Une enquête sur l'origine du Christianisme
© Inconnu
Jules César, fils de Vénus et fondateur de l'empire romain, a été élevé après sa mort tragique au statut de dieu de l'empire :
Divus Iulius (Julius ci-après). Son culte disparaît quand le christianisme surgit.
Jésus Christ, fils de Dieu et auteur du christianisme, paraît subitement au deuxième siècle avec son culte. Aucun historien ne fait état de son existence, qui reste à ce jour douteuse, avant cette période.
Une figure historique sans culte, un culte sans figure historique, une asymétrie complémentaire frappante. Jésus serait-il la forme sous laquelle l'histoire nous a transmis Divus Julius ?L'Évangile se rapporterait-il à la vie de César comme les églises chrétiennes aux anciens temples sur les fondements desquels elles ont été bâties ?
Les erreurs des copistes et l'évolution de l'iconographie sont détectés et visualisés ; l'Évangile se révèle être l'histoire de la guerre civile romaine, une mutation des
Historiae d'Asinius Pollion.
La question traitée est la suivante :Jésus est-il
Divus Julius ? (Jésus est-il
Divus Julius, le César déifié, tel que la tradition nous l'a transmis ?
A - Les images que l'iconographie de César nous présente ne recouvrent pas l'image que nous nous faisons de lui.Dans notre tête Jules César est un guerrier et un dictateur. Sur ses représentations authentiques cependant (statues et monnaies) on voit surtout apparaître l'aspect de la clémence, la proverbiale
clementia Caesaris. Surtout la tête de statue conservée au Musée Torlonia présente étonnamment les traits et l'expression de Jésus dans une
pietà. Même la couronne qu'il porte, le plus souvent la
couronne de chêne du Soter, correspond par sa forme et sa signification à la
couronne d'épines du Sauveur.
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The Gospel of Caesar