Les Maîtres du MondeS


Better Earth

Inde et OCS, prémisse de changements majeurs des équilibres mondiaux?

Traduction: JFG-QuestionsCritiques

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Avec Pékin qui repense de fond en comble l'admission de l'Inde en tant que membre à part entière de l'Organisation de coopération de Shanghai, les plaques tectoniques de la géopolitique d'un énorme pan de la planète, s'étendant de l'Asie-Pacifique à l'Asie occidentale, se déplacent spectaculairement.

A première vue, la Chine a été jusqu'à présent réticente à l'admission de l'Inde en tant que membre à part entière de l'Organisation de la Coopération de Shanghai (OCS).

Selon les dernières informations, Pékin aurait revu sa position de fond en comble.

Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OCS, jeudi dernier à Douchanbe, au Tadjikistan, il a été décidé que le groupe invitera officiellement l'Inde, le Pakistan, l'Iran et la Mongolie, en tant que membres, lors du prochain sommet de l'OCS en septembre prochain.

On peut être sûr que la Russie s'en réjouira. Un expert à Moscou a rapidement estimé que l'admission de l'Inde dans l'OCS ouvrira la voie au groupe pour qu'il tienne bon en tant que « centre de pouvoir de la politique mondiale ».

Better Earth

Meilleur du Web: Le début du basculement du monde

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L’Organisation de coopération de Shanghai représentera, à partir de son élargissement probable en septembre 2014, 40 % de la population mondiale
L'agression des Anglo-Saxons contre la Russie prend la forme d'une guerre financière et économique. Cependant Moscou se prépare aux hostilités armées en développant l'autarcie de son agriculture et en multipliant ses alliances. Pour Thierry Meyssan, après la création du califat au Levant, Washington devrait abattre une nouvelle carte en septembre à Saint-Petersbourg. La capacité de la Russie à préserver sa stabilité intérieure déterminera alors la suite des événements.

L'offensive menée par les Anglos-Saxons (États-Unis, Royaume-Uni et Israël) pour dominer le monde se poursuit sur deux lignes simultanées : à la fois la création du « Moyen-Orient élargi » (Greater Middle East) en attaquant simultanément l'Irak, la Syrie, le Liban et la Palestine, et la séparation de la Russie de l'Union européenne à travers la crise qu'ils ont organisée en Ukraine.

Dans cette course de vitesse, il semble que Washington veuille imposer le dollar comme monnaie unique sur le marché du gaz, la source d'énergie du XXIe siècle, à la manière dont il l'a imposé sur le marché du pétrole [1].

Les médias occidentaux ne couvrent presque pas la guerre du Donbass et leur population ignore l'ampleur des combats, la présence des militaires US, le nombre des victimes civiles, la vague des réfugiés. Les médias occidentaux traitent par contre avec retard les événements au Maghreb et au Levant, mais en les présentant soit comme la résultante d'un prétendu « printemps arabe » (c'est-à-dire, en pratique, d'une prise de pouvoir par les Frères musulmans), soit comme l'effet destructeur d'une civilisation violente en soi. Plus que jamais, il serait nécessaire de venir en aide à des arabes incapables de vivre paisiblement en l'absence de colons occidentaux.

Star of David

SOTT Focus: Le sophisme du « juste milieu » à Gaza

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J'ai eu une discussion récemment sur Facebook concernant le conflit à Gaza. Je postais à propos des abus horrifiques d'Israël, il ripostait avec les abus supposes égaux du Hamas. Après avoir échangé nos idées quelque temps, j'en vins à voir où notre différence d'opinions se situait réellement. Vous voyez, fondamentalement, tous deux nous voyons les choses du même côté - la guerre est ridicule et les atrocités de ce conflit sont totalement inexcusables. Tuer des enfants ou des civils est complètement psychopathique. Nous voulons tous deux une fin à ce conflit. Et pourtant, nous débattions.

Là où mon ami s'était raccroché fut que l'article que j'avais posté n'était pas « équitable ». Il en appelait à Israël pour crimes de guerre, violations des droits de l'homme et autres choses équivalentes, mais il ne citait aucune des horribles choses équivalentes que le Hamas avait faites. L'argument familier du « bouclier humain » fut évoqué au passage, comme on pouvait le prévoir.

D'autre part, cette position est vraiment révélatrice de quelqu'un qui n'est pas correctement informé et fait confiance aux médias populaires pour l'information. En d'autres mots, c'est la position sioniste, que les deux parties sont également en cause et que la situation est « compliquée », et qu'Israël a le droit de se défendre (contre ses prisonniers, apparemment).

Snakes in Suits

Dénis de réalité et dissonances cognitives de nos dirigeants malades

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© Inconnu
Comment peut-on nier l'évidence ? En étudiant les mécanismes de dissonance cognitive, Leon Festinger a élucidé ce mystère [1]. En s'attachant aux communautés millénaristes annonciatrices de la fin du monde, lesquelles refusaient d'admettre - sinon sur un calcul - s'être trompées lorsqu'elle n'advenait pas, il pointait des individus auxquels on attribue au moins un soupçon de folie [2]. Son analyse des dénis de réalité conservait un parfum d'irrationalité finalement rassurant. Il faut cependant convenir que la défense opposée par l'homme de foi à la réalité qui le dément s'applique très généralement à l'homme politique : « Supposons qu'un individu croit de tout cœur à quelque chose. Supposons aussi qu'il est engagé et a commis au nom de cette conviction des actes irréversibles. Supposons enfin qu'on lui fournisse la preuve incontestable et sans équivoque du caractère erroné de sa croyance. Que se passe-t-il bien souvent ? Non seulement l'individu ne sera pas ébranlé mais il en sortira plus convaincu que jamais de la "vérité" de sa foi. Peut-être ira-t-il jusqu'à montrer une ardeur nouvelle à convaincre et à convertir des profanes [3]. »

Commentaire: On ne le répétera jamais assez : la plupart des hommes politiques de haut niveau sont d'authentiques malades mentaux.
Il ne s'agit pas là d'une boutade, et l'on comprendra mieux le phénomène en lisant ce très bon livre, aux éditions Pilule Rouge :

- La ponérologie politique : étude de la genèse du mal, appliqué à des fins politiques

Pour mieux prendre conscience de l'ampleur du phénomène, on peut également lire les articles suivants :

- Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société
- Déconstruire les mythes sur les psychopathes : que sont-ils réellement ?
- La « novlangue » des psychopathes qui n'utilisent pas les mots de la même façon que nous
- Si le pervers narcissique m'était « compté » ou la fabrique des imposteurs - Comment le paradoxe de l'idéologie néolibérale influence nos personnalités
- Le loup de Wall Street change d'habit
- Anomalie dans une structure cérébrale chez les narcissiques pathologiques
- Totalitarisme inversé


Gold Coins

Mecanisme de la dette publique, néoliberalisme et pouvoir de classe

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© Inconnu
Une des forces de l'argument du remboursement de la dette publique est l'apparente neutralité de la mesure. Rembourser la dette n'est qu'une question comptable dépourvue de tout agenda caché. « Il nous faut rembourser la dette car un État ne peut vivre au delà de ses moyens ». Imparable comme position. Pourtant, en creusant un peu, il est clair que l'analyse comptable permet d'occulter une vision en termes de classe, pourtant au cœur de la gestion de la dette telle qu'elle se fait depuis plusieurs décennies. Si l'utilisation de la dette comme moyen de domination n'est pas neuve |1|, les années 70 et le ralentissement de l'économie dans les pays du premier monde vont voir l'argument du remboursement de la dette être utilisé par les grandes puissances, avec un double objectif rapidement atteint : la mainmise sur les territoires nouvellement indépendants (le tiers monde) et la restauration du pouvoir de classe dans les économies dites du premier monde. Cet élément marque en quelque sorte les débuts d'une époque qui se prolonge jusqu'à aujourd'hui.

Commentaire: En rapport avec l'article :

- Crise financière : comment des « fonds vautours » commencent à attaquer l'Europe
- Doctrine Drago : une solution contre les fonds vautours et l'esclavage de la dette
- Les fonds vautours qui dépècent l'Argentine se jettent sur l'Espagne


Che Guevara

La Palestine ne retirera pas sa plainte contre les crimes de guerre israéliens

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© InconnuLe ministre palestinien de la Justice Salim Al-Saqqa
Le ministre palestinien de la Justice Salim Al-Saqqa a affirmé que la plainte palestinienne devant la Cour pénale internationale contre les crimes de guerre israéliens ne serait pas retirée, a rapporté le journal palestinien Al-Resalah samedi. Plusieurs sources ont indiqué vendredi que sous la pression internationale, le président de l'Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas avait retiré la plainte.

Al-Saqqa a reconnu qu'une pression internationale et régionale s'exerçait sur l'AP pour qu'elle retire la plainte. Il n'a nommé aucun des organes qui exercent cette pression, mais il a affirmé que la plainte était toujours "active".


Il a dit être la seule personne "autorisée" à traiter la plainte et qu'il ne l'a pas "retirée". "Je ne la retirerai pas," a-t-il souligné.

Le ministre a dit que l'AP avait engagé une plainte devant la Procureure de la CPI Fatou Bensouda grâce au célèbre avocat français Gilles Devers.

Al-Saqqa a dit que c'est le meilleur moment pour poursuivre Israël pour les crimes de guerre perpétrés à Gaza. "Si Israël avait été poursuivi après le Rapport Goldstone, il n'aurait pas osé commettre à nouveau des crimes," a-t-il dit.

Il a défendu les résistants palestiniens et a dit que leur résistance contre l'occupation est garantie par toutes les lois reconnues.

Le site français Réseau Voltaire a rapporté jeudi que le président de l'AP avait demandé à la CPI d'annuler la plainte parce qu'elle aurait des répercussions négatives sur la question palestinienne.

En 34 jours d'attaque sur Gaza, Israël a tué 1900 Palestiniens. Les rapports des Nations Unies ont précisé que la plupart étaient des civils, dont au moins 400 enfants. Israël a également blessé 9000 Palestiniens, pour la plupart également des civils.

Bizarro Earth

Meilleur du Web: La rage de l'Empereur : que le chaos enveloppe le monde !

Traduit par Jefke pour vineyardsaker.fr

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Le chaos règne et s'étend, tandis que les dirigeants enragés des États-Unis, de l'Europe et de leurs clients et alliés poursuivent des guerres génocidaires.


Des guerres de mercenaires en Syrie, les bombardements terroristes d'Israël à Gaza, des guerres par procuration en Ukraine, au Pakistan, en Irak, en Afghanistan, en Libye et en Somalie.

Des dizaines de millions de réfugiés fuient des scènes de totale destruction. Plus rien n'est sacré. Il n'y a pas de sanctuaires. Maisons, écoles, hôpitaux et familles entières sont ciblés pour la destruction.

Le chaos délibérément

Au centre du chaos, l'oeil sauvage, le président Obama frappe aveuglément, inconscient des conséquences, prêt à risquer une débâcle financière ou une guerre nucléaire. Il applique des sanctions à l'encontre de l'Iran, il impose des sanctions à l'encontre de la Russie, il déploie des bases de lancement de missiles à cinq minutes de vol de Moscou, il envoie des drones tueurs contre le Pakistan, le Yémen et l'Afghanistan, arme des mercenaires en Syrie, entraîne et équipe les Kurdes en Irak et paye pour la sauvagerie d'Israël contre Gaza.

Rien ne fonctionne

Le président du chaos est aveugle au fait qu'affamer son adversaire n'assure pas sa soumission : cela renforce son unité pour résister. Changer le régime, imposer des fondés de pouvoir par force et subterfuge, cela peut détruire le tissu social de sociétés complexes : des millions de paysans et de travailleurs deviennent des réfugiés déracinés. Des mouvements sociaux populaires sont remplacés par des bandes organisées criminelles et par des armées de bandits.

Star of David

Pour Joans Rivers, l'actrice américaine : « Les Palestiniens méritent de mourir »

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Monstrueuse tant physiquement, suite aux innombrables coups de scalpels de chirurgie esthétique censés lui procurer une éternelle jeunesse, qu'intellectuellement, ses saillies verbales ordurières lui conférant, depuis plusieurs années, une triste notoriété que sa carrière en chute libre ne peut plus lui assurer, Joan Rivers, l'actrice américaine, vient de franchir une nouvelle fois la ligne jaune au sujet de Gaza.

Monstrueuse tant physiquement, suite aux innombrables coups de scalpel de chirurgie esthétique censés lui procurer une éternelle jeunesse, qu'intellectuellement, ses saillies verbales ordurières lui conférant, depuis plusieurs années, une triste notoriété que sa carrière en chute libre ne peut plus lui assurer, Joan Rivers, l'actrice américaine, vient de franchir une nouvelle fois la ligne jaune au sujet de Gaza.

Parmi le florilège de réactions abjectes qui ont fusé ici et là, toutes dénuées de compassion envers les Gazouis massacrés, cette polémiste de caniveau s'est surpassée dans l'ignoble, lorsque répondant aux reporters de TMZ qui l'interrogeaient sur les 2000 victimes palestiniennes, elle a rétorqué en en faisant des tonnes : « Oh mon Dieu, allez dire ça aux habitants d'Hiroshima », s'est-elle exclamée avec un air faussement indigné qui lui vaudrait l'Oscar de la médiocrité.


Bad Guys

L'ours russe et la ploutocratie occidentale

Traduction : Daniel pour vineyardsaker

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Le statu quo de l'après-guerre froide en Europe de l'Est, sans parler de l'Europe de l'Ouest, est maintenant mort et enterré.

Pour la ploutocratie occidentale, le 0,00001 % au sommet de la pyramide, les véritables Maîtres de l'Univers, la Russie est la récompense ultime : un immense trésor regorgeant de ressources naturelles, de forêts, d'eau limpide, de minéraux, de pétrole et de gaz naturel. De quoi procurer à tout amateur du jeu de guerre orwellien-panoptique au sein de la NSA et de la CIA des moments de pure extase. Mais comment va-t-on s'y prendre pour bondir sur la proie et tirer profit d'un butin aussi impressionnant ?

C'est ici qu'entre en scène le globoflic Otan. Tout juste après avoir reçu, sans aucun égard, un coup de pied à son arrière-train collectif par des guerriers montagnards armés de kalachnikovs, l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord amorce rapidement un « pivot » vers la Russie, le même sempiternel jeu déjà proposé par Mackinder et Brzezinski. La feuille de route sera établie au cours du sommet de groupe au début de septembre au pays de Galles.

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Moscou aurait repoussé un sous-marin américain

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La Russie a affirmé avoir repoussé un sous-marin américain qui approchait de ses eaux territoriales jeudi en mer de Barents (nord), lors d'un incident qui n'a pas donné lieu à un usage de la force. "Les patrouilles de la Flotte russe du Grand Nord ont identifié le 7 août un sous-marin étranger, a priori de la classe Virginia (de sous-marins nucléaires d'attaque) des forces armées navales américaines", a déclaré un représentant de l'état-major de la flotte russe.

"Une formation navale anti sous-marins a été envoyée sur place, ainsi qu'un avion de chasse anti sous-marins IL-38", selon le responsable. "Le sous-marin a été chassé des environs des eaux territoriales russes par les manoeuvres de ces unités", a ajouté le responsable, précisant que les radars russes avaient suivi pendant 27 minutes le bâtiment étranger avant que celui-ci ne disparaisse.

Il est rare que l'état-major russe communique sur un incident de la sorte, survenu alors que la Russie et l'Occident sont engagés dans un bras-de-fer diplomatique et économique à propos de l'Ukraine. Les États-Unis et l'Union européenne ont condamné le rattachement de la Crimée à la Russie et accusent Moscou de soutenir militairement les combattants séparatistes pro-russes dans l'Est de l'Ukraine, ce que démentent les autorités russes.