Traduit de l'anglais par Frank Nadaud & M.A. Persinger © Inconnu
Résumé : La neuroscience contemporaine suggère l'existence d'algorithmes fondamentaux par lesquels toute transduction sensorielle est traduite dans le code intrinsèque spécifique au cerveau.
La stimulation directe de ces codes dans les cortex temporel ou lymbique humains par
l'application de signaux électromagnétiques pourrait requérir des niveaux d'énergie à la portée tant de l'activité géomagnétique que
des réseaux de télécommunications contemporains. Un processus couplé avec l'étroite bande de température du cerveau
permettrait d'affecter tous les cerveaux humains normaux avec un sous harmonique dont la fréquence au environs de 10 Hz ne varierait que de 0,1 Hz. [
Vous avez bien lu : La stimulation directe (...) par l'application de signaux électromagnétiques pourrait requérir des niveaux d'énergie à la portée (...) des réseaux de télécommunications contemporains. Conservez bien ceci en mémoire car c'est là tout l'enjeu de cette recherche.]
L'étude des algorithmes par lesquels tous les cerveaux humains fonctionnent peut être considérée comme un thème central de la neuroscience moderne. Bien que des différences individuelles soient attendues pour accommoder l'essentiel de la variance de toute mesure neurocomportementale spécifique, il devrait exister des configurations d'information et de structures basiques dans le cerveau. Elles seraient déterminées par le génome humain, c'est-àdire, qu'elles seraient spécifiques aux espèces, et devraient contribuer à, ou serviraient de substrat sur lequel tous les phénomènes qui affectent les mesures neurocomportementales sont surimposées.
Une extrapolation logique à une base neurophysique de la conscience est que toutes les expériences doivent exister en tant que corrélats de séquences de matrices électromagnétiques complexes mais déterminées. Elles contrôleraient le thème de la mise en forme de la cognition et de l'affect tandis que la myriade possible d'ensembles de séries de variations aléatoire du «
bruit » dans ces matrices pourraient potentiellement différencier les cerveaux individuels. L'identification de ces séquences pourrait aussi permettre l'accès direct aux processus neuro-cognitifs les plus complexes associés au sens du soi, la conscience humaine et l'agrégat des représentations de l'expérience (mémoire épisodique) qui définie l'individu dans son cerveau (Squire, 1987).
Commentaire: Système 1/Système 2 : les deux vitesses de la pensée