Les Maîtres du MondeS


Cowboy Hat

Les Américains estiment que Poutine est plus fort qu'Obama

Image
Le magazine britannique The Economist et l'agence internationale de recherche YouGov ont proposé aux Américains de comparer les qualités de leader de président américain Barack Obama et de son homologue russe Vladimir Poutine.

En conséquence, la grande majorité des répondants, notamment 78 %, ont décerné la victoire au président russe.

Seulement 45 % des répondants considèrent Obama comme politicien fort. Et 55 % de participant du sondage ont déclaré que leur président est « franchement faible ».

Alors que 50 % de répondants croient que les États-Unis ne devraient pas intervenir dans les événements en Ukraine. Et seulement 24 % approuvent les actions d'Obama dans la situation actuelle.

1000 Américains ont participé à cette étude.

Network

Big Brother - Pour Mark Zuckerberg, le gouvernement américain est « une menace pour Internet »

Selon Mark Zuckerberg, président-directeur général de Facebook, réseau social utilisé chaque mois par 1,23 milliard de personnes dans le monde, le gouvernement américain n'en fait pas assez pour rassurer le public sur la liberté et la sécurité sur Internet.
Mark Zuckerberg
© Jonathan Eenst/ReutersMark Zuckerberg, dirigeant de Facebook, en septembre 2013.
«Le gouvernement américain devrait être un champion pour Internet, pas une menace. Il doit être plus transparent sur ce qu'il fait, ou sinon les gens imagineront le pire. (...) J'ai appelé le président Obama pour exprimer ma frustration quant aux dommages créés par le gouvernement pour notre avenir à tous », écrit-il dans un message publié jeudi 13 mars sur sa page Facebook personnelle.

Malheureusement, on dirait qu'il va falloir beaucoup de temps pour une vraie réforme. (...) Internet fonctionne parce que la plupart des gens et des entreprises font la même chose. Nous coopérons pour créer un environnement sûr et rendre l'espace que nous partageons encore meilleur. C'est pourquoi je suis si troublé et si frustré par les rapports répétés sur le comportement du gouvernement américain. Quand nos ingénieurs travaillent sans relâche pour améliorer la sécurité, nous pensons protéger contre des criminels, pas contre notre propre gouvernement. »

Star of David

Le vent tourne contre Israël, en passe de devenir un État paria et isolé

Traduit de l'anglais par Valentin B. pour Info-Palestine

Les troupes israéliennes d’occupation dans une de leurs distractions favorites : le kidnapping de jeunes enfants palestiniens
© Tamar FleishmanLes troupes israéliennes d’occupation dans une de leurs distractions favorites : le kidnapping de jeunes enfants palestiniens

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a rarement été aussi assiégé politiquement. Les difficultés qu'il rencontre reflètent l'incapacité de la droite israélienne à répondre à l'évolution du paysage politique, que ce soit dans la région ou dans le monde.


Les ennuis dont il est question ont pour contexte l'engagement que Netanyahou a pris en 2009, sous la pression considérable du président étasunien nouvellement élu, Barack Obama, pour soutenir la création d'un État palestinien. Netanyahou n'avait jamais souhaité faire cette concession et le regrette depuis.

Le secrétaire d'État John Kerry a exploité cette promesse en imposant les pourparlers de paix actuellement en cours. Netanyahou est aujourd'hui confronté à un « accord-cadre » imminent qui pourrait l'obliger à prendre de nouveaux engagements et à favoriser ainsi un résultat qu'il refuse catégoriquement.

Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, n'apporte aucune aide de son côté. Plutôt que de s'accrocher à ses positions, il propose un hébergement constant. La semaine dernière, Mahmoud Abbas a déclaré au New York Times qu'Israël pourrait prendre cinq ans pour retirer tranquillement ses soldats et ses colons de la vallée du Jourdain, alors qu'il s'agit d'une zone-clé du territoire palestinien. L'État palestinien resterait démilitarisé, tandis que les troupes de l'OTAN pourraient rester « longtemps et partout où elles veulent ».

USA

La CIA, le Sénat et l'effondrement de la démocratie américaine

Image
La critique extraordinaire de la Central Intelligence Agency faite en public mardi par une personne qui pendant longtemps a trouvé des excuses à tout ce que faisait cette agence - Diane Feinstein, présidente de la Commission du Sénat sur les services de renseignements - est une expression de la crise terminale de la démocratie américaine.

Seules les circonstances les plus difficiles ont pu pousser cette démocrate de Californie à faire une déclaration publique sur la CIA qui « pourrait bien avoir violé le principe de séparation des pouvoirs inclus dans la Constitution américaine, » et sur « le Quatrième amendement, la Loi sur les infractions informatiques, ainsi que l'ordonnance 12333, qui interdisent à la CIA de mener des perquisitions ou des surveillances à l'intérieur du pays. »

Feinstein a de toute évidence été poussée à exprimer ses remontrances au sujet de l'espionnage du Sénat par la CIA parce que la CIA a déposé une plainte au ministère de la Justice contre des membres de sa commission, et peut-être des membres du Sénat, au motif qu'ils auraient utilisé sans autorisation des documents classés. Ce fut la culmination de mois d'hésitations sur un imposant rapport sur les tortures de la CIA préparé par le Comité.

Bomb

Guerre secrète entre le Qatar et l'Arabie saoudite

Image
L'explosion qui a dévasté un restaurant turc d'un centre commercial de Doha (Qatar), le 27 février, n'était pas d'origine accidentelle, mais aurait été commanditée par les services secrets saoudiens, apprenons nous de source autorisée.

Selon les médias publics, l'explosion d'un réservoir de gaz sur le toit du restaurant « Istanbul », au Landmark Mall, dans la capitale du Qatar, avait provoqué l'effondrement du toit, tuant 12 personnes et en blessant 32.

Le Qatar aurait répondu à l'Arabie saoudite en organisant un attentat à Riyadh qui a été présenté comme un feu accidentel.

Laptop

Importante vague de cyber-attaques contre la Russie

Image
Les sites internet du Kremlin, du ministère russe des Affaires étrangères, de la Banque centrale et de l'agence publique d'information RIA Novosti ont subi vendredi des cyber-attaques qui en ont interrompu le fonctionnement.

"C'est une attaque DDos sérieuse, qui ne vise pas que le site du Kremlin mais un certain nombre d'autres portails", a indiqué un membre du service de presse du Kremlin cité par Itar-Tass. Il a ajouté qu'il s'agissait de l'attaque la plus puissante depuis la création du site de la présidence russe. Une attaque DDos (déni de service distribué) consiste à submerger un ensemble de serveurs de trafic sans objet pour le saturer et le paralyser.

Le site du ministère des Affaires étrangères n'était pas non plus accessible dans l'après-midi vendredi. La Banque centrale russe a également indiqué avoir été victime d'une cyber-attaque. L'agence publique Ria Novosti a signalé elle aussi une attaque DDos contre son site internet.

Eiffel Tower

Dieudonné : la plainte contre Valls sans suite

La plainte en diffamation déposée par Dieudonné en janvier contre Manuel Valls a récemment été classée sans suite par la Cour de justice de la République (CJR).

En plein bras de fer médiatique avec le ministre de l'Intérieur, Dieudonné avait déposé plainte le 7 janvier devant la CJR, seule instance habilitée à enquêter et juger sur les actes commis par des ministres dans l'exercice de leur fonction. Le polémiste visait des propos tenus par Manuel Valls le 31 décembre 2013 sur RTL.

Le ministre visait la quenelle, geste de ralliement des partisans de Dieudonné, qu'il qualifiait de "geste de haine, un geste antisémite (...) un geste nazi inversé". "L'obsession de ce personnage, c'est la haine du juif", ajoutait Manuel Valls, qui avait donné des instructions aux préfets pour obtenir en justice l'interdiction du spectacle de Dieudonné, condamné pour propos antisémites. Le Conseil d'État avait donné raison au gouvernement en validant l'interdiction de ce spectacle, "Le Mur".

Eye 1

Les desseins machiavéliques de Catherine Ashton et Victoria Nuland

C'est devenu un rituel qui fonctionne à chaque fois : lorsque Washington tente de changer un régime, de mystérieux snipers font leur apparition qui tuent à la fois des forces gouvernementales et des manifestants de son opposition. Puis ils disparaissent et ne sont en principe jamais retrouvés. C'est le cas aujourd'hui en Syrie, en Ukraine et au Venezuela. En Syrie, les événements de Deraa ont dressé, durant une année, une partie de la population contre son gouvernement. Au Venezuela, les légistes ont prouvé que les tireurs étaient les mêmes des deux côtés et la contestation s'essouffle. En Ukraine, des interceptions téléphoniques et les réactions qu'elles suscitent ne laissent guère de doutes, observe Wayne Madsen.

Image
Après la révélation au grand public des conversations téléphoniques interceptées, le voile est levé sur les desseins secrets pour l'Ukraine des deux va-t-en guerre de la gent féminine qui servent de figures de proue à la politique étrangère de l'Occident : Victoria Nuland, secrétaire d'État adjointe des USA, déléguée aux Affaires européennes et eurasiennes, et Catherine Ashton, Représentante officielle de l'Union européenne et autrefois propagandiste de premier plan de la Campagne pour le Désarmement nucléaire menée en Grande-Bretagne. Catherine Ashton, dont la conversation téléphonique avec Urmas Paet, le ministre estonien des Affaires étrangères, fut la seconde à être divulguée, détient depuis le premier décembre 2009 le titre ronflant de Haut-Représentant pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité de l'Union européenne, et, depuis 1999, date de son accession à la chambre des Lords, le dérisoire et très féodal titre de baronne Ashton de Upholland.

Quenelle - Golden

Sarkozy, le retour du refoulé

Image
© Lionel Cironneau/AP/SIPA
L'éventuel retour de Sarkozy est gravement hypothéqué par les affaires auxquelles son nom est mêlé...

Il ne tient plus en place. Atteint à la fois du syndrome du président vaincu et d'une grave rechute de la danse de Saint -Guy, l'ex-président se déploie tous azimuts. De remise de décoration en concert de charité, de meeting municipal - quitte à plomber encore plus la candidature de son amie NKM - en conférences lucratives, Nicolas Sarkozy a retrouvé son rôle de prédilection : M. Je-suis-partout.

Il est temps pour lui de réaliser que [I]«toutes les situations capitales de la vie sont [...] sans retour»[/I], comme l'écrit Milan Kundera.

Méthodiquement, Sarkozy développe, depuis plusieurs mois, une stratégie de communication destinée à faire croire qu'il revient en politique, ce que relaie avec avidité une certaine presse complaisante. Or, cette ambition s'avère illusoire.

Quenelle

De George W Bush à BHL : élucubrations sur la folie en politique

Image
Vous avez sans doute vu les images d'un BHL survolté, perché sur une tribune place Maïdan à Kiev et haranguant une foule nombreuse venue écouter notre Savonarole de l'Occident démocratique pour louer la démocratie et ses valeurs tout en disant le plus de mal possible de Vladimir Poutine. Pour BHL, la Russie est depuis des années l'axe du mal. Pour GW Bush, l'axe du mal était constitué des mouvements islamiques extrêmes et de quelques Etats désignés comme voyous, dont l'Irak qui maintenant, est toujours aux mains de voyous mais sans l'Etat. C'est un premier point de convergence entre ces deux personnages qui présentent un autre trait de caractère qu'on peut qualifier de « folie messianique ».

GW Bush et BHL, comme bien d'autres, se sentent investis d'une mission qui tire sa légitimité de l'universel ou parfois d'une improbable loi divine. Ce qui, traduit en langage occidental, signifie valeurs occidentales. Ce trait de caractère n'est pas inattendu chez un chef politique mais on s'interroge sur le chemin parcouru par BHL, qui l'a conduit de Ulm à la guerre planétaire. Un point de départ commun à bien des intellectuels. Etudes à Normale, voyages dans le monde, fréquentation des milieux germanopratins, quelques essais agrémentés de notoriété médiatique et d'une sévère critique d'universitaires avertis, y compris Sollers, une vie sentimentale agitée et calquée sur le nouveau désordre amoureux de ses compères Bruckner et Finkielkraut, un refus d'aller s'enterrer à l'Université et un passage à la direction d'un journal culturel et puis d'autres livres avec au passage un roman primé mais pas le Goncourt, ce qui sans doute contraria les desseins mégalopathiques de notre premier nouveau philosophe, comme il y a un premier ministre.