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Meilleur du Web: Les objectifs prédateurs des pouvoirs européens - L'accord d'Association de l'UE avec l'Ukraine est le prélude à d'autres bains de sang

La signature d'un accord de partenariat commercial et politique entre l'Ukraine, la Georgie, la Moldavie et l'Union européenne (UE) est une nouvelle étape du projet consistant à encercler la Russie sur le plan militaire et économique. Elle ouvre la perspective immédiate d'une escalade de l'offensive militaire déjà menée par le régime de Kiev, soutenu par l'Occident, dans l'Est de l'Ukraine.
Accord association Ukraine Union Européenne
© ReutersJosé Manuel Barroso, Petro Porochenko, Herman Van Rompuy - Les accords d’association et libre échange avec l’Union européenne signés hier par l'Ukraine, la Georgie et la Moldavie, ont non seulement une valeur économique, mais politique et stratégique. La rhétorique pompeuse dont s'est servi Porochenko, « symbole d'une foi et d'une volonté implacable », cache mal les objectifs prédateurs des pouvoirs européens
L'Accord d'association, volet économique d'un accord politique signé en mars à la suite de l'annexion de la Crimée par la Russie, a été signé par le président ukrainien Petro Porochenko. Il devra être ratifié par chaque parlement national de l'Union européenne jusqu'à l'automne. La Géorgie et la Moldavie ont toutes deux signé le volet économique et politique de cet accord.

Sur le plan économique, Moscou s'inquiète de ce que l'accord servira à intensifier l'exportation de produits à bon marché vers la Russie via l'Ukraine, mais sa principale inquiétude est de nature géostratégique et concerne l'intégration de tous les Etats constituant autrefois son 'territoire étranger rapproché' dans un bloc militaire et économique occidental. Porochenko y avait clairement fait allusion en disant que « L'Ukraine mettait l'accent sur son choix souverain en faveur d'une adhésion à l'EU ».

Bomb

Quelle cible après l'Irak ?

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Barack Obama réagit à l’invasion de l’Irak par l’EIIL.
La demande de la Maison-Blanche de disposer de 500 millions de dollars pour soutenir l'« opposition syrienne modérée », alors même que le président Obama l'a qualifiée d'« incapable de renverser le président Assad », a été présentée comme un engagement tardif de Washington en Syrie. Mais pour Thierry Meyssan, ce dispositif n'est pas centré sur la Syrie : les États-Unis installent de vastes armées autour de l'Irak et menacent une troisième cible.

Alors que la ministre de la présidence syrienne, Bouthaïna Chaabane, se trouvait à Moscou, elle fut invitée par le ministère norvégien des Affaires étrangères à participer à un forum international. Comme plus de 170 responsables syriens, Madame Chaabane figure sur la liste des personnalités sous sanctions occidentales, notamment interdites de voyager.

Sur instruction du président el-Assad, Bouthaïna Chaabane se rendit directement à Oslo, sans revenir à Damas. Sur place, elle rencontra les 18 et 19 juin l'ancien président états-unien Jimmy Carter, l'actuel n°2 de l'Onu le diplomate états-unien Jeffrey Feltman, et le directeur de cabinet du président iranien cheikh Hassan Rohani.

Pourquoi donc la Norvège, État membre de l'Otan, a-t-elle pris cette initiative ? Quels messages les États-Unis souhaitaient-ils transmettre ? Que voulaient-ils négocier avec la Syrie ?

TV

Comment les chaines de télé formate l'information


Lors de la manifestation des bonnets rouges samedi 14 juin devant les Préfectures et sous-Préfecture de Bretagne, BFM TV était sur place. Voilà comment la "première chaine d'information de France" fait le boulot...

Ce n'est pas la première fois que BFM TV manipule les informations: souvenez-vous de l'affaire Dangléhant.

Vader

Impérialisme : La BNP rappelée à l'ordre par les États-Unis

BNP
© LP/Thomas SamsonLe siège de la banque BNP Paribas, Boulevard Haussman à Paris (IXè arrondissement)
Le gouvernement de pleutres que nous avons vient de permettre aux Américains de réussir l'un des 50 plus grands vols de son histoire: braquer 8 ou 9 milliards de dollars à la France via la BNP. Eh oui, cela à 98% de chances d'être confirmé dans la semaine. Mais ce n'est pas fini : les pseudos-limiers US ont forcé la banque de lui remettre LA TOTALITE DE SES DOSSIERS de négoce en matières premières avec tous les noms, commissions, etc., (note; ha ha ha) en particulier dans le pétrole. Ainsi la BNP n'aura plus un seul secret pour ses concurrentes, si tant est que la NSA soit passée à côté. Puis ils vont lui interdire de toucher aux dollars américains. Et pour finir, cerise sur le gâteau, Washington a déjà forcé la banque french à virer ses cadres impliqués.

Là on peut dire que Hollande, Sapin et Montebourg se sont couchés et ont, passez-moi l'expression, baissé leur pantalon jusqu'aux chevilles. Bravo le PS, jamais la France n'a été autant humiliée, en effet, depuis la défaite de l'Armée Française en 1940.


Commentaire : Pas sûr que les choses se soient passées sous un gouvernement autre que le PS.


"BNP Paribas and US prosecutors have agreed to broad terms of a deal in which the bank would pay $8 billion to $9 billion and accept other punishment based on what investigators say is evidence the bank intentionally hid $30 billion of financial transactions that violated U.S. sanctions, according to people close to the probe. The dollar-trading ban would last several months, the pair write. President Francois Hollande has said the ban threatens the economic stability of the Eurozone. The New York Department of Financial Services has also demanded the firings of 30 employees said to be involved in the allegedly illicit trades"... Lire ici le Wall Street Journal.

traduction SOTT : BNP Paribas et les procureurs des États-Unis ont convenu dans les grandes lignes d'un accord dans lequel la banque paierait 8 à 9 milliards de $ et accepte d'autres peines sur la base de ce que les enquêteurs disent qu'il y a des preuves que la banque à intentionnellement caché 30 milliards de dollars de transactions financières qui violent les sanctions américaines, selon des personnes proches de l'enquête. L'interdiction de transaction en dollars durerait plusieurs mois. Le président François Hollande a déclaré que l'interdiction menace la stabilité économique de la zone euro. Le Département de New York de services financiers a également demandé l'éviction de 30 employés qui seraient impliqués dans les transactions prétendument illicites


Commentaire : Les transactions « illicites » sont des transactions avec l'Iran notamment et les États-Unis n'en veulent pas.


Die

Obama aurait forcé Hillary Clinton à mentir sur l'affaire Benghazi

Obama Clinton
Dans son dernier livre Blood Feud (La vendetta), le journaliste Edward Klein livre son enquête sur l'inanimité féroce qui oppose les couples Obama et Clinton.

Dans le chapitre sur l'affaire de Benghazi publié le 22 juin dans les pages du New York Post, Klein passe en revue la façon dont Obama a exigé que la secrétaire d'Etat Hillary Clinton désinforme non seulement le peuple américain mais le monde entier.

Le 11 septembre 2012, à 22h, Hillary Clinton, une des personnes les mieux informées sur ce qui venait de se passer, reçoit un coup de fil d'Obama. A cette heure tardive, Mme Clinton savait déjà que l'ambassadeur Chris Stevens et un responsable des communications avaient été tués lors de l'attaque contre le Consulat américain et que des terroristes avaient lancé une attaque aux mortiers contre le bâtiment annexe du consulat occupé par la CIA, une agression qui allait faire perdre la vie à deux autres Américains.

Klein : « Hillary Clinton n'avait aucun doute qu'une attaque terroriste venait d'être lancée contre les Etats-Unis le jour anniversaire du 11 septembre ». Pourtant, quand elle décroche le téléphone, elle découvre qu'Obama a d'autres préoccupations. « A deux mois des élections, il continuait à se vanter qu'il avait mis al Qaïda en fuite. Et si la vérité sur Benghazi était éventée, cet argument ne tenait plus, » affirme Klein.

Commentaire: Sûrement des demies-vérité ou plutôt un semblant d'opposition de la part d'Hillary Clinton pour donner le change. La vérité est sûrement plus complexe que rapportée ici.


Cult

Obama veut financer le terrorisme modéré

obama
© AP/Pablo Martinez MonsivaisBarack Obama à Minneapolis le 26 juin.
Barack Obama veut accorder 500 millions de dollars pour « entraîner et équiper » l'opposition modérée armée en Syrie. Il a fait officiellement la demande du déblocage de cette somme, jeudi 26 juin.

« Ces fonds aideront les Syriens à se défendre, à stabiliser les zones sous contrôle de l'opposition, à faciliter la fourniture de services essentiels, à contrer les menaces terroristes et faciliter les conditions d'un règlement négocié », plaide la présidence américaine, qui s'inquiète de l'influence des extrémistes sunnites de l'Etat islamiste en Irak et au Levant (EIIL) en Syrie et dans l'Irak voisin.

L'octroi de cette aide ne se fera qu'après enquête sur les groupes bénéficiaires, a précisé la Maison Blanche pour calmer les inquiétudes de certains élus qui craignent que du matériel fourni par Washington ne tombe aux mains de groupes djihadistes.

« INITIATIVE DE STABILISATION RÉGIONALE »


En fait le titre devrait être « Initiative de Déstabilisation régionale »


Officiellement, le soutien américain aux rebelles syriens se limitait, depuis le début du conflit en mars 2011, à une aide « non létale » pour un montant total de 287 millions de dollars, même si la CIA participe dans le cadre d'un programme secret à la formation militaire de rebelles modérés en Jordanie.

Commentaire: Financement du terrorisme pour faire tomber la Syrie.


Dollars

Saisie des comptes bancaires : le FMI revient à la charge

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Le Conseil d’administration du FMI
Le quotidien allemand Die Welt rapportait hier que le Fonds monétaire international (FMI) a publié le 22 juin un nouvel appel à se servir dans les comptes bancaires des épargnants pour payer les dettes des Etats (une fois que ceux-ci auront bien entendu renfloué les produits dérivés des banques).

« Le FMI prépare une nouvelle ronde d'expropriation pour les épargnants », titrait Die Welt hier. Le journal décrit l'opération ainsi :
Un plan du Fonds monétaire international prévoit que la réorganisation des dettes sera plus rapide et appliquée de manière plus radicale à l'avenir. Ceux qui seront affectés seront, en premier lieu, les détenteurs d'assurance-vie et les fonds de retraites.
Même si les « experts en obligations de la Société Générale » cités par le quotidien s'avancent en affirmant que « l'on reviendra sur ce document du FMI au cours des dix ans à venir », l'intention n'en n'est pas moins claire. « Le point fondamental est qu'une approche plus flexible sera adoptée. Ceci peut sembler une bonne chose a priori. Mais la conséquence sera qu'à l'avenir les créditeurs seront mis à contribution plus tôt et seront forcés de renoncer à des réclamations. En Europe, cependant, ces créditeurs sont essentiellement des détenteurs de polices d'assurance-vie et autres formes de fonds de retraite. »

Crusader

Déshumanisation - Nestlé planche sur un Nespresso de la « nutrition »

Capsules Nespresso
© where-is-gali - Flickr - C.C
L'Institut de santé de Nestlé travaille à un système à la Nespresso distribuant des éléments nutritifs en fonction des carences et besoins précis de son utilisateur. Nom de code du projet : « Iron man ».

Nestlé a déjà décliné son concept Nespresso, ses machines et ses capsules de café, avec le thé (Spécial T) ou l'alimentation pour bébés (NaturNes). Ses concurrents se sont engouffrés dans la brèche en s'appropriant le système, comme Heineken et son Nespresso de la bière ou même un système de dosettes... pour gel douche (Skinjay).

Des nutriments pour chaque profil

Selon l'agence Bloomberg, la branche nutrition de Nestlé songe à appliquer la méthode Nespresso pour distribuer des micronutriments et vitamines, peut-être sous forme de capsules. Mais l'appareil que ses chercheurs tentent de mettre au point serait aussi capable d'évaluer les carences de chaque utilisateur pour leur proposer un « menu personnalisé ». Nestlé juge que sa solution, encore à un stade de développement peu avancé, serait plus efficace que les compléments alimentaires disponibles dans les pharmacies et parapharmacies, car véritablement adapté au profil de chaque consommateur. Nestlé vient d'ailleurs de signer un partenariat avec l'entreprise américaine Waters corporation pour développer de nouveaux modes d'analyse de sang ou d'urine moins chers et plus précis, et permettant de « monitorer » plusieurs nutriments à la fois, ce qui est actuellement compliqué.


Commentaire : Et c'est pour le bien des populations, sans doute... La connaissance protège, l'ignorance met en danger.


Quinze scientifiques, sur les 110 que compte l'NIHS (Nestlé institute for health sciences), seraient affectés à ce programme, baptisé « Iron man ». L'un des buts de cet institut est, plus largement, d'étudier les effets des apports nutritionnels sur la santé.

Smiley

L'Autriche, pays au cœur de l'Europe, défie ouvertement ses partenaires en se mettant aux côtés de Vladimir Poutine

Pendant que les dirigeants européens examinaient la possibilité d'infliger des sanctions supplémentaires contre la Russie, l'Autriche a déroulé le tapis rouge mardi pour ... Le président russe Vladimir Poutine.
Vladimir Poutine et Heinz Fischer
© Joe Klamar/AFpVladimir Poutine et Heinz Fischer
En marge de cette visite, l'Autriche a signé une vingtaine d'accords de coopération bilatéraux avec la Russie, dans des domaines tels que l'infrastructure, les communications, la médecine, l'innovation...

Mais la société énergétique autrichienne OMV a également signé un accord avec la compagnie gazière russe Gazprom pour confirmer sa participation au projet de construction d'un gazoduc, South Stream. Ce gazoduc de 2.446 km de long permettrait de fournir les pays du cœur de l'Europe en gaz russe, sans passer par l'Ukraine, en proie à de sérieux troubles politiques depuis plusieurs mois. Son tracé traverse la Mer Noire au sud de la Crimée, puis la Bulgarie, la Serbie, la Hongrie et la Slovénie, pour arriver à Baumgarten, en Autriche (voir carte ci-dessous), où le gaz pourra être dispatché sur les autres pays clients du centre de l'Europe, et notamment l'Allemagne.

Cult

En nommant Junker, les gouvernements européens abdiquent leur souveraineté

Alors que la presse européenne s'apprête à saluer la désignation de Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne comme une « avancée démocratique », Thierry Meyssan dénonce le sabordage de la souveraineté des gouvernements européens sous la pression de Washington et la nomination d'un vulgaire espion états-unien.

Junker
Jean-Claude Juncker
C'est un véritable sabordage auquel les gouvernements européens devraient se livrer vendredi 27 juin 2014 : le Conseil des chefs d'État et de gouvernement devrait entériner la nomination de Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne au motif que son parti (le Parti populaire européen) est arrivé en tête des élections au Parlement européen.