Ces dernières semaines, alors que la bataille médiatique fait rage autour de la bataille pour l'Ukraine, le Mainstream médiatique s'est félicité de l'auto licenciement en direct d'une jeune employé de la chaîne étatique russe Russia Today.Ce geste fut présenté de façon quasi-héroïque par le Mainstream francais. L'acte fut interprété comme le signe d'une
résistance (!) contre le pouvoir russe au cœur de son dispositif et les médias présentèrent la jeune et jolie journaliste comme la «
femme de la semaine » ou encore celle qui «
défia Poutine » (!). Pour
certains journaux alors que la « propagande du régime fonctionnait a plein régime, des voix dissidentes se faisaient entendre », pendant que certains journaux titraient que la journaliste avait démissionné pour protester contre «
la politique russe en Ukraine » ou encore car elle était «
en colère » et «
outrée » par Vladimir Poutine. Des médias francais n'hésitèrent pas eux à même parler d'une réelle «
fronde » au sein de la chaîne d'Etat.
La jeune femme, qui travaillait depuis 2 ans et demi à Russia Today, a expliqué qu'elle ne « pouvait plus travailler pour une chaîne financée par le gouvernement russe et qui absout les actions du (président russe Vladimir) Poutine (...) Mais aussi qu'elle était fière d'être Américaine et croyait a la diffusion de la réalité ». Peu de temps après sa démission médiatisée,
Liza Wahl est devenue une petite célébrité médiatique aux Etats-Unis,
expliquant, prétendant devrais-je dire, que lors de son entretien d'embauche par RT en septembre 2011, elle « n'aurait pas compris que la chaine était étatique (et donc politisée) et qu'elle n'avait pu trouver d'informations à ce sujet sur Internet ». Pourtant, une simple visite sur le site de la chaîne ou encore quelques minutes sur la page
Wikipédia de la chaine auraient suffi à lui permettre d'avoir accès à toutes ces informations.
Commentaire: Rencontre typique pour contrôler les dommages et trouver des façons d'être plus discret et invisible.