Des manifestations anti capitalistes se poursuivent aux Etats-Unis en dépit du black-out total des médias alors que la police continue à réprimer le mouvement Occupy Wal Street.

En effet, plusieurs journalistes, caméramans ont été arrêtés par les policiers pour avoir filmé les manifestants.

Occupy WS appelle désormais le maire de New York, Micheal Bloomberg à cesser la répression.

"Les gens sont là pour dire que la tactique d'intimidation et de menace n'a plus de sens et que même si vous arrêtez les journalistes, les citoyens peuvent les remplacer, a affirmé Molly Nefle, une journaliste militante.

Cela dit sur le plan économique, le taux de chômage est tombé au plus bas niveau depuis près de trois ans, alors que le président américain Barack Obama a promis samedi de continuer à oeuvrer pour créer davantage d'emplois !

M. Obama a fait cette déclaration lorsqu'il parlait à la radio et commentait le rapport du département américain du travail qui fait état de 200.000 nouveaux emplois le mois dernier.

Ce rapport encourageant pour le président Obama, qui cherchera sa réélection, s'ajoute à une série de bonnes nouvelles économiques, y compris la croissance de la confiance des consommateurs et celle de la production des entreprises.

C'est le sixième mois consécutif marqué par l'augmentation du nombre d'emplois aux Etats-Unis. La situation de l'emploi constitue un facteur très influent sur la prochaine élection présidentielle.

Pourtant, le taux de chômage actuel, qui est de 8,5%, pourrait ne pas être suffisant pour remporter un second mandat présidentiel.

M. Obama a déclaré que "la chose la plus importante que nous devons faire est de permettre à davantage d'Américains de pouvoir travailler de nouveau".

Par ailleurs, les candidats républicains à l'élection présidentielle américaine ont concentrés leurs critiques sur le président Barack Obama, à trois jours des élections primaires dans cet Etat!

Ils ont critiqué sa politique étrangère et sa politique économique.

M. Obama "a fait des erreurs à chaque virage", a estimé Rick Santorum, tandis que le gouverneur du Texas Rick Perry critiquait l'"énorme erreur" d'avoir retiré les troupes américaines d'Irak.

M. Romney a également accusé Barack Obama d'avoir "mis l'Amérique sur le chemin du déclin", et Newt Gingrich a dénoncé un président "voulant désespérément créer un modèle radical socialiste européen".

"Nous sommes au bord de la guerre civile en Afghnanistan", a par ailleurs déclaré l'ancien ambassadeur des Etats-Unis en Chine Jon Huntsman, un modéré qui joue son va-tout dans le New Hampshire.

Les six candidats à l'investiture républicaine, dont le débat sur le campus de l'université Saint Anselm à Goffstown, à la périphérie de Manchester, était retransmis en direct sur la chaîne de télévision ABC, doivent se retrouver dimanche matin pour un deuxième débat télévisé.

Il leur reste moins de trois jours pour convaincre les électeurs du New Hamsphire qui voteront mardi.

Les derniers sondages donnent M. Romney très largement devant ses concurrents, à plus de 40% des intentions de vote. Mais les électeurs du New Hampshire sont connus pour ne se décider souvent qu'à la dernière minute, et pour réserver parfois quelques surprises.