'oppose à l'envoi de troupes en Ukraine. Le leader de La France insoumise a répondu sur le réseau social X à Emmanuel Macron. « La guerre contre la Russie serait une folie », a-t-il estimé, jugeant « irresponsables » les déclarations du chef de l'État.
« L'envoi de troupes en Ukraine ferait de nous des belligérants. (...) Cette escalade verbale belliqueuse d'une puissance nucléaire contre une autre puissance nucléaire majeure est déjà un acte irresponsable. »