Enfant de la SociétéS


Stormtrooper

Attaque chimique en Syrie en 2015 : les « casques blancs » ont « sauvé » un enfant déjà mort au moment du tournage

L'ONG Casques Blancs, qui présente régulièrement des vidéos montrant toutes les atrocités des attaques chimiques en Syrie, a été de nouveau discréditée par un groupe d'experts indépendants, qui se sont penché sur ses opérations de sauvetage effectuées dans la province d'Idlib en 2015.
White Helmets
© InconnuLes « casques blancs » en « action »...
L'ONG Swedish Doctors for Human Rights (SWEDHR) a publié une déclaration selon laquelle les opérations de sauvetage de l'ONG Casques Blancs, qui auraient été filmées dans la foulée d'attaques chimiques en Syrie, constituaient un « fake » et qu'elles avaient été effectuées sur un enfant déjà mort.



Les Casques Blancs, rappelle SWEDHR, ont publié le 13 février 2017 un rapport concernant des attaques chimiques « suspectes » survenues par le passé dans la ville syrienne d'Alep et y ont également exposé des détails de l'attaque chimique à Sarmin dans la province d'Idlib, dont l'ONG a fait part le 15 avril 2015.

Une vidéo montrant les conséquences de cette attaque a été par la suite présentée à la communauté mondiale et a même valu un Oscar à l'organisation en 2017, poursuit SWEDHR, qui s'est de son côté chargée d'envoyer la vidéo en question à un expert en la matière en vue d'analyses ultérieures.

TV

François Asselineau réagit au bombardement d'Idlib sur le plateau de LCI

Asselineau
Le président de l'UPR et candidat à l'élection présidentielle était l'invité de Marie-Aline MELIYI‏ sur LCI le 7 avril 2017, de 13h30 à 14h.


Beaker

Glyphosate du matin, chagrin


Commentaire: Les médias s'emploient à nous intoxiquer très efficacement l'esprit ; les industriels, eux, complètent le sale boulot et s'occupent de notre santé en s'appliquant, très efficacement aussi, à la détruire. Ou l'on apprend, donc, que notre environnement est tellement saturé en glyphosate, que nos reins travaillent dorénavant la nuit, tant qu'ils le peuvent encore, pour nous proposer une urine du matin riche en désherbant. Mais inutile de faire double emploi en allant pisser dans son jardin : le round-up présent dans l'air et l'eau de pluie s'y trouve déjà. Mieux vaut rester sur ses toilettes et continuer à participer convenablement à la contamination généralisée des eaux de surfaces, qui d'une manière ou d'une autre, finissent immanquablement par remplir les verres que nous buvons.

On le voit donc, les criminels ne sont pas seulement ceux qui tiennent une arme à la main en allant tuer des populations innocentes à l'autre bout du monde, non, non. Il y a aussi tous ces grands groupes agro-chimiques qui empoisonnent notre planète ; il y a ces hommes politiques qui permettent à ces derniers de prospérer ; il y a ces scientifiques sans conscience aux inventions toujours plus destructrices. Pour prendre la mesure du phénomène, une longue liste :

Manifestation contre le glyphosate
© OLIVIER HOSLET/EPA/Newscom/MaxPPPManifestation contre le glyphosate, à Bruxelles le 3 février 2017
Générations Futures a fait analyser les urines matinales de personnes des deux sexes, habitant en ville ou à la campagne. Résultats : 100% des échantillons contiennent des résidus de cet herbicide classé cancérigène probable par le Centre international de recherche sur le cancer.

La substance est classée "cancérogène probable" par une agence de l'ONU. Des résidus de glyphosate ont été retrouvés dans les urines d'un échantillon de 30 personnes, indique jeudi l'ONG Générations Futures qui a fait réaliser les tests. L'association a fait analyser les urines matinales de personnes des deux sexes, âgées de 8 à 60 ans, habitant en ville ou à la campagne, à l'alimentation variable (biologique ou non, végétarienne ou non). Parmi elles figurent des personnalités comme l'ex-ministre de l'Ecologie Delphine Batho, la chanteuse Emily Loizeau, l'animatrice de radio Charline Vanhoenacker, l'humoriste Alex Visorek.

Health

Suède : La police qualifie d'attentat l'accident à Stockholm

Plusieurs personnes sont mortes lors d'un accident ce vendredi à Stockholm. La police suédoise a qualifié cet accident d'attentat. L'accident qui a fait de nombreux blessés et a coûté la vie à au moins deux personnes dans la capitale suédoise est qualifié d'attentat selon Stefan Löfven, Premier ministre du pays. « Tout indique qu'il s'agit bien d'une attaque terroriste », a-t-il indiqué.

Suede
© REUTERS/ TT News Agency/Andreas SchymanUn camion fonce sur la foule dans une rue de Stockholm
Selon le journal Aftonbladet, la police aurait reçu des messages sur des tirs dans le quartier où l'accident s'est produit, cependant ces informations n'ont pas encore été confirmées.

Bomb

Macron-ique de guerre : intervention militaire en Syrie nous dit Manu


Commentaire: C'est qu'il est réactif le Macron : il propose déjà une solution, la guerre, en réponse à ce qui n'est qu'une évidente provocation. Pas vraiment surprenant, non ; les allégeances de Monsieur Vide sont encore plus manifestes et nous informent, avec son désir de rétablir le service militaire obligatoire, vers quoi nous nous orientons si notre ami des banquiers devient président : ingérence, assassinat, guerre et spoliation à l'étranger. Ah, si seulement ceux qui clament leur désir de guerre étaient les premiers à prendre les armes pour la faire eux-même...

Macron
© afp.com/Lionel BONAVENTURE
Le candidat à l'élection présidentielle s'est dit ce jeudi favorable à une intervention militaire en Syrie, après l'attaque chimique présumée qui a fait au moins 86 morts dans la province d'Idleb, si la responsabilité du régime de Bachar el-Assad était établie.

Invité de L'Emission Politique, Emmanuel Macron s'est déclaré ce jeudi sur France 2 favorable à une "intervention militaire" en Syrie, sous l'égide de l'ONU, après l'attaque chimique présumée qui a touché la petite ville de Khan Cheikhoun et causé la mort de 86 personnes. Le candidat à l'élection présidentielle juge qu'une "intervention internationale sous l'égide des Nations unies" est indispensable, si la responsabilité du régime syrien était établie dans ce drame. "Si ces faits sont confirmés, il est indispensable d'agir fortement", a indiqué le fondateur d'En Marche!, à 17 jours du premier tour de l'élection présidentielle.

Arrow Down

« C'est du vide » : une partie du public quitte désabusée le meeting d'Emmanuel Macron à Marseille

Emmanuel Macron French independent presidential candidate
© REUTERS/ Benoit Tessier
Le rendez-vous marseillais du candidat d'En Marche ! n'a pas été un long fleuve tranquille. Les journalistes de l'émission «C à vous» ont été ébahis par les commentaires des anonymes qui quittaient le meeting, bien avant son terme.


Le meeting d'Emmanuel Macron à Marseille le 1er avril n'a pas plu à tout le monde. Et ce n'est pas seulement le ton criard du candidat d'En Marche ! ni ses expressions qui ont fait fuir une partie de son auditoire.

Un reporter de l'émission C à vous sur France 5 a interpellé les personnes qui vidaient les gradins au fur et à mesure pour leur demander les raisons de leur départ soudain. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le micro-trottoir organisé par le journaliste du service public ne montre pas le candidat à la présidentielle sous son meilleur jour.

«C'est très ennuyeux», se plaint l'un d'eux, expliquant que l'ancien ministre de l'Economie ne fait que lire le fascicule distribué à l'entrée. «Je voudrais une vision pour le pays, quand même».

Oscar

Oups ! Quand Laurence Ferrari et Nicolas Dupont-Aignan se retrouvent à faire de la pub pour Asselineau

Laurence Ferrari et Nicolas Dupont-Aignan
Personnellement, je ne sais pas quel score va faire Asselineau mais je suis assez stupéfait de voir que les sondages officiels contrastent singulièrement avec la réalité sur le terrain. Autant le sondage citoyen lancé il y a une semaine parait bieeeeenn trop optimiste avec Asselineau élu président dès le premier tour avec 50.2% devant Le Pen à 21,8% (et Macron loin derrière à 2,8%) autant les 0,5% que certains sondages lui prêtent paraissent bien peu probables également.

Depuis des semaines, de nombreux médias s'étant vus obligés d'inviter le candidat Asselineau dans leurs émissions se sont relayés pour lui tailler un costard en direct, on nous annonce des scores microscopiques...et pourtant, dans la rue, le premier commerçant à qui le duo demande son avis compte voter Asselineau. Vous avouerez que, statistiquement, c'est quand même hautement improbable comme situation pour un candidat que les médias annoncent aussi marginal.

Snakes in Suits

Xyloglossie macronistique


Commentaire: Macron ensorcelle, avec sa parole, sa jeunesse, sa conviction, son sourire. Les ficelles sont grosses mais cela fonctionne : la population, toujours plus méfiante à l'encontre des hommes politiques, a envie de nouveauté, de changement, d'honnêteté ; ce que semble pouvoir lui offrir notre ami préféré des banquiers et des sondés, avec son bagout, ses jolis costumes et sa mère au bras. Mais vouloir trouver une solution aux problèmes que nous posent les élites en amenant au pouvoir un de ses plus parfaits représentants, c'est avoir l'assurance de constater que rien ne changera, que tout empirera : Merci à lui, pour la révision des "indispensables" :

macron rit
© Inconnu
Et si la rhétorique vide du golden boy était entièrement pompée dans le lexique de la pub bancaire ?

Des millions de Français ont regardé le débat télévisé réunissant cinq des onze candidats à la présidentielle. Ils ont tous constaté la vacuité du verbe de l'un d'eux : Emmanuel Macron. Et pourtant, des sondages flatteurs le plaçaient en tête pour sa force de conviction. Comment peut-on absorber la promesse de diriger la France dans un tel néant verbal ? Comment réussit-on à placer des contradicteurs aussi chevronnés dans une orbite sémantique aussi lâche ? Seule Marine Le Pen a osé extraire ce constat de la torpeur ambiante. Est-ce seulement parce qu'il est jeune qu'une majorité de Français avale ses incantations fictives comme des sucreries ? Qu'elle se pâme de ses périphrases comme la poésie d'une nouvelle fonction Smartphone ? Qu'elle adule une pensée absente de sa parole et qui se tapirait dans un faciès enjôleur ? Macron serait-il un thaumaturge 2.0 lorsqu'il lance ses « je vous aime » contrefaisants d'un vieux tube de Julien Clerc ?

Newspaper

Saint-Pétersbourg et médias : l'inégalité face à la terreur

Une fois n'est pas coutume, nos homologues occidentaux nous ont rappelé qu'il existe en ce bas monde de bons et de mauvais complots. Au lendemain de l'explosion qui a entraîné la mort de 14 personnes, et blessé une soixantaine d'autres, dans le métro de Saint-Pétersbourg, plusieurs médias ont fait part de leurs réserves quant à l'origine de l'explosion ou encore de leurs craintes quant aux conséquences qu'un énième tour de vise du « régime » de Vladimir Poutine pourrait avoir pour l'opposition.

medias
© Sputnik / Aleksandre Tarasenko
Depuis hier, si la plupart des médias ont présenté de manière factuelle les faits, relayant les condamnations et messages d'empathie des responsables politiques français en campagne, d'autres ont poussé leur sens critique un peu plus loin, comme Slate, qui se pose la question « Quelles leçons Vladimir Poutine tirera-t-il des explosions dans le métro de Saint-Pétersbourg ? ». Pour le journal en ligne américain — qui ne manque pas de rappeler le prix particulièrement lourd payé par la population russe depuis le milieu des années 90 en termes d'attentats — c'est l'opposition interne en Russie qui risquerait fort d'en faire les frais, qui plus après plusieurs manifestations anticorruptions particulièrement relayées dans les médias occidentaux.

Des médias critiques vis-à-vis de la posture officielle, en cela il n'y a rien à redire, voilà justement une qualité qu'on attend de ceux qui se targuent d'être le quatrième pouvoir et même parfois encore d'être indépendants. Néanmoins, on s'étonne que celle-ci ne s'exprime que dans certains cas de figure, tout comme Ingrid Riocreux, agrégée de lettres modernes et docteur de l'Université Paris-Sorbonne, auteur de La Langue des médias : Destruction du langage et fabrication du consentement (Editions du Toucan, mars 2016):


« Ce qu'on peut constater c'est une forme de présomption de manipulation à géométrie variable qui est tout simplement liée à une grille de lecture préconçue des événements et qui est défavorable — par principe — à Vladimir Poutine. »

Commentaire: Lire aussi :


Propaganda

Pensée dominante des médias, destruction du langage et fabrication du consentement


Commentaire : Le langage pauvre, abêtissant et mensonger du journalisme moderne agit sur nous comme un vrai sortilège : sa force est celle d'une répétition hypnotique et assurée. Et l'on finit par croire que ce que nous entendons dépeint la réalité, que les opinions que nous émettons sont bien les nôtres. Pour se dépolluer de l'intoxication médiatique, celle qui semblerait presque pouvoir remplacer notre conscience par un ersatz de conscience, on pourra prendre connaissance des processus et des techniques de propagande et de désinformation : En conclusion de son ouvrage évoqué dans l'article ci-dessous, Ingrid Riocreux écrit ceci :
La classe dominante considère qu'il est plus facile de garder sous contrôle une société d'idiots que de gouverner un peuple intelligent. Mauvais calcul. Car les masses abêties, illettrées et incultes ne restent pourtant pas amorphes. Quand on les a privées des lots et de la maîtrise du langage, il ne leur reste rien comme moyen d'expression - pire, comme mode de pensée - que la violence. L'erreur de nos oligarques réside dans le fait de croire qu'une société d'abrutis est un troupeau bêlant, docile et calme, alors que c'est une meute d'individus féroces, en guerre perpétuelle les uns contre les autres (...) L'illettrisme entraîne la violence, et l'insécurité appelle la tyrannie. Le système qui, par son œuvre éducatrice (scolaire et médiatique), se targuait d'engendrer des personnes libres et responsables, pétries des idéaux les plus nobles, s'écroulera donc sous les coups de ce qu'il a lui-même produit, en réalité : un gibier de dictature.
On pourra préciser que la classe dirigeante tire aussi profit de la violence, même si celle-ci est difficilement contrôlable : n'est-elle pas le prétexte parfait à une utilisation accrue de cette même violence, et cette fois-ci à l'égard de tous ? L'intelligence du peuple est bien plus dangereuse : elle seule permet de remettre en cause fondamentalement la légitimité du pouvoir acquis et exercé par une minorité, au détriment de la majorité.


media propagande
© Inconnu
Agrégée de lettres et maître de conférences à l'Université, Ingrid Riocreux a jeté un pavé dans la mare médiatique avec cet essai passionnant. Selon elle, les médias décryptent, analysent et orientent l'actualité selon un canevas idéologique. Le propos est dense, corrosif et brillant. Ingrid Riocreux nous explique plus en détails en quoi les enjeux manichéens voulus par une certaine partie de la presse ouvre un débat profond sur la démocratie et le libre arbitre.

Qu'est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre, Ingrid Riocreux ? Y-a-t-il un événement en particulier qui a déclenché l'envie de vous exprimer sur ce sujet ?

J'ai commencé à écrire ce livre quand je donnais des cours de rhétorique à de futurs journalistes, à la Sorbonne.
Comme je voulais rendre mon propos le plus concret possible, j'ai décidé de prendre des exemples dans l'actualité et je me suis aperçue qu'il existait une véritable langue des médias, une manière de parler propre aux journalistes, avec ses formules toutes faites, sa syntaxe, et ses mots porteurs d'un pré-pensé qui conditionne notre compréhension du monde.
Cela dit, bien avant d'entreprendre l'écriture de ce livre, il y a bien un événement qui a représenté pour moi une prise de conscience de la puissance de conditionnement des médias. J'appartiens à ce qu'on a appelé la « génération 21 avril ». En 2002, j'étais en classe de première. A la maison, nous n'avions pas la télévision et je ne m'intéressais pas du tout à l'actualité. Or, quand Jean-Marie Le Pen s'est retrouvé au second tour, j'ai vu mes camarades devenir dingues ! Ils pleuraient, ils accusaient ceux qui ne venaient pas aux manifs d'être des complices du fascisme. Comme ils savaient que je n'avais pas la télé, ils se sentaient investis d'une mission à mon égard et m'expliquaient « Le Pen, il est comme Hitler ! ». Or, déjà au collège, les copines avaient essayé de m'expliquer la guerre du Kosovo comme ça : « Tu dois comprendre que Milosevic, il est comme Hitler ! ». Le caractère systématique, abusif et abêtissant de la nazification médiatique m'est apparu à travers le discours des autres, bien avant que je me mette à suivre l'actualité. Et cela m'a vaccinée à vie !