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Dollar

Poutine lance un appel à l'indépendance par rapport au système du Pétrodollar

Putin
© EFE
Hier, Poutine a souligné la nécessité d'accroître la souveraineté économique de la Russie et son indépendance vis-à-vis du système pétrolier, en insistant sur le fait que l'Occident stimule ce processus par ses intimidations économiques sous la forme de sanctions. Rapports TASS :
MOSCOU, le 8 mai. /TASS/. Le président russe Vladimir Poutine estime qu'il est nécessaire de renforcer la souveraineté économique nationale et les sanctions anti-russes sont utiles à cet égard.

"Nous devons renforcer notre souveraineté économique, mais ce n'est pas une décision simple", a déclaré le chef de l'Etat. "Le pétrole est négocié en dollars à la bourse, a dit M. Poutine. "Il est certain que nous réfléchissons à ce que nous devons faire pour nous libérer de ce fardeau. De plus, nos partenaires nous aident en introduisant toutes ces restrictions illégales et en violant les principes du commerce mondial, parce que le monde entier voit que le monopole du dollar n'est pas fiable ; c'est dangereux pour beaucoup, et pas seulement pour nous", a-t-il ajouté.

"Il ne s'agit pas seulement de se séparer du dollar, mais aussi de renforcer notre souveraineté économique", a dit M. Poutine.

"Nos réserves d'or et de devises font l'objet d'une diversification et nous continuerons à le faire ", a-t-il ajouté.

Chess

Cela pourrait être une bonne nouvelle que Trump se soit retiré de l'accord avec l'Iran

Trump IranDocument
© Cyprus Business Mail
La peur et la fureur qui ont saisi la communauté des médias alternatifs depuis que Trump a annoncé hier qu'il se retirait de l'accord avec l'Iran sont totalement déplacées et déclenchées par un manque de compréhension des conséquences les plus probables de cette décision.

De la confusion, rien que de la confusion

En jetant un coup d'œil rapide aux médias sociaux, il semble que toute la communauté des médias alternatifs souffre de graves accès de peur et de fureur après que Trump ait annoncé qu'il retirera les États-Unis de l'accord nucléaire iranien, avec des gens vraiment terrifiés par rapport à la suite. Certains, profondément choqués par la déception que cette décision entraîne, se sont exprimés de manière peu sincère et légèrement déplacée en prétendant se sentir désolé pour la réputation internationale des Etats-Unis tout en se consolant mutuellement avec des vœux pieux sur la façon dont l'accord que beaucoup d'entre eux ont loué il y a près de trois ans n'était apparemment pas vraiment dans l'intérêt de l'Iran.

D'autres, cependant, sont plus nuancés, ayant averti dès le début que cela se produirait à cause d'un vieux scénario de l'Institut Brookings qui demandait qu'un accord soit offert à l'Iran et ensuite rompu afin de fabriquer un consentement public généralisé pour une guerre à venir contre la République islamique. Cette analyse a ses mérites en théorie, mais elle exagère l'influence que les masses ont sur les États-Unis et autres "Etats profonds" occidentaux (militaires permanents, services de renseignement et bureaucraties diplomatiques) et est donc impraticable. Bien que la manipulation de l'opinion publique soit un point important, ce n'est pas le déterminant ultime pour la poursuite ou non d'une guerre.

Commentaire: Ce que la description de cette stratégie pourrait ne pas prendre en compte, c'est la situation actuelle avec Israël et l'intention insensée pour les États-Unis et l'OTAN d'encercler la Russie et la Chine. Israël ne va pas se laisser glisser tranquillement dans une torpeur parce que Trump a rejeté l'accord - ce pays voit ceci comme une opportunité pour augmenter les chances d'une guerre avec l'Iran, en utilisant les Etats-Unis comme son armée mandataire. D'où la dernière hausse des bombardements et des frappes de missiles en Syrie pour entraîner l'Iran dans une conflagration.


Jet5

La Défense russe donne des détails sur l'attaque aérienne en Syrie

syria israel air defense
28 avions israéliens F-15 et F-16 ont participé à l'attaque sur le territoire syrien menée dans la nuit de mercredi à jeudi par l'armée de Défense d'Israël, a annoncé le ministère russe de la Défense.

L'armée israélienne a annoncé jeudi à l'aube avoir frappé des «dizaines de cibles militaires iraniennes» en Syrie. Selon le ministère russe de la Défense, l'attaque a été menée par 28 avions israéliens F-15 et F-16 qui ont tiré environ 60 missiles. Plus de 10 missiles tactiques ont été lancés depuis le sol.

«L'attaque a impliqué 28 avions israéliens F-15 et F-16 qui ont tiré environ 60 missiles air-sol contre diverses régions de Syrie. En outre, plus de 10 missiles tactiques sol-sol ont été tirés du côté d'Israël», est-il indiqué dans le communiqué du ministère.

L'attaque a été lancée contre le déploiement des forces armées iraniennes, ainsi que contre les positions des forces de défense aérienne syrienne dans la région de Damas et dans le sud de la Syrie, a précisé le ministère russe de la Défense.

Snakes in Suits

Comment les débats TV manipulent les opinions

Débats TV
Le 9 octobre 2007 a eu lieu l'un des plus grands scandales médiatiques en Allemagne : la présentatrice et speakerine du journal télévisé d'ARD de l'époque, Eva Herman, a été expulsée en direct de l'émission ZDF par Johannes B. Kerner. Que s'était-il passé ? Selon Herman rien d'autre que le fait qu'elle avait exprimé publiquement son opinion. Eva Herman a dit littéralement : « L'idéal pour les bébés, c'est qu'ils soient auprès de leur maman et non pas, comme le dicte le dogme politique, séparés très tôt et gardés dans des crèches par de quelconques personnes étrangères. »

Cet incident est devenu l'un des symboles les plus importants de la liberté d'expression mourante en Allemagne. Après ce cas, beaucoup de gens se sont demandé ce qui est délibérément planifié à l'avance dans les débats télévisés allemands et ce qui arrive encore par hasard. Eva Herman en parle dans l'article suivant. Elle permet au spectateur de jeter un regard dans les coulisses de la télévision. Et elle fournit des réponses convaincantes à des questions controversées sur les chauffeurs de salle - c'est-à-dire des personnes qui applaudissent et que le public imite - rémunérés ou non, sur les manipulations dans les coulisses, sur les centres de formation politique pour les présentateurs ou sur les « plans secrets concernant des débats télévisés ».

Bizarro Earth

Bombe nucléaire en provenance des USA

La nouvelle bombe nucléaire B61-12 -que les USA se préparent à envoyer en Italie, Allemagne, Belgique, Pays-Bas et probablement dans d'autres pays européens- est désormais en phase finale de réalisation. C'est ce qu'a annoncé le général Jack Weinstein, chef d'état-major adjoint de la US. Air Force, responsable des opérations nucléaires, en intervenant le 1er mai à un symposium de la US. Air Force Association à Washington devant un auditoire choisi d'officiers supérieurs et de représentants de l'industrie de guerre.
bombe
© Inconnubombe nucléaire B61-12
"Le programme est en train d'avancer extrêmement bien", a souligné avec satisfaction le général, en spécifiant "nous avons déjà effectué 26 tests d'ingénierie, développement et vol guidé de la B61-12". Le programme prévoit la production, partir de 2020, d'environ 500 B61-12, avec une dépense d'environ 10 milliards de dollars (ce qui fait que chaque bombe va coûter le double de ce qu'elle coûterait si elle était construite entièrement en or).

Commentaire: Combien de millions de euros reçoivent ceux qui font la politique de l'autruche ?


Bad Guys

Et bien, et bien ... Washington somme les entreprises françaises de quitter l'Iran d'ici 3 à 6 mois

C'est une conséquence directe du rétablissement des sanctions par Washington contre Téhéran : les entreprises ayant des activités en Iran vont devoir y mettre un terme rapidement. Cela concerne quelques géants français, qui s'y sont réimplantés.
iran
© Reuters
La décision du président Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien a pour conséquence le rétablissement des sanctions concernant les entreprises américaines mais aussi les sociétés européennes qui avaient recommencé à commercer avec Téhéran, et notamment quelques géants français.

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Target

Syrie : Établir de nouvelles règles pour les frappes israéliennes

Damascus defense
© UnknownDamas : La défense aérienne syrienne a intercepté de nombreux missiles israéliens.
Lorsque Trump a mis fin à l'accord nucléaire avec l'Iran, il a donné à Israël la chance de déclencher une guerre plus large avec la Syrie. Une précédente simulation israélienne de la situation avait conclu :
La crise créée par l'administration concernant les failles de l'accord nucléaire pourrait être exploitée pour promouvoir des questions plus urgentes pour Israël (principalement le programme de missiles de l'Iran et sa présence en Syrie).
Le gouvernement israélien affirme que le soutien iranien à la Syrie est une menace pour son pays. C'est une prétention bidon. Le Premier ministre israélien Netanyahoo se sert de la "menace iranienne" comme d'un croque-mitaine pour détourner l'attention d'autres questions comme les diverses affaires de corruption envers lui-même.

Au cours des dernières années, Israël a attaqué les positions de l'armée syrienne plus de 100 fois, souvent pour soutenir les "rebelles syriens" alignés sur Al-Qaïda. La Syrie n'a pas répondu car elle était occupée à lutter contre l'invasion Takfiri à l'intérieur du pays. En avril, Israël a fait monter les enchères lorsqu'il a attaqué la base T4 au milieu de la Syrie, d'où les forces russes et iraniennes soutiennent la lutte de la Syrie contre l'ISIS. Des soldats iraniens ont été tués dans l'attaque. La défense aérienne syrienne a abattu au moins un des F-16 israéliens. On pensait que cette destruction de jets israéliens avait établi un nouvel équilibre, mais Israël a continué à faire des provocations.

Mardi, au moment où Trump annonçait la rupture de l'accord nucléaire, Israël a lancé une autre frappe sur ce qu'il prétendait être des missiles iraniens en Syrie visant Israël. La frappe a touché un dépôt de l'armée syrienne.

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Cult

La France propose de changer les statuts de l'OIAC

Macron, OIAC
Depuis plusieurs mois, les membres du « petit groupe » (Arabie saoudite, États-Unis, France, Jordanie, Royaume-Uni) tentent d'éliminer la Russie du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Dans la même veine, la France vient de proposer d'amender les statuts de l'OIAC, l'organisation chargée de vérifier l'application du Traité d'interdiction des armes chimiques -ce qui par voie de conséquence modifierait le sens du Traité-.

L'idée est que, puisque la Russie s'est opposée à la version atlantiste de l'affaire Skripal et des événements de la Ghouta orientale, l'OIAC puisse trancher sans elle sur ce qui s'est passé et puisse désigner les coupables.

Jusqu'ici, le mandat de l'OIAC lui permet d'établir des faits, pas de désigner des responsabilités. Les décisions de l'Organisation sont prises à une majorité qualifiée.

La proposition française est de décider désormais à la majorité simple ce qui donnerait automatiquement le pouvoir aux seuls Occidentaux.

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Attention

L'Iran reste dans l'accord nucléaire, et veut discuter avec les Européens, les Russes et les Chinois

Quelques instants après l'annonce du retrait américain de l'accord sur le nucléaire iranien par Donald Trump, le président iranien Hassan Rohani a réagi, évoquant une « guerre psychologique ».
iran
© Danish SiddiquiLe président Hassan Rohani
Le soir du 8 mai, le président de la République islamique d'Iran, Hassan Rohani, a fait savoir que Téhéran resterait dans l'accord sur le nucléaire, même sans les Etats-Unis, qui ont annoncé leur retrait quelques instants plus tôt par la voix de Donald Trump.

Commentaire: Vous pouvez écouter la conférence de presse du Président de l'Iran ici


Eye 2

Trump aurait dit à Macron que les USA allaient se retirer de l'accord nucléaire iranien

Le Président américain aurait annoncé mardi à son homologue français sa décision de retirer les États-Unis de l'accord sur le programme nucléaire iranien, écrit le New York Times se référant à une source bien informée.
trump
© AP Photo / Manuel Balce CenetaDonald Trump
Évoquant « une personne informée de la conversation » entre Donald Trump et Emmanuel Macron qui s'est tenu aujourd'hui, le New York Times a annoncé que Donald Trump était sur le point de faire sortir son pays de l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien.