Les Maîtres du MondeS


Star of David

État Islamique versus Forces de défense israéliennes : le « deux poids, deux mesures » canadien

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Mohamoud, le premier mort canadien au sein de l'État islamique
Pourquoi est-ce qu'en Occident on accepte et même on loue les soldats des Forces de défense israéliennes (FDI), tandis qu'on méprise et tue les combattants de l'État islamique (EI) ? En quoi le scénario des FDI est-il moins répréhensible que celui de l'EI ?

Dans les dernières semaines, on a vu passer toute une série d'articles sur les jeunes occidentaux qui se rendaient en Syrie, ainsi qu'en Irak, pour se joindre au califat de l'État islamique. Environ 11.000 jeunes ont fait le saut. Au moins 130 Canadiens se sont joints à eux, dont un étudiant de l'Université Hamiltonian York, Mohamoud Mohamed Mohamoud, un Canadien d'origine somalienne, considéré par sa famille et ses amis comme quelqu'un de sociable et de bien adapté, vêtu à la dernière mode, amateur de musique pop et de cinéma, comme toutes les heureuses familles multiculturelles canadiennes.

En septembre, Mohamoud a été le premier Canadien à mourir en Syrie sous les balles des forces kurdes soutenues par les États-Unis.

Bad Guys

Traité transatlantique : aujourd'hui, entretien avec Alain de Benoist

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© Inconnu
Rébellion / Quelle sont les origines des négociations pour le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement ? Quelles sont les parties en présence ?

La « libéralisation » totale des échanges commerciaux est un vieil objectif des milieux financiers et libéraux. Dès le 22 novembre 1990, un an après la chute du Mur de Berlin, les États-Unis et l'Europe avaient adopté une première « Déclaration transatlantique » par laquelle ils s'engageaient à « promouvoir les principes de l'économie de marché, à rejeter le protectionnisme, à renforcer et ouvrir davantage les économies nationales à un système de commerce multilatéral ». S'ensuivirent différentes initiatives allant toute dans le sens d'un partenariat commercial euro-américain. En mai 1998, lors du sommet américano-européen de Londres, un premier Partenariat économique transatlantique fut signé.

Le projet fut réactivé en juin 2005, au sommet américano-européen de Washington, sous la forme d'une déclaration solennelle en faveur d'un « Nouveau partenariat économique transatlantique ». Le 30 avril 2007, un « Conseil économique transatlantique » était mis en place par George W. Bush, président des États-Unis, Angela Merkel, alors présidente du Conseil européen, et José Manuel Barroso président de la Commission européenne, sous la direction conjointe de Karel De Gucht, commissaire européen au Commerce, et de l'Américain Michael Froman. Cette nouvelle instance se fixait pour objectif de négocier le marché transatlantique dans tous ses aspects législatifs liés à la production, au commerce et aux investissements. Il fut convenu de se réunir tous les ans.

Better Earth

Au Brésil, le grand perdant est... le néolibéralisme

Traduit par Daniel pour Vineyardsaker.fr

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Le peuple a répondu à la tentative de coup d’État
Soleil, sexe, samba, carnaval, pays du foot (du moins jusqu'à cette défaite à plate couture contre l'Allemagne en demi-finale de la Coupe du Monde), sans oublier la démocratie dynamique. Le Brésil a beau être l'une des plus grandes puissances discrètes de ce monde, il demeure submergé dans une avalanche de clichés.


La démocratie dynamique a certes fait honneur à sa réputation, lorsque la présidente Dilma Rousseff, candidate du Parti des travailleurs (PT) au pouvoir, a été réélue, ce dimanche 26 octobre 2014, à l'issue d'un deuxième tour serré contre le candidat de l'opposition, Aecio Neves, du Parti de la social-démocratie brésilienne (PSDB).

Un autre cliché la qualifierait de victoire des politiques centrées sur l'État contre les réformes structurelles, ou encore de victoire des dépenses sociales élevées contre une approche favorable aux entreprises, laissant ainsi entendre que le milieu des affaires est l'ennemi par excellence de l'égalité sociale.

Ouste les clichés. Laissons place à la devise nationale vénérée : Le Brésil n'est pas pour les débutants.

En effet. Le caractère complexe du Brésil a de quoi donner le tournis. À commencer sans doute par cette superposition de messages clés qu'un pays divisé a transmis à la gagnante des élections, Dilma Rousseff. Nous faisons partie d'une classe moyenne en pleine croissance. Nous sommes fiers de vivre dans un pays, où les inégalités s'aplanissent. Mais nous voulons que les services sociaux continuent de s'améliorer. Nous voulons plus d'investissements dans l'éducation. Nous voulons que l'inflation soit endiguée (elle ne l'est pas encore). Nous appuyons une lutte féroce contre la corruption (sur ce point, le Brésil de Dilma rejoint la Chine de Xi Jinping). Enfin, nous voulons continuer d'améliorer les choses, en nous fondant sur le succès économique de la dernière décennie.

USA

Les États-Unis instrumentalisent l'Ebola afin d'étendre leur intervention en Afrique

Traduit par SLT

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Selon un journaliste et militant des droits de l'homme de Detroit aux USA, les États-Unis utilisent le prétexte de l'épidémie du virus Ebola pour étendre leur intervention en Afrique.


Abayomi Azikiwe, éditeur de Pan-African News Wire, a fait ces remarques lors d'une interview téléphonique avec Press TV, mardi, en commentant la décision du Pentagone d'isoler et de mettre en quarantaine les soldats étatsuniens revenant d'Afrique de l'Ouest.

Deux États étatsuniens - le New Jersey et New York - ont déjà ordonné une quarantaine obligatoire de 21 jours pour des médecins qui ont traité des patients Ebola en Afrique de l'Ouest, où l'épidémie a déjà tué environ 5.000 personnes.

Ambulance

Le modèle de la guerre contre le terrorisme sera-t-il le modèle de gestion de la crise de l'Ebola ?

Traduction SLT

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Karen J. Greenberg revient dans cet article publié dans TomDispatch.com sur les tentations du gouvernement étatsunien de gérer la crise de l'Ebola à la manière d'une guerre contre le terrorisme avec le risque d'atteinte aux libertés publiques et d'aggravation de la situation sanitaire. Selon elle quatre principes devraient être pris en compte pour ne pas reproduire les erreurs antérieures de la lutte contre le terrorisme qui pourraient être transposées par le gouvernement US à la lutte contre l'Ebola :

- refuser la militarisation de la lutte contre l'Ebola

- laisser les professionnels de santé publique et médicaux gérer la crise

- avoir une gestion transparente de la crise

- refuser les centres de quarantaine

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"C'est seulement en faisant confiance à nos professionnels de la santé que nous pourrons éviter que la campagne contre le virus Ebola se retourne contre la sécurité nationale."
Ces jours-ci, deux "guerres" font les titres : celle contre l'Etat islamique et son nouveau califat de terreur s'étant accaparé des régions de l'Irak et de la Syrie, et celle contre la maladie et éventuelle pandémie, du virus Ebola, se propageant au travers de l'Afrique de l'Ouest, avec déjà l'apparition des premiers cas qui ont atteint les Etats-Unis et l'Europe. Les deux guerres semblent tomber du ciel ; elles ont toutes deux été imprévues par notre vaste appareil de sécurité nationale ; elles ont induit des craintes proche de l'hystérie et, dans les deux cas, ces craintes ont été rapidement instrumentalisées par les politiques dans la perspectives des élections étatsuniennes.

Airplane

Analyse des causes de l'accident du vol MH17 par l'Union des ingénieurs russes

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L'Union des ingénieurs russes
SOMMAIRE DU DOSSIER MH17

1. L'événement
2. Questions de l'enquête
3. Groupe d'analyse
4. Données de base générales
5. Aspect technique de la question
6. Premier scénario : le Boeing 777 a été détruit par un système de missiles anti-aériens, par exemple un « Bouk-M1 »
7. Second scénario : le Boeing 777 est détruit par un tir conjoint de missile air-air et de canon
8. Analyse des débris
9. Reconstitution de ce qui s'est passé

1. L'événement

Le vol de Malaysia Airlines (Amsterdam - Kuala Lumpur), un Boeing 777, a quitté l'aéroport de Schiphol le 17 juillet 2014 à 10 h 14 UTC (14 h 14 GMT) et devait arriver à destination le lendemain à 6 h 10, heure locale (22 h 10 UTC/02 h 10 heure de Moscou).

Le Boeing volait à une altitude de 33.000 pieds, soit environ 10.000 mètres, niveau ouvert aux vols commerciaux internationaux survolant le territoire de l'Ukraine. Selon la compagnie aérienne, la communication avec l'avion a été interrompue à 14 h 15 GMT, à environ 50 km de la frontière russo-ukrainienne. Selon les données du portail Flightradar24 (Radar de vol 24), l'avion a cessé d'émettre sa position grâce au système ADS-B au-dessus de Snejnoe (les dernières coordonnées transmises étaient 48° 2′ 25,08 » nord, 38° 46′ 22,0794 » est) après 13 h 21 min 28 s UTC (17 h 21 min 28 s, heure de Moscou, 16 h 21 min 28 s, heure locale) au niveau de vol 33.000 pieds (juste au-dessus de 10.000 mètres).

Les débris encore fumants de l'avion ont été retrouvés ultérieurement au sol en Ukraine. L'avion est tombé près du village de Grabovo (proche de la ville de Thorez). Aucun occupant de l'avion n'a survécu.

Cowboy Hat

La psychose du terrorisme s'empare des Canadiens

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Photo : Martin Couture-Rouleau
Depuis le 11 septembre 2001, les terroristes sont devenus des ennemis dangereux qu'il faut abattre, de véritables cancers qu'il faut extirper de nos sociétés. Toutefois, il faut bien le reconnaître, tant qu'ils ne nous atteignent pas, ils nous laissent plutôt indifférents, mais dès qu'ils nous frappent, nous en devenons obsédés. De cela, nos gouvernements et ceux qui dirigent le monde en sont bien conscients. Pour que les populations les suivent dans les guerres qu'ils mènent, il faut qu'elles éprouvent ce que peut représenter pour eux la menace du terrorisme. Le peuple américain et le monde dans son ensemble se souviennent de ces quatre avions de passagers pris en otages, dont deux sont allés s'écraser sur les tours jumelles, tuant ainsi plus de 3000 personnes, un troisième sur les murs du Pentagone et le dernier, écrasé dans un champ de Pennsylvanie. Une quadruple tragédie qui a marqué un tournant dans l'histoire des guerres. L'humanité, désormais soumise aux menaces d'ennemis invisibles qui peuvent surgir à n'importe quel moment et de n'importe où, ne peut plus être la même. La peur et l'insécurité deviennent parties d'elle-même. N'a-t-on pas déjà tout dit sur l'atrocité et la violence fanatique de ces terroristes ?

Je me souviens de l'intervention , ce 11 septembre 2001, de Georges W Bush, alors président des États-Unis :

Bad Guys

Blackwater, la torture et l'impérialisme américain

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Mercredi 22 octobre, un jury composé de huit femmes et quatre hommes du tribunal fédéral de Washington DC a condamné quatre mercenaires de la société de sécurité privée américaine Blackwater pour le rôle qu'ils ont joué dans le massacre de la Place Nissour à Bagdad en 2007. Les jurés ont reconnu l'un des mercenaires coupable de meurtre et les trois autres coupables d'homicide volontaire pour avoir tiré des centaines de coups de feu et lancé des grenades sur des civils irakiens lors d'une opération brutale qui fit 17 morts et 20 blessés.

Le jugement, prononcé sept ans après les crimes, est le signe d'une évolution positive. La décision du jury - qui n'a pas répondu aux attentes des médias et de l'establishment politique - a sans aucun doute exprimé la révulsion des jurés face aux actes barbares qui ont été décrits en détail durant l'audience. Le jury écouta les dépositions de dizaines de témoins oculaires et de victimes irakiens. Il put se rendre compte de la brutale réalité d'une guerre qui fut largement cachée au public américain.

Snakes in Suits

Guerre au terrorisme : La fusillade d'Ottawa et les mensonges du gouvernement Harper

harper
Le gouvernement conservateur du Canada a proclamé que le Canada et la démocratie canadienne sont la cible d'attaques terroristes.

Ce n'est pas simplement une exagération ou du sensationnalisme : c'est un mensonge. Le gouvernement, aidé par les médias, déforme les faits pour justifier un tournant drastique à droite de la politique extérieure et intérieure du Canada.

Le gouvernement a deux objectifs immédiats : délégitimer et étouffer l'opposition à la nouvelle guerre menée par les États-Unis au Moyen-Orient pour que le Canada puisse s'y impliquer davantage; et légiférer rapidement afin de donner de nouveaux pouvoirs à l'appareil de sécurité nationale.

Les évènements de mercredi à Ottawa - le meurtre d'un soldat qui montait la garde au Monument commémoratif de guerre du Canada, suivi d'une fusillade dans le bâtiment principal du Parlement canadien - ont été commis par un individu désorienté, agissant seul. C'est le même type d'individu, un récent converti à l'islam radical, qui était impliqué dans le meurtre, deux jours plus tôt, d'un autre membre des Forces armées canadiennes, qui a été renversé par une voiture alors qu'il marchait dans le stationnement d'un centre d'achats à St-Jean-sur-Richelieu au Québec.

Bad Guys

Les manœuvres maléfiques des rentiers du Golfe

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© Inconnu
« Les Français ne le savent pas, mais nous sommes en guerre contre les Etats Unis, une guerre féroce, une guerre invisible, une guerre sans morts »
Propos attribués à François Mitterrand.


Un royaume du mal qui répand la terreur, l'Arabie Saoudite puisqu'il faut l'appeler par son nom est en train de déstabiliser plusieurs pays rien que par la seule force maléfique de la manne pétrolière. Cette paraphrase de la fable des animaux malades de la peste est là pour donner une idée de la capacité de nuisance des potentats installés dans les temps morts mais qui par leur sacerdoce du mal risquent d'emporter les destins de pays vulnérables. On ne sait toujours pas si elle le fait sur instruction ou si c'est sa volonté délibérée. A l'instar de la diplomatie, la chute programmée des prix du pétrole, s'apparente à « une guerre par d'autres moyens ».

Le scénario saoudien

Comme l'écrit Catherine Gouëset: « Le prix du pétrole a baissé de 25% en quatre mois. Certains pays exportateurs accusent l'Arabie Saoudite, premier exportateur mondial, de manipuler les cours du brut. Avec l'assentiment des États-Unis, ou pas. Le baril de Brent est tombé à 82,60 dollars le baril, la semaine dernière, avant de remonter légèrement. Son niveau le plus faible depuis fin novembre 2010. La brusque baisse des cours du brut ces derniers mois après trois années de stabilité est-elle due aux seuls équilibres du marché? Peut-être pas. Certes, le ralentissement de l'économie mondiale, en particulier en Chine, « l'atelier du monde », contribue à freiner la demande. Certes, avec l'essor de leur production de pétrole de schiste, les États-Unis n'ont plus besoin d'importer l'or noir. Certes, le pétrole libyen et irakien a recommencé à couler abondamment, malgré le désordre au Moyen-Orient. Mais, le prix du pétrole qui s'est stabilisé autour de 110 dollars le baril au début de l'été a perdu 25% en l'espace de quatre mois. Il a atteint son plus bas niveau depuis 2010. »