Statistiques biaisées, études frauduleuses, grande panique... Patrice Gibertie, professeur agrégé d'histoire, aujourd'hui à la retraite, n'a pas sa langue dans sa poche. Il chronique régulièrement toute la gestion sanitaire sur
son blog ; le voici sur notre plateau, pour revenir sur 18 mois de crise et partager son analyse.
© Inconnu
Le délire scientisteAu commencement de la crise, Patrice Gibertie observe et cherche à comprendre cette situation nouvelle. Il écoute les professeurs Raoult et Perrone, qui à cette époque n'étaient pas encore censurés par les médias. Soucieux de soigner et de guérir leurs patients avec des traitements précoces, leur calme leur avait valu d'être classés parmi les médecins rassuristes avant d'être censurés et traités de complotistes.
C'est à la lecture d'articles scientifiques que le doute s'installe sur la narration officielle. Notant les différences qui existent entre le récit des médias qui alimentent la peur, et la littérature scientifique ou le vécu des malades, l'historien repense à des situations analogues et à ce que disait son professeur Jean Delumeau lorsqu'il parlait de « théologie de la peur » pour évoquer la démonologie du XVe et XVIe siècle, une époque où, au nom de cette théologie, on pourchassait les sorcières et les croyances.
Commentaire: Patrice Gibertie est agrégé d'histoire, professeur de chaire supérieure en géopolitique et histoire économique. Il a également enseigné en classes préparatoires, fondé et dirigé les CPGE du Lycée Notre Dame du Grandchamp à Versailles, et a été chargé de cours à l'université de Bordeaux III.
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