Berlin a décidé d'entraîner au moins 250 agents de sécurité pour combattre le terrorisme. Cette démarche fait suite au rapport de la Sécurité nationale sur l'incapacité de ses officiers à faire face à des attaques du type de celle de Paris.


Commentaire : Petit à petit, avec l'excuse du terrorisme qui est un sujet sérieux, cela va sans dire, la population de toutes les villes d'Europe va voir dans ses rues, partout, des soldats, des militaires, des équipes de forces spéciales... comme dans les films. Mais la réalité n'est pas un film, cette réalité est faite de règles qui peu à peu s'imposent avec une main de fer, des mitrailleuses et des bottes. Quand les gens se réveilleront, il sera trop tard. Les villes, les rues seront devenues des lieux militarisés.Tout ça au nom de la sécurité, et bien loin de la liberté.


La nouvelle unité a reçu le nom de Beweissicherungs und Festnahmeeinheit plus (Unité de collecte de preuves et d'arrestations plus) ou BFE+, a fait savoir le ministre de l'Intérieur Thomas de Maiziere.

«La menace du terrorisme international est élevée en Allemagne, ainsi que partout en Europe», a-t-il précisé depuis le centre de commandement de la police fédérale à Blumberg. «Cette menace était, est et demeurera dans un avenir prévisible», a conclu le ministre de l'Intérieur.

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Est-que c'est rassurant ?

La première équipe comprendra 50 agents de sécurité qui commenceront à travailler dans les plus proches délais, dans ce centre situé près de Berlin.

On prévoit aussi le déploiement de quatre autres équipes qui réuniront également 50 agents chacune dans l'avenir. Des équipes additionnelles seront réparties en différents endroits du territoire allemand mais seulement là où il est possible d'accéder par hélicoptère pour assurer la vitesse de l'opération, en cas de besoin.

Le ministère de l'Intérieur souligne notamment que le travail des équipes spéciales ne se limitera pas aux situations d'urgence. Elles prendront aussi part à des opérations de routines et pourront faire le lien entre la police et les unités d'élite GSG9 SWAT.

Auparavant, les équipes du GSG9 SWAT n'avaient jamais pris part à des opérations anti terroristes. En effet, ces équipes ont été entraînées pour des attaques directes et non pour la libération des otages.

En janvier, après l'attaque contre Charlie Hebdo, Thomas de Maiziere avait demandé aux forces de sécurité allemandes d'estimer si les officiers allemands auraient été prêts à faire face à un pareil attentat s'il s'était produit en Allemagne.
«L'Europe n'a jamais connu d'attaque comme celle de Paris en janvier», a déclaré le chef-adjoint de la police fédérale allemande Jörg Radek. «Nous sommes devant un nouveau type de terroristes, qui ont une expérience militaire et savent utiliser des armes de guerre. Jusqu'à maintenant, quand une attaque avait lieu, son auteur se cachait. Mais désormais, les terroristes se déplacent, sont dynamiques et peuvent commettre plusieurs attentats, simultanément dans différents endroits », a-t-il précisé.
Ce point de vue a malheureusement été confirmé lors des attaques à Paris le 13 novembre au cours desquelles plus de 130 personnes ont péri.