Les Maîtres du MondeS


Oscar

Oscar : Le « miracle » Obama

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S'il y a bien un homme politique qui mena son monde en bateau, c'est l'actuel hôte de la Maison-Blanche, Barack Hussein Obama II, qui remporte, sans coup-férir, la timbale. Voilà un homme qui a fait tout le contraire de ce qu'il dit et déclaré depuis sa prise de fonction à la Maison-Blanche. Il a tant parlé de paix, s'est élevé, en particulier contre le déni de droit fait aux Palestiniens, condamné la violence dans le monde, qu'il a charmé le monde par un langage nouveau et une disponibilité inconnue chez ses prédécesseurs.

D'aucuns étaient alors convaincus que les Américains avaient, enfin, élu un président à visage et conscience humains, dont le monde avait besoin. Un président proche des préoccupations des grandes et petites nations dans un monde en constante mutation. N'affirmait-il pas devant l'Assemblée générale de l'ONU, en septembre 2009, qu'« aucune nation ne peut ou ne doit essayer d'en dominer une autre ? » C'est encore l'auguste jury du prix Nobel de la paix qui anticipa en prenant sur lui - alors que l'impétrant n'avait encore rien fait pour mériter une telle récompense - l'attribution au président US d'un prix Nobel de la paix que M.Obama n'a jamais pu justifier par son action pour la paix et l'équité dans le monde. Bien au contraire, le premier président noir américain - salué comme l'avènement de l'un des faits les plus importants du XXe siècle - s'est attaché à ne jamais entraver les puissances de l'argent tout en revenant sur la philosophie progressiste développée par l'ex-sénateur de l'Illinois (Chicago). Il aura surtout vite appris qui sont les « vrais » décideurs et à infléchir sa politique dans le sens voulu par ceux qui dominent le monde.

Footprints

Russie - Poutine annonce le retrait de ses troupes de la frontière ukrainienne

poutine
La Russie a retiré ses troupes de la frontière ukrainienne, a annoncé mercredi à Moscou le président russe Vladimir Poutine au terme d'une rencontre avec le président en exercice de l'OSCE, le Suisse Didier Burkhalter.

"On nous a toujours exprimé une préoccupation face à la présence de nos troupes près de la frontière ukrainienne. Nous les avons retirées, elles ne se trouvent plus à la frontière ukrainienne, mais dans les lieux où ils organisent leurs exercices réguliers, sur un polygone", a indiqué M.Poutine.

"On peut le vérifier sans problème en utilisant des dispositifs de reconnaissance modernes. On peut le voir notamment depuis l'espace", a ajouté le chef de l'Etat russe.

Document

Des listes de l'Otan aux élections européennes

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Depuis le lancement du Plan Marshall, en 1947, Washington et Londres promeuvent et contrôlent l'Union de l'Europe au moyen de traités de supranationalité. Toutes les critiques de l'Union européenne sont donc vaines, tant qu'elles ne se fondent pas sur une analyse des liens de subordination de cette entité vis-à-vis de l'Otan.

Tandis que dans la campagne électorale le débat entre soutiens et opposants de l'Union européenne bat son plein, peu de gens s'aperçoivent que l'avenir de l'Europe dépend plus de Washington que de Bruxelles.

L'administration Obama a déjà lancé son programme pour l'Europe, dont les lignes sont exposées par le secrétaire à la Défense, Chuck Hagel. Face à l'action de la Russie en Ukraine - déclare-t-il pour commencer - les actuels membres de l'Otan doivent démontrer qu'ils sont engagés dans l'Alliance comme l'étaient ses fondateurs, il y a 65 ans. La première façon de la renforcer est d'accroître la dépense militaire. Avec la fin de la Guerre froide - relève Hagel - s'est répandue chez les alliés européens la sensation qu'était finie leur insécurité, due à la politique agressive de certains États (lire l'URSS et ses alliés) : un mythe brisé par l'action de la Russie en Ukraine. Ceci a provoqué une disproportion croissante entre la dépense militaire étasunienne et celle de ses alliés. Aujourd'hui les USA, bien qu'ils aient un produit intérieur brut (PNB) inférieur au total de celui de leurs 27 alliés, dépensent trois fois plus pour le militaire. Pour corriger ce déséquilibre, une réunion de l'Otan a été convoquée, à laquelle participeront non seulement les ministres de la Défense, mais aussi ceux des Finances : l'augmentation de la dépense militaire doit en effet devenir une priorité pour tous les gouvernements de l'Alliance. Ils se sont engagés en 2006 à destiner au budget de la Défense un minimum de 2% de leur PNB, mais, jusqu'à présent, outre les USA, seules le Royaume-Uni, la Grèce et l'Estonie l'ont fait.

Question

L'Ukraine aura t-il encore des frontières en 2015 ?

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Page de titre des « Règles à observer par les militaires exerçant dans le corps des gardes-frontières de l’État ukrainien », dûment estampillée par l’Union européenne et le département d’État des USA.
Les personnels appartenant au Service national des gardes-frontières d'Ukraine constituent un vivier de thuriféraires ardents pour les autorités de Kiev. Ce n'est pas le fruit du hasard. Dans le sillage de la « révolution orange », le président Iouchtchenko entreprit alors un tournant, et choisit de gérer sa frontière avec la Russie suivant les directives de l'Union européenne et des États-Unis, visant à faire de son pays la nouvelle ligne de front de l'Otan.

Au début de ce mois d'avril, les gardes-frontières ukrainiens ont considérablement restreint l'entrée, dans le pays, des hommes adultes en provenance de la Russie. Les organisations internationales de défense des Droits de l'homme n'ont prêté pratiquement aucune attention à cet événement. En ce vingt-et-unième siècle, dans ce territoire en proie à la violence et au chaos, qu'on appelait autrefois la République d'Ukraine, la ghettoïsation des populations est une affligeante réalité.

Selon le Service national des gardes-frontières de l'Ukraine, les autorités de Kiev interdisent désormais l'entrée du pays à tous les hommes de nationalité russe, de 16 à 60 ans. Cet oukase vaut également pour les personnes originaires de Crimée et de la ville de Sébastopol (Sont concernés les hommes de 16 à 60 ans, et les femmes de 20 à 35 ans.)

« Cette décision émane d'un gouvernement aux abois ! » C'est ce qu'indique, en substance, dans une interview à l'agence RIA Novosti, Alexander Strakanov, le directeur de l'Institut pour l'étude de la langue, de l'histoire et de la culture de la Russie, de l'Université du Vermont (Lyndon State College). « C'est l'expression d'un jugement défaillant et d'une pensée indigente. Je ne crois pas que les gens de cette clique gouvernementale autoproclamée de Kiev comprennent ce qu'ils sont en train de faire. »

Bomb

Washington et le régime fantoche ukrainien - Nouveau massacre en préparation à Odessa

Suite au massacre fasciste de manifestants pro-russes de la Maison des syndicats à Odessa vendredi, le régime fantoche de Kiev, appuyé par les États-Unis, a envoyé lundi dans la capitale des unités de la Garde nationale. La garde nationale est une force créée par le régime de Kiev après le coup d'État de février dernier conduit par les fascistes. Elle a travaillé en étroite coopération avec la milice néo-nazie de Secteur droit pour réprimer les manifestations ailleurs en Ukraine. Ce déploiement de la Garde nationale est un avertissement à la classe ouvrière.
Une foule hurlante et brandissant des gourdins improvisés s'est ruée à l'intérieur du siège de la police
© EPA/MAXPPPUne foule hurlante et brandissant des gourdins improvisés s'est ruée à l'intérieur du siège de la police.
Il y a déjà des reportages disant qu'il règne à l'intérieur de la ville la crainte largement partagée de voir éclater dans les jours qui viennent la violence antisémite d'extrême-droite. La Garde nationale a commencé hier à patrouiller les rues, dans un climat d'indignation populaire grandissante au sujet du massacre de vendredi.

Lundi, après les protestations de masse de dimanche pour faire libérer les manifestants pro-russes détenus par la police, les habitants d'Odessa ont continué à déposer des fleurs et à rendre hommage aux victimes du massacre devant le bâtiment des syndicats entièrement détruit par l'incendie à Odessa. « C'est une tragédie pour toute l'Ukraine, » a dit à l'AFP Nadezhda Yelenchuck, une enseignante. « C'est la conséquence d'une guerre civile qui a déjà commencé en Ukraine. »

Map

Le Pentagone devrait offrir un télescope à Kiev

Le Pentagone devrait offrir à Kiev un télescope pour « observer des perspectives européennes » de l'Ukraine, a écrit mercredi le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine sur son compte Tweeter en réagissant aux informations annonçant l'achat américain de barbelés et de jumelles destinés aux gardes-frontières ukrainiens.

Garde-frontière ukrainien
© Alexandr Mazurkevitch/RIA Novosti.Garde-frontière ukrainien
« Concernant les barbelés - c'est clair. C'est pour renforcer la démocratie et l'unité d'État de l'Ukraine. Quant aux jumelles... Ils feraient mieux d'offrir un télescope à la junte - afin de lui permettre d'observer des perspectives d'adhésion à l'UE de l'Ukraine », a écrit le vice-premier ministre.

Mercredi, les États-Unis ont annoncé avoir acheté et remis aux gardes-frontières ukrainiens des pompes à essence, des barbelés, des batteries et des pièces de rechange pour les automobiles, des jumelles et des moyens de télécommunication, destinés, selon le Pentagone, à « surveiller les frontières et d'en assurer la sécurité ».

Bad Guys

Libye - Les nouvelles règles de la démocratie

Nicolas Sarkozy nous avait déjà donné quelques indices de ce que serait désormais la Démocratie. Dès son arrivée à l'Élysée, il s'est attelé à une des missions pour lesquelles il avait été élu, annuler le NON français au référendum sur la constitution européenne. Ce qu'il fit avec brio. A la suite de cette expérience, il fera un constat qu'il va exploiter tout au long de son mandat : il peut s'assoir sur la constitution sans que personne ne bouge. Un autre constat est que le parlement, c'est juste pour la galerie. Une loi qui doit passer, passera. Si les représentants de la nation votent mal, on la fera revoter jusqu'à ce qu'elle passe.

Parelement français
© Inconnu
En tant qu'agent de l'Atlantisme, il nous avait montré comment les États-Unis comprennent la Démocratie dans les pays occupés ou vassaux. Nous venons d'en avoir la confirmation dans deux autres pays sous la domination des États-Unis, qui nous avait déjà enseigné que toute élection qui ne correspondait pas à son choix serait à refaire ou à annuler par une révolution. Il s'agit de la Libye et de l'Ukraine.

Chalkboard

L'info de la Syrie à l'Ukraine

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Le cynisme occidental n'en finit pas de s'étaler, dans l'horreur. Voici encore un pays qui sombre dans la guerre civile, non pas à cause de ses propres contradictions, mais grâce à une entreprise de « démocratisation » rondement menée. L'Ukraine compte désormais ses premiers morts et la machine de propagande de l'OTAN, à travers ses télévisions et ses journaux, s'occupe de fabriquer la réalité dont ont besoin les putschistes de Kiev. Ici, les insurgés, ces « prorusses », ne doivent pas être présentés dans leur identité d'opposants à l'agression atlantiste, par fascistes interposés, contre la souveraineté de leur pays. Leurs morts, de même, ne doivent pas trop apparaître et leurs assassins, si le cas se produisait, ne seront pas identifiés. A l'inverse, rappelons-nous le traitement de l'information sur la Syrie lorsqu'il s'est agit de diaboliser le « régime de Bachar El Assad ». Sans hésitation, à chaque carnage de civils, le crime fut imputé à l'armée gouvernementale, surtout lorsque des armes chimiques sont utilisées. L'objectif étant d'alerter la « communauté internationale », et les Nations-Unis, qui n'ont jamais manqué de porter au plus haut l'accusation et d'exiger et de mener des enquêtes, aux conclusions presque toujours favorables aux thèses médiatiques, au moins confuses, quand la manipulation des faits par les « révolutionnaires » est par trop flagrante. A Odessa, cette ville du sud du pays, c'est une toute autre attitude qui est affichée. Au moins quarante personnes sont brûlées vives. Savourons ce que rapporte France 24 :

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Un peuple en guerre en Ukraine de l'Est.

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Le régime ukrainien issu d'un coup et soutenu par l'Occident, a lancé une offensive contre ses citoyens d'origine russe dans l'est pendant qu'une foule pro-régime brûlait vif 31 militants anti-régime à Odessa. Pratiquement toute l'intelligentsia étasunienne soutient le régime issu du coup, mais l'opinion de Daniel Patrick Welch sur le conflit diffère.

Au moment où le brouillard de la guerre tombe sur l'Ukraine, il est important de crier, du haut d'un toit, quelques vérités fondamentales avant qu'elles ne se perdent dans le dédale des événement quotidiens. La junte de Kiev, issue d'une coup d'état, a déclenché un vaste assaut armé, conçu, organisé et contrôlé depuis Washington, contre ses citoyens de l'est du pays.

C'est un crime de guerre, cela ne fait aucun doute. On sait aussi très bien qui tire les ficelles. La junte illégitime ne fait qu'obéir au Fond Monétaire International (FMI) qui a exigé d'elle exactement ce qu'elle a fait. On se rappelle que le FMI, le bras mafieux du capitalisme occidental basé à Washington, a déclaré l'autre jour que l'accord drastique d'austérité - déjà en lui-même une sentence de mort pour beaucoup d'Ukrainiens qui vivent au seuil de pauvreté - devrait être "révisé" si les marionnettes ukrainiennes ne parvenaient pas à contrôler les régions rebelles de l'est riches en ressources qui sont le but ultime, le Grand Prix, de toute cette mascarade "démocratique".

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Des troubles préfabriqués au Venezuela selon le même modèle qu'en Ukraine

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Cependant les Etats de l'Amérique latine ferment les rangs face aux USA

Interview de Walter Suter, ancien ambassadeur suisse au Venezuela*

Ces derniers temps, nos médias nous parlent régulièrement de l'opposition contre le gouvernement de Nicolás Maduro et contre sa politique au Venezuela. On lui reproche notamment son « incapacité en politique économique » ou ses « activités antidémocratiques ». La presse occidentale reprend de telles formules de manière complaisante et justifie ainsi les protestations souvent violentes. Vu de l'extérieur, ses descriptions rappellent les récits de Kiev et du Maidan, dans lesquels l'opposition est seule à être entendue. Etant donné que ce qui est publié dans nos médias, ne correspond guère à la réalité, « Horizons et débats » a interrogé Walter Suter, ancien ambassadeur suisse au Venezuela, qui a, actuellement encore, de nombreux contacts étroits en Amérique latine.