La Science de l'EspritS


Snakes in Suits

Cas d'école : le déni pathologique d'Hillary Clinton à accepter la défaite


Commentaire: Avant, pendant, après les élections, la décatie Clinton nous donne un bel exemple de pathologie mentale ; de celle que se trimbale dans son ensemble la clique politicienne, à divers degrés, dans ses multiples variations, américaine ou pas. Il faut dire ici que la harpie joue dans la cour des grands et nous donne une inestimable et fameuse démonstration de que l'on appelle "déni". Qui est, rappelons-le, « un phénomène de refus de prendre en compte une part de réalité externe inacceptable, c'est-à-dire, non métabolisable sur le plan psychique. (...) En psychiatrie, il représente une modalité défensive permettant parfois la coexistence de représentations isolées. La clinique nous confronte régulièrement à différentes formes de déni, relevant d'élaborations psychopathologiques multiples. Lorsque le déni n'est pas structurel, comme dans le cas de la perversion mais conjoncturel, il apparaît réversible et accessible aux soins. »

Alors, structurel où conjoncturel pour Hillary ? Voyons voir... :

clinton
© Inconnu
Les efforts incessants et soutenus d'Hillary Clinton pour expliquer sa défaite à la course à la présidence frisent le ridicule et indisposent même ses alliés.

Difficile de battre Hillary Clinton dans l'art du déni. Si elle avait investi autant d'efforts dans une course efficace à la présidence que dans la recherche approfondie des raisons de ses insuccès, elle serait à la Maison Blanche.

Mais ce n'est pas Hillary. Hillary ne fait pas d'erreurs. Elle est la victime des les gens qui l'entoure, des organisations où elle oeuvre, des partis politiques et, ultimement, de l'électorat. Tous ses problèmes viennent de l'extérieur. Elle n'y est pour rien.

Gem

Le pouvoir de la gratitude

Pour définir la notion de gratitude, je me suis inspirée de la définition du Petit Larousse, claire et succincte. La gratitude est donc « La reconnaissance pour un service, pour un bienfait reçu, un sentiment affectueux envers un bienfaiteur. » Autrement dit, la gratitude consiste à dire merci, du plus profond de son cœur, pour les services etbienfaits apportés par autrui, par un environnement ou des circonstances.

gratitude
© InconnuLa gratitude
La reconnaissance exige, en effet, la sincérité du sentiment. Il ne s'agit pas d'énoncer un simple merci comme l'on saluerait de façon automatique. Il s'agit de le ressentir au plus profond de soi et de l'exprimer très chaleureusement, très affectueusement. La gratitude, c'est modifier le regard que l'on porte sur le monde et sa manière d'être au monde. Les bienfaits sont indéniables, comme vous allez le découvrir ci-dessous.

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Hearts

Pourquoi la perte d'un animal domestique est aussi douloureuse que celle d'un membre de notre famille

Avez-vous déjà entendu un de vos amis dire que la perte de son chien était plus douloureuse que la perte d'un de ses proches ? Cela vous est-il déjà arrivé de penser la même chose ? La société nous a conditionnés pour avoir honte de telles émotions, mais des chercheurs suggèrent qu'il est parfaitement justifié de ressentir un grand vide quand nous perdons un animal domestique.

chien collier
© mundoperros.es

Brain

Flashback Pourquoi les gens les plus incompétents se croient meilleurs que les autres

Le 21 novembre, alors que les vétérans de la droite française terminaient un nouveau tour de poker menteur entre anciens Premiers ministres, Le Monde ressortait des cartons une mémorable étude de psychologie sur l'auto-évaluation des compétences, parue à la fin du millénaire, que résumait le titre de l'article : "pourquoi les incompétents se croient si doués."
old young
© Inconnu
A l'heure où Trump, de l'autre coté de l'océan, distille les noms de sa future équipe gouvernementale, l'occasion de faire le lien était également trop belle pour la presse américaine. Tout sauf une première. Depuis sa publication en 1999 dans le Journal of Personality and Social Psychology, l'étude du psychologue américain David Dunning et de son étudiant de l'université Cornell Justin Kruger va et vient inlassablement dans les couloirs de l'information médiatique, régulièrement oubliée puis redécouverte à la faveur d'un événement d'actualité où l'incompétence saute particulièrement aux yeux - toute ressemblance avec un récent rendez-vous politique ne serait évidemment que fortuite.

En une quinzaine d'années, le désormais culte « effet Dunning-Kruger » a gagné sa place au Hall of Fame de la psychologie, quelque part entre l'expérience de Milgram et la loi de Murphy. C'est que derrière son titre un peu rasoir - "Unskilled and Unaware of It: How Difficulties in Recognizing One's Own Incompetence Lead to Inflated Self-Assessments" -, l'article présente, avec une subtile pointe d'humour, des résultats incontestables : oui, les plus incompétents sont généralement ceux qui ont la plus haute opinion de leurs capacités.

Hourglass

Techniques pour avoir des rêves lucides

Voici une bref aperçu des meilleures techniques qui peuvent apporter la lumière de lucidité à vos rêves. Ceci ne se veut pas le remplacement d'un effort constant et engagé comme lire les livres "Créativité Onirique" par Patricia Garfield ou "Le rêves lucide" par Dr. Stephen LaBerge et/ou de suivre les cours offerts par La Fondation R.E.P.O.S./The DREAMS Foundation.
reves
© InconnuLes rêves lucides ou être lucide dans nos rêves
Cependant cela peut servir de tremplin pour ceux qui veulent concentrer leurs efforts immédiatement et efficacement. Quelques unes des techniques sont moins appropriées pour un horaire de travail quotidien, mais plus vous pouvez mettre en pratique ces diverses techniques, plus vous aurez de rêves lucides.

Commentaire: Lire aussi :


Butterfly

« Le moine qui a tout faux » : après ce court-métrage, vous ne verrez plus la vie de la même façon

Parfois nous sommes trop absorbés par les problèmes de la vie quotidienne ; les petits revers nous absorbent tellement que nous perdons de vue des choses vraiment importantes. Et quand nous nous en rendons compte, nous n'avons plus l'occasion de les apprécier.
monje corto
Ce merveilleux court-métrage a été réalisé par Tom Long comme projet final dans sa spécialisation en animation 3D à la Southampton Solent University. L'histoire est celle d'un moine ermite qui, un beau jour, alors qu'il pratiquait ses exercices, est interrompu par une visite inattendue. Le voyage qu'il nous propose est plein de tendresse et nous invite à réfléchir sur ce que nous faisons de notre vie et comment nous employons le temps limité que nous avons à notre disposition.

Profitez de chaque instant parce que vous ne recevrez pas toujours une seconde chance

À maintes occasions, nous nous comportons comme le moine de cette histoire : nous laissons certaines choses absorber complètement notre vie, comme le travail ou les petites tâches de la vie quotidienne, si bien que nous ne laissons pas de place à autre chose. Nous confondons le sérieux avec l'important et nous tombons dans l'erreur de penser que ce qui prend du temps a de l'importance.

À force de nous laisser emporter par le stress et de nous identifier dans notre routine quotidienne, nous finissons par réagir comme ce moine et avoir des regrets plus tard. Nous ne sommes pas en mesure d'être pleinement présents quand quelqu'un a besoin de nous.

Commentaire: Les vidéos suivantes vous attendriront. L'article est en espagnol, mais la vidéo est sans paroles :



Butterfly

Comment embrasser la douleur

La douleur (émotionnelle, physique, mentale) a un message. Les informations qu'elle détient sur notre vie peuvent être remarquablement précises, mais elle se retrouve généralement dans une des deux catégories : « nous serions plus vivants si nous avions fait plus cela », et « la vie serait plus belle si nous avions moins fait cela ». Une fois que nous recevons le message de la douleur, et que nous suivons ses conseils, la douleur disparaît. Peter McWilliams -

douleur
© InconnuLa Douleur de Emile Friant (1898)
Avez-vous remarqué à quel point nous avons peur de ressentir une douleur émotionnelle ? Et comment faire pour l'éviter ? Personne ne veut cela. Nous essayons tous de nous en débarrasser. Nous essayons tous de nous cacher et de la fuir, et ce qui est ironique, c'est que plus nous essayons de la rejeter et de lui résister, plus la douleur est intense et reste longtemps avec nous. -

Commentaire:
La Souffrance

Une femme dit, Parle nous de la Souffrance.

Il répondit :

Votre douleur est l'éclatement de la coquille qui enferme votre entendement.

De même que le noyau doit se fendre afin que le coeur du fruit se présente au soleil, ainsi devrez-vous connaître la Souffrance.

Si vous saviez garder votre coeur émerveillé devant les miracles quotidiens de votre vie, votre douleur ne vous paraîtrait pas moins merveilleuse que votre joie;

Vous accepteriez les saisons de votre coeur, comme vous avez toujours accepté les saisons qui passent sur vos champs,

Et vous veilleriez avec sérénité durant les hivers de vos chagrins.

Une grande part de votre douleur a été choisie par vous.

C'est la potion amère avec quoi le médecin en vous guérit votre moi malade.

Faites confiance, alors, au médecin, et buvez son remède calmement et en silence.

Car sa main, si lourde et si rude soit-elle, est guidée par la tendre main de l'Invisible,

Et la coupe qu'il vous tend, bien qu'elle brûle vos lèvres, a été façonnée d'une argile que le Potier a imprégnée de Ses larmes sacrées.

Khalil Gibran



Snakes in Suits

Meilleur du Web: Terrorisme psychologique de nos dirigeants, à l'heure des présidentielles


Commentaire : Histoire de ne pas oublier que le cirque électoral actuel auquel nous assistons n'est que cela : un numéro bien rodé qui nous fait presque croire que le Système dans lequel nous vivons est légitime, à peu près abouti, à peu près juste, à peu près équitable. Qu'intrinsèquement, il jouit d'un fonctionnement normal. Qu'il ne suffit que de l'améliorer. Que notre liberté de citoyen est tout à fait réelle, que nous avons le choix des candidats et que les confrontations politiques et médiatiques des uns et des autre sont le signe d'une bonne vitalité démocratique.

Rien n'est plus faux, bien entendu, et nous pouvons alors le répéter pour une mille et unième fois : « le pouvoir exerce une grande attraction sur les natures pathologiques ». Ces dernières, quand elles occupent des postes clés, perfectionnent un Système qui se nourrit de sa propre malignité. Que devrions-nous attendre de celui-ci ?
« Je ne dis pas : il y a des fous dangereux au pouvoir - et un seul suffirait -, je dis bien : il n'y a, au pouvoir, que des fous dangereux. Tous jouent au même jeu, et cachent à l'humanité qu'ils aménagent sa mort. Sans hasard. Scientifiquement. »
~ Michel Serres
Et nous pouvons comprendre, scientifiquement, pourquoi :


orwell citation
© Inconnu
Qu'elles soient directes ou indirectes - par l'intermédiaire de la justice par exemple - , les attaques ad hominen* qui surgissent dans les débats politiques signent l'incapacité de nos édiles et de leurs prosélytes à remporter une élection à l'aide d'une argumentation de qualité, claire et rigoureuse, certes exigeante, néanmoins respectueuse des promesses avancées, des adversaires, des électeurs, de la dignité humaine, etc., et, pour finir, cohérente avec les actions entreprises. Ce seul détail, loin d'être anonyme, mais « ignoré » tant il est banalisé, devrait nous alerter sur les dispositions de nos futurs dirigeants à résoudre les problèmes pour lesquels ils nous proposent tous des solutions miracles.

À chacun ses recettes, mais s'il est bien un sujet sur lequel tous les postulants au titre de représentants du peuple sont d'accord, c'est bien celui de la manipulation. À en croire nos candidats, de droite, de gauche, du centre ou des extrêmes, et ce, quelles que soit les élections en cours, présidentielles, législatives ou communales, etc., leurs opposants sont tous des menteurs. Cela revient à dire, que tous les aspirants à une fonction électorale nous manipulent, et il est désormais « banal » d'entendre les différents prétendants se traiter mutuellement de menteur ou de manipulateur (ce qui, comme nous le verrons, est la même chose) à chacune des campagnes électorales. Plus ils ont de pouvoir, plus ils sont accusés de manipulation et plus ils accusent autrui d'être des manipulateurs.

Cult

Montaigne et le paradoxe de la barbarie

À travers une vision anthropologique comparative, Montaigne a ouvert une nouvelle perspective pour la philosophie de la culture. Il constate de fait avec stupéfaction le paradoxe de la barbarie. Ce paradoxe se manifeste lors de la confrontation entre le royaume des cannibales, terre du bois du Brésil, et les cannibales du royaume, terre française et européenne, à laquelle était destiné le bois du Brésil. Nous pouvons considérer ces remarques et ces contributions comme appartenant au registre de l'anthropologie culturelle philosophique.

barbares
© InconnuLes invasions barbares
Que ce texte, au caractère fragmentaire, débute par une critique du concept de barbarie afin de s'en approcher, est décisif, comme le furent les interrogations du roi Pyrrhus et de Philippe, lorsqu'ils prirent conscience, face à la sophistication militaire romaine, que l'emploi traditionnel du terme barbare pour tout ce qui n'était pas grec était épuisé.

Hearts

Dans le couple, c'est celui qui donne qui gagne, pas celui qui reçoit

« Il vaut mieux donner que recevoir », dit un aphorisme populaire qui existe dans pratiquement toutes les cultures. Et la vérité est que cela n'est pas regrettable, car de nombreuses études ont montré que, en effet, nous avons tendance à être plus heureux lorsque nous donnons, tandis que la joie de recevoir est plus éphémère. En ce sens, Erich Fromm a dit : « Nous ne donnons pas dans le but de recevoir, donner est en elle-même la joie exquise. »
couple
© Desconocido
C'est l'acte de donner qui nous rend heureux, pas la reconnaissance

Les psychologues de l'Université de Rochester ont étudié le rôle de la reconnaissance dans le processus de donner et recevoir, au sein d'une relation. Avons-nous vraiment besoin de la reconnaissance et de l'appréciation de l'autre personne, ou pour nous sentir heureux suffit-il de donner ?

Pour trouver une réponse, ils ont recruté 175 couples ayant en moyenne 7 mois de mariage et leur disant que le but de l'expérience était de voir si elle était vraie l'idée du Dalaï-Lama selon laquelle « le souci de compassion pour les autres stimule notre propre état affectif ».

Pendant deux semaines, les participants ont tenu un journal de leurs activités quotidiennes, décrivant des situations où ils ont mis de côté leurs désirs pour répondre aux besoins de leur partenaire. En outre, tout au long de la journée, ils devaient aussi décrire leur état émotionnel.

Pendant la durée de l'expérience, autant les femmes que les hommes, les participants ont reçu une moyenne de 0,59 actes de compassion ou d'amour par jour et ont donné une moyenne de 0,65 actes similaires, par jour. Ces actes comprenaient des éléments comme exprimer de la tendresse envers son partenaire, lui montrer qu'on l'apprécie, et changer ses plans personnels pour s'adapter à l'autre.

Avant de commencer l'expérience, les psychologues pensaient qu'il était essentiel que le récepteur reconnaisse l'acte du donneur, pour que celui-ci se sente vraiment apprécié. Autrement dit, ils pensaient que si nous donnons, mais que nous ne recevons pas de reconnaissance ni d'appréciation en retour, nous ne sommes pas satisfaits. Ils pensaient aussi que le récepteur, la personne qui reçoit le don d'un autre, devrait bénéficier davantage lorsque les deux parties reconnaissent l'acte. Cependant, les données ont montré qu'ils avaient tort.