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Enfin ! Une femme politique courageuse brise le silence et évoque le danger que constitue un individu borderline « sous certaines substances psychotropes » à la tête du pays.

« C'est pas lui qui fera la guerre, ce sont nos enfants ! »


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Dans Le Figaro du 27 février 2024, Pierre Lellouche rappelle les volte-face permanentes du Président, totalement illisible pour ses alliés, mais finalement dangereux pour les Français et les Européens. Le revirement de Macron sur Poutine pose question.
Un tel changement d'objectif est d'autant plus remarquable que, dans le cas d'Emmanuel Macron, ce dernier avait, avant le déclenchement de la guerre, multiplié les efforts de dialogue avec Poutine, insistant même sur la nécessité de « ne pas humilier la Russie », formule qui, à l'époque, lui avait été fortement reprochée. Ses multiples conversations téléphoniques avec Poutine avaient même amené les Ukrainiens, Baltes et autres Polonais, à se moquer ouvertement du président français en inventant le mot « macronner »... Depuis, Macron a fait beaucoup de chemin, et de toute évidence, il cherche aujourd'hui à prendre la tête du groupe le plus militant contre Moscou.

D'où ces questions qui doivent agiter ces jours-ci les chancelleries : s'agit-il d'une improvisation hasardeuse de plus, comme celle de Tel-Aviv, après le 7 octobre, où Macron avait proposé à Netanyahou d'étendre la coalition internationale anti-Daech à la lutte contre le Hamas ? Ou de cette étrange intervention à la télévision le 22 octobre dernier, où Macron affirmait qu'une frappe « balistique nucléaire russe contre l'Ukraine ou dans la région » n'engageait pas « nos intérêts fondamentaux », cela avant de suggérer le contraire dans un discours à Toulon le mois suivant ?

Ou bien s'agit-il, plus trivialement, de détourner l'attention d'une situation intérieure détestable, comme chacun a pu le constater le week-end précédent au Salon de l'agriculture ? Ou bien s'agit-il encore d'un calcul délibéré : profiter du vide de leadership en Europe et des incertitudes à Washington, pour tenter de prendre la direction, sinon du monde occidental, du moins de l'Europe, dans un combat devenu quasi civilisationnel avec la Russie ? Toujours est-il que, avec ces déclarations, le risque d'une escalade de la guerre est bel et bien réel : l'argument de Munich 1938 nous conduisant tout droit vers l'escalade des somnambules d'août 1914, où, à partir d'une dispute régionale limitée dans les Balkans, les dirigeants européens de l'époque conduisirent l'Europe au suicide collectif.
Il a fallu cette sortie complètement dingue de Macron à Paris devant ses alliés européens pour faire prendre conscience de la dangerosité du personnage. Peu à peu, à gauche comme à droite, on se réveille d'un long sommeil, d'une longue complicité ou d'un long silence.

Les pro-guerre (en Serbie, en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Syrie !), les BHL, les Kouchner et désormais les Glucksmann, sont toujours là :


Ils poussent les Français à la guerre contre leurs frères russes. Quelle étrange maladie pousse certains humains à vouloir que tous les autres humains s'entretuent ? Veulent-ils rester tout seuls sur Terre ? L'histoire ne leur a rien appris ?

Attal, le fidèle lieutenant d'un Macron secrètement lié aux fauteurs de guerres, ne trouve rien d'autre à dire que le RN est la 5ᵉ colonne russe. Comme si le danger, pour les Français, était le RN et non la Macronie !


Si ce gouvernement n'était que grotesque, ça irait encore, ça ferait les bonnes feuilles du Canard enchaîné et ses jeux de mots préhistoriques ; mais là, on a basculé du grotesque au dangereux. Les propos de David van Hemelryck sur la destitution de Macron, le polytechnicien volant que tout le monde prenait pour un fou, basculent désormais dans le raisonnable, voire, le salutaire.