Les Maîtres du MondeS


Star of David

« Vengeance justifiée », le prétexte pour bombarder Gaza: le gouvernement Nétanyahou est-il derrière les meurtres des trois adolescents israéliens?

Traduction: Julie Lévesque pour Mondialisation.ca

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La mort de trois adolescents israéliens prétendument tués par le Hamas a servi de prétexte pour bombarder et pilonner Gaza.


L'opération « Bordure protectrice » (OBP) contre la bande de Gaza n'est pas sans rappeler le tristement célèbre plan Dagan de 2001 intitulé « Opération Vengeance justifiée », dans lequel la mort d'innocents civils israéliens avait été envisagée et prévue par les stratèges militaires de Tsahal.

Les décès devaient ensuite être utilisés pour susciter l'appui de l'opinion publique israélienne et justifier une opération de contre-terrorisme, « légitime » aux yeux de la communauté internationale, contre les territoires palestiniens occupés.
Le plan Dagan (portant le nom du chef du Mossad Meir Dagan) a été conçu derrière des portes closes en juillet 2001 par Tsahal et le Mossad. Ses architectes avaient prévu qu'il soit « lancé immédiatement après le prochain attentat suicide causant de lourdes pertes, qu'il dure environ un mois et qu'il entraîne la mort de centaines d'Israéliens et de milliers de Palestiniens » (Voir Ellis Shuman, "Operation Justified Vengeance": a Secret Plan to Destroy the Palestinian Authority, Intelligence Ploy behind the "Suicide bombings", Global Research, 1er février 2004.)
L'opération « Bordure protectrice »contre la bande de Gaza a été planifiée bien avant l'enlèvement et l'assassinat des trois adolescents israéliens. Le premier ministre Nétanyahou a appelé 40 000 réservistes. Dans la foulée du pilonnage et des bombardements, une importante opération terrestre est envisagée.

Eye 1

En Grande-Bretagne, la loi sur la surveillance adoptée : les FAI obligés de conserver leurs données pendant 1 an

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La Chambre des Communes britannique, en juillet 2011. | REUTERS/REUTERS TV
Comme prévu, le DRIP a été voté par le Parlement britannique, jeudi 17 juillet. DRIP, c'est l'acronyme de Data Retention and Investigatory Powers, le projet de loi sur la surveillance électronique présenté en urgence devant le Parlement, jeudi 10 juillet.

Ce texte va obliger les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) à conserver les données de communication (le qui, le quand, le où et le comment, mais pas le contenu) jusqu'à douze mois, pour que les services de police et de renseignement puissent y avoir accès. Le texte s'applique également aux FAI étrangers.

Quatre jours plus tard, le 14 juillet, la Chambre des communes la votait à l'unanimité. Les trois principaux partis (les conservateurs, les travaillistes et les libéraux-démocrates) s'étaient mis d'accord avant même de lire le projet de loi pour le voter. Seuls 49 députés ont ainsi voté contre le texte. 436 ont voté pour.

Snakes in Suits

Sociétés financières et accaparement des terres agricoles françaises

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© Urban - WikimediaLe vignoble de Gevrey-Chambertin, acquis par un investisseur chinois en 2012
De plus en plus de terres agricoles sont achetées par diverses entreprises n'ayant aucun lien avec l'agriculture. Une forme d'accaparement des terres qui inquiète.

Dans la Somme, Michel Ramery, entrepreneur du BTP et 369e personnalité la plus riche de France, s'associe via un montage juridique et financier à des agriculteurs pour construire la fameuse ferme des Mille vaches. Dans le Bordelais, des holdings chinoises multiplient les investissements dans les vignobles. Dans le Pas-de-Calais, deux investisseurs belges se paient 250 hectares de terres convoitées par des jeunes agriculteurs du cru. En Camargue, la famille royale danoise rachète à une mutuelle la plus grande ferme du coin.

Commentaire: On pourra aussi consulter les articles suivants, sur un sujet loin d 'être anodin :

- Accaparement des terres agricoles aux profits des multinationales
- Menace sur l'agriculture et les campagnes de France


Star of David

Il faut bien oser le dire : sionisme = nazisme

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© Inconnu17 juillet 2014 - Funérailles de Jihad, Wissam, Afnan, trois enfants de Gaza massacrés dans un bombardement israélien
En ces temps de crimes et de massacres à grande échelle à l'encontre du peuple palestinien - parce qu'il faut rappeler que même quand les médias n'en parlent pas, la puissance occupante tue en moyenne deux civils palestiniens chaque jour ! - il convient de sortir du langage émasculé de la diplomatie et du politiquement correct, et de nommer les choses comme il se doit, ou autrement dit, de comprendre pourquoi le sionisme s'apparente bien au nazisme et mérite dès lors que tout soit mis en œuvre pour son éradication.

Explications : à ses heures de gloire, que prônait le nazisme sinon l'émergence d'une « race » supérieure, la « race » aryenne ?...

Résultat de théorie pseudo-scientifique tentant à prouver que les inégalités dans la société étaient la conséquence d'une hiérarchie dans les « races » humaines. Et qu'il fallait donc à tout prix sauvegarder la suprématie de la « race » issue des civilisations nordiques et anglo-saxonnes, et désignée « race aryenne » par les nazis. La dernière et située au bas de cette ignoble échelle d'entre toutes les « races » humaines étant, toujours selon ces demeurés, la « race » africaine...

Tout individu normalement constitué et sain d'esprit, ne peut qu'éprouver des nausées face à ces théories, seulement voilà, il en est qui continuent à défendre pareille abomination. Ce qui justifie à leurs yeux la colonisation autant que la ségrégation.

TV

Le retour de la guerre de George Orwell et Big Brother en Palestine ; l'Ukraine et la Vérité

Traduction Nicolas CASAUX du 4eme Singe

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L'autre soir, je suis allé voir une interprétation de 1984, de George Orwell, dans un théâtre de Londres. Bien qu'une mise à jour contemporaine eut été intéressante, l'avertissement d'Orwell n'y fut présent que sous la forme d'un exercice de style : distant, pas le moins du monde menaçant, quasiment rassurant. Comme si Edward Snowden n'avait rien révélé, que Big Brother n'était pas devenu un espion numérique, et qu'Orwell lui-même n'avait jamais dit : « Pour être corrompu par le totalitarisme, nul besoin de vivre dans un pays totalitaire ».

Encensé par les critiques, cette production talentueuse était à la mesure culturelle et politique de notre époque. Quand les lumières se sont rallumées, les gens étaient déjà en train de sortir. Ils ne semblaient pas avoir été touchés, ou peut-être que d'autres distractions les attendaient. « Quelle prise de tête ! », s'est exclamée une jeune demoiselle, en allumant son téléphone.

A mesure que les sociétés avancées se dépolitisent, les changements sont à la fois subtils et spectaculaires. Dans les discours quotidiens, le langage politique est une inversion, comme Orwell l'avait prédit dans 1984. « Démocratie » n'est plus qu'un outil de rhétorique. « La Paix » c'est en réalité un état de guerre perpétuelle. « Global » signifie impérialiste. Le concept de « réforme », autrefois porteur d'espoir, signifie aujourd'hui régression, voire destruction. « Austérité » signifie le passage au capitalisme extrême pour les pauvres et au socialisme pour les riches : un système ingénieux où la majorité travaille à rembourser des dettes, au profit de la minorité.

Dans les arts, l'hostilité vis-à-vis des vérités politiques est un article de la foi bourgeoise. « La période rouge de Picasso », titrait un journal, « et pourquoi la politique et l'art ne font pas bon ménage ». Imaginez cela dans un journal qui aurait fait la promotion du bain de sang de l'Irak en tant que croisade libérale. L'opposition au fascisme qui a marqué la vie de Picasso n'est plus qu'un détail, comme le radicalisme d'Orwell qui s'est détaché de son nom.

Star of David

Meilleur du Web: Le véritable but de l'opération menée par Israël à Gaza ? Tuer des Arabes

Traduction Hervé Le Gall

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Entre les généraux en retraite et les commentateurs en campagne, c'est à celui qui fera la proposition la plus monstrueuse : sans sourciller, le Major-Général de réserve, Oren Shachor, a expliqué : « Tuer leurs familles, voilà qui les effraiera » ; tandis que d'autres affirmaient : « Nous devons créer une telle situation que, lorsqu'ils ressortiront de leurs terriers, ils ne reconnaîtront plus Gaza »


Depuis plus de trente ans que la Guerre du Liban a pris fin, tuer des Arabes est la principale stratégie d'Israël. La guerre épouvantable, qui se déroule en ce moment à Gaza, ne diffère en rien.

L'Opération Bordure Protectrice a pour but de rétablir le calme ; tuer des Arabes, est le moyen utilisé. Le slogan de la Mafia est devenu la politique israélienne officielle. Israël croit sincèrement que tuer des Palestiniens par centaines dans la Bande de Gaza, instaurera le règne de la tranquillité. Il ne sert à rien de détruire les entrepôts d'armes du Hamas, qui a déjà prouvé sa capacité de réarmement. Faire tomber le gouvernement du Hamas est un but irréaliste (autant qu'illégitime) ; il n'est pas celui d'Israël, qui sait pertinemment que toute alternative pourrait s'avérer bien pire. Ne reste donc qu'un unique objectif possible pour l'opération militaire : mort aux Arabes, sous les acclamations de la foule.

L'Armée de Défense d'Israël a déjà établi une « carte de la souffrance », invention diabolique qui remplace la non moins diabolique « banque de cibles », et le territoire couvert par cette carte s'étend à une vitesse qui donne la nausée. Il faut regarder Al Jazeera en anglais, une chaine de télévision professionnelle, aux prises de position mesurées (contrairement à son homologue en arabe), pour découvrir l'ampleur de sa réussite. Vous ne la verrez pas depuis les studios « ouverts » des télés et radios israéliennes, dont l'ouverture est réservée, comme toujours, à la victime israélienne ; mais sur Al Jazeera, vous découvrirez toute la vérité, peut-être même vous scandalisera-t-elle.

Bomb

Israël détruit sciemment la résidence du Consul de France à Gaza. On attend toujours les protestations officielles...

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Alors que l'armée israélienne mène son offensive terrestre sur Gaza, la frappe israélienne de mercredi sur la résidence du Consul de France à Gaza, Majdi Shakoura, semble laisser indifférent le gouvernement français .

Mardi, le diplomate franco-palestinien et sa famille avaient quitté leur maison après plusieurs avertissements de l'armée israélienne aux résidents d'al-Sudaniya, un quartier nord de la bande de Gaza.

Jeudi, le Consul et sa famille voulaient rentrer chez eux sur base de la trêve annoncée par Israël mais ils ont découvert des ruines.

« Israël est responsable du ciblage et de la destruction brutale de la résidence, et ce en violation du droit international et humanitaire », a déclaré le Consul de France qui affirme que sa résidence était sciemment visée dans le « cadre de sa politique de punition collective contre les habitants de Gaza ».

Bad Guys

Lourd tribut payé par les enfants Gazaouis

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© NnoMan - Collectif OEILLe point de contrôle de l’armée israélienne aux abords du village palestinien de Qalandiya, en Cisjordanie (entre Ramallah et Jérusalem)
Depuis le début de l'opération militaire israélienne contre Gaza, le 7 juillet, 230 Palestiniens ont été tués. Une victime sur cinq est un enfant. Des enfants qui paient un lourd tribut à chaque offensive : ils sont des centaines à avoir été blessés, des milliers à avoir perdu un proche ou leur maison, des dizaines de milliers à ne plus avoir accès à l'eau. Sans oublier les lourdes conséquences psychologiques. Une catastrophe humanitaire qui aura « des conséquences alarmantes pour les futures chances de paix, de stabilité et d'entente », alerte l'Onu. De notre envoyé spécial.

« Israël est le seul à se préoccuper du sort des gazaouis », affirme l'ambassadeur d'Israël en France, Yossi Gal, dans une tribune publiée par Le Monde du 15 juillet. Une assurance qui résonne étrangement sur place. Le lendemain, la marine israélienne a délibérément tiré sur une plage de Gaza, tuant quatre enfants gazaouis appartenant à la même famille. Cette tragédie est intervenue à quelques mètres de l'hôtel où résident une majorité des journalistes « occidentaux » présents dans l'enclave. Ils ont ainsi pu montrer au monde entier des images de ce qui caractérise l'offensive du gouvernement Netanyahou : les bombardements ont causé des ravages parmi les civils palestiniens, au premier rang desquels se trouvent les enfants.

Bad Guys

Total, gaz de schiste et pastille radioactive perdue

Traduction : Les Amis de la Terre France

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© Observatorio Petrolero SurPuits de gaz de schiste de Total dans la province de Neuquén en Argentine
L'accident est arrivé à 2 300m de profondeur à Aguada Pichana, [permis détenu par Total en Patagonie argentine]. Le secrétaire d'État à l'Environnement [de la province de Neuquén], Esquivel, s'indigne de pas avoir été informé.

Pour la deuxième fois en un peu plus d'un mois, une pastille radioactive a été perdue à 2 300 mètres de profondeur. Cette fois-ci l'incident a eu lieu sur un puits opéré par l'entreprise Total, dans le gisement Aguada Pichana, alors que des ouvriers du sous-traitant Halliburton étaient en train de réaliser ce qu'on appelle un « profilage », une sorte de radiographie de la perforation.

Cela fait plus d'une semaine que l'entreprise essaye de « repêcher » la pastille, sans succès. Pour ce faire, elle suit un protocole strict de l'Autorité de Régulation Nucléaire (ARN), qui fut informée de ce cas.

Stormtrooper

Israël appelle 100 000 habitants du nord de Gaza à quitter leur domicile

L'armée israélienne a appelé 100 000 habitants du nord de la bande de Gaza à évacuer leur domicile, alors qu'Israël a promis d'intensifier son offensive au lendemain de l'échec d'une initiative de cessez-le-feu qui a fait plus de 200 morts depuis le 8 juillet.

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© afp.com/Thomas CoexDes habitants de la bande de Gaza passent le 16 juillet 2014 devant la maison du responsable du Hamas Mahmud al-Zahar, détruite par des frappes israéliennes pendant la nuit à Gaza City
Au neuvième jour de l'opération « Bordure protectrice », l'armée israélienne a appelé 100 000 habitants du nord de la bande de Gaza a évacuer leur domicile. C'est ce qu'ont annoncé des sources militaires ce mercredi, au lendemain de l'échec d'une initiative égyptienne pour un cessez-le-feu.