Enfant de la SociétéS


Evil Rays

McCarthysme 2.0 : la chasse aux sorcières reprend, un think tank britannique veut dresser la liste noire des pro-russes en Europe

Alors que le vent tourne et que les tenants d'une ligne dure envers la Russie sont en danger de perdre la main après la défaite d'Hillary Clinton, la Henry Jackson Society, antenne britannique des néoconservateurs américains crie encore au loup. Dans un rapport intitulé Les idiots utiles de Poutine, le think tank Henry Jackson Society s'inquiète ainsi du «flirt entre les partis de gauche et de droite» (entendre : «extrême») avec la Russie. «Les activistes comme les journalistes et les politiciens devraient signaler les connections pro-russes [sic] tant des individus que des partis politiques», préconise ainsi le think tank britannique qui à une politique étrangère fondée sur la «fermeté».

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© Google
Mais la liste, tout à fait digne d'une dystopie de George Orwell, ne s'arrête pas là : « Les parlements de l'Europe entière devraient adapter leur législation ou même voter de nouvelles lois afin de faire obligation aux politiciens de déclarer toutes leurs apparitions dans les médias et de rendre publiques leur éventuelle rémunération ».

Commentaire: La chasse aux sorcières, aux États-Unis durant le fanatisme destructeur du McCarthysme, n'a pas été une période amusante, spécialement pour les artistes. Va-t-on revenir en arrière ? Un des grands problèmes de cet empire étasunien qui est entrain de s'effondrer est celui de ne pas accepter le changement, de ne pas évoluer. Cependant les orgueilleux, les violents, les intransigeants, finissent par montrer leur vrai visage et de ce fait nous montrent la réalité telle qu'elle est. Et ça, ça permet le changement dont l'humanité a besoin pour évoluer.

Lire aussi : Voici un scène du film "« Le Prête-nom » de Martin Ritt dont le sujet est le McCarthysme :




Radar

La Royal Navy tire des feux d'avertissement sur un vaisseau océanographique espagnol à Gibraltar

D'après le quotidien The Telegraph, un incident a opposé un navire de recherches espagnol à un bâtiment militaire britannique dans la baie de Gibraltar, le dimanche 20 novembre. Un bateau de patrouille de la Royal Navy a tiré des fusées éclairantes sur un navire espagnol au large de Gibraltar alors que ce dernier tentait d'activer une sonde pour mener des recherches géologiques dans les eaux britanniques. Après cet avertissement, le vaisseau espagnol a quitté la zone maritime britannique.

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© GoogleUn bateau de la Royal Navy, symbole de ce que fût l'Empire Britannique
Pour le Royaume-Uni, les Espagnols ont sciemment utilisé le navire océanographique Angeles Alvarino et les recherches scientifiques sur les fonds marins de la baie de Gibraltar pour remettre en question la juridiction britannique.

Commentaire: Ça n'a l'air de rien mais c'est effectivement un point stratégique pour la circulation en Méditerranée. Comme si le temps n'existait pas, deux vieux Empires sont encore entrain de se battre en pleine mer.

Lire aussi :


Eye 1

Meilleur du Web: « Médiocratie psychopatique » ou tolérer l'intolérable au nom de la tolérance

Jusqu'au milieu des années quatre-vingt-dix, l'imaginaire collectif se représentait l'an deux-mille comme un triomphe de modernité. Un paradis technologique où la machine aurait réglé l'ensemble des maux de la Terre, et où l'Homme libéré de toute contingence matérielle saurait se destiner à de plus hautes vocations. La science-fiction d'Hollywood annonçait des capsules individuelles sillonnant les airs entre les gratte-ciels, des cybers-programmes stimulant les capacités cérébrales et des véhicules à remonter le temps. La propagande était si bonne que le public en redemandait... Bientôt dix-sept ans après les douze coups de l'heure fatidique, l'humanité ne semble pas encore tout à fait remise de sa gueule de bois.
Word Truth written with words lies
© InconnuLe mot « Vérité » écrit avec de minuscules « mensonges »
Car si effectivement, de nombreux fantasmes d'alors se concrétisent, on constate que leur développement sert quasi-exclusivement au renforcement des moyens de contrôle des populations de la part des pouvoirs en place. En parallèle, toutes les infrastructures sociales subissent en continu des assauts de démolition contrôlée, qu'il s'agisse de santé, d'éducation, de système législatif ou de sécurité. Chaque institution se voit détournée de ses fonctions régaliennes, et nul ne semble comprendre ce qui se passe... Plus de deux-cent cinquante mille décès chaque année font des erreurs médicales la troisième cause de mortalité aux États-Unis, où l'illettrisme concerne par ailleurs environ un quart de la population. En France, deux millions de téléspectateurs regardent quotidiennement un joueur de bonneteau encocaïné leur souiller la tronche avec ses débilités. Les nouvelles icônes sont des porte-maillots du Qatar et autres mouflettes en silicone incapables de s'exprimer. De part et d'autre de l'Atlantique, les candidats à la pestilentielle offrent le spectacle d'enfants qui gesticulent, se chamaillent et se coupent sans arrêt la parole pour ne rien dire. Des gens meurent tombés d'une falaise en voulant se prendre en « selfie », d'autres en chassant le pokémon au milieu d'une voie d'autoroute... Tout est normal. La sécu remboursera jusqu'à trente mille euros votre opération de changement de sexe, et la mairie de Paris subventionnera votre film de promotion du fist-fucking.
« Là où il n'y a pas d'esprit [Geist], pas de force intérieure, il y a une force externe, une régimentation, l'État. Là où il y a un esprit, il y a la société. Le non-esprit engendre l'État. L'État est une substitution à l'esprit. »
~ Gustav Landauer, 1919 ~
« Le monde est à nous ! Prenons-le, multiplions les territoires libérés de l'entreprise marchande ! »
« La fin de la démocratie parlementaire ne signifie pas le retour aux dictatures archaïques, à la mentalité agraire, à l'occlusion mentale et à la peste démagogique. Elle ouvre la voie à une démocratie directe, fondée sur l'intelligence sensible et le progrès humain, le seul qui nous intéresse. »
~ Raoul Vaneigem, 2002 ~
« La société est une société des sociétés des sociétés, une ligue des ligues de ligues... Seulement là, y a t'il liberté et ordre ; seulement là, y a t'il esprit [Geist], un esprit qui veut dire auto-suffisance, communauté, unité et indépendance...
Toute propriété de choses, toute propriété de terre est en réalité propriété des Hommes. Quiconque retient la terre des autres, des masses, force par essence les autres à travailler pour lui. La propriété privée est vol et esclavagisme... Nous devons reposséder la terre. Les communautés du socialisme doivent redistribuer la terre. La terre n'est jamais la propriété de quelqu'un. Laissons la terre sans maître alors nous, les Hommes, seront libres. »
~ Gustav Landauer, 1919 ~
Si l'on étudie l'Histoire et l'évolution humaines, on remarque que chaque découverte ou acquis technologique a permis un élargissement des consciences. Depuis le paléolithique à la plus récente époque et au point crucial où nous nous trouvons, sciences et technique ont dans l'inconscient populaire toujours été synonymes de progrès et de prospérité. Il s'est bien trouvé quelques esprits chagrins pour dénoncer l'utilisation des pesticides ou de l'arme atomique, mais tout avançait globalement au mieux...

Ambulance

Au moins 100 morts dans un accident de train dans le nord de l'Inde

Une centaine de personnes ont été tuées et plus de 150 blessées dans le déraillement d'un train dans le nord de l'Inde, a annoncé la police de l'Etat d'Uttar Pradesh. 14 voitures d'un train circulant entre Indore et Patna ont déraillé près de la ville de Kanpur, à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de la capitale de l'Etat d'Uttar Pradesh, Lucknow. L'accident est survenu dans la nuit du 19 au 20 novembre, au moment où la plupart des passagers dormaient.

inde
© AFPTragique accident de train en Inde
«Le bilan des victimes a malheureusement évolué et s'établit désormais à 100 morts», a déclaré Daljit Singh Chawdhary, un responsable de la police de l'Etat d'Uttar Pradesh. Les opérations de secours pour retrouver des survivants dans la carcasse de l'express Indore-Patna sont toujours en cours. «Plus de 150 personnes sont blessées», a-t-il poursuivi.

Binoculars

Grèce : la tension gagne l'île de Chios contre les réfugiés après la visite du parti néo-nazi grec Aube Dorée

Un Syrien a été grièvement blessé à la tête vendredi par un jet de pierre sur l'île grecque, où pour la deuxième nuit consécutive des incidents ont eu lieu autour d'un camp de réfugiés. « Un individu a lancé une pierre depuis le for t» de Chios qui surplombe le port où est installé un camp de réfugiés, et « a grièvement blessé à la tête un Syrien », a indiqué un porte-parole à Athènes du Haut commissariat pour les réfugiés (HCR), Roland Schöenbauer.

chios
De plus en plus, partout, intransigeance envers les réfugiés
La police n'a pas confirmé dans l'immédiat cet incident, intervenant après deux nuits émaillées d'incidents sur l'île grecque où s'entassent plus de 4000 migrants et réfugiés, alors que la capacité théorique ne dépasse pas 1100 places. Après Lesbos et Samos ces dernières semaines, la tension a gagné depuis mercredi l'île de Chios. Les griefs des insulaires s'estimant débordés par l'afflux migratoire ont été nourris par une saison touristique sinistrée.

Commentaire: Les néos-nazis profitent de la situation fragile et en ébullition que les vrais responsables, les chefs d'État et l'UE ne sont pas capables de prendre en main. L'intolérance se fait de plus en plus sentir dans toute l'Europe.

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Attention

Au alentour de 80 terroristes prépareraient des attentats en Europe

Daesh
© Flickr/ thierry ehrmann
Daech demanderait à ses partisans de rester en Europe au lieu de partir combattre en Syrie et en Irak.

Le nombre de combattants du groupe terroriste État islamique en Europe se monte à 60-80 personnes et elles préparent des attaques, a indiqué à AP le coordinateur national pour la lutte contre le terrorisme aux Pays-Bas, Dick Schoof.

Les partisans potentiels de Daech suivent également de près les annonces des terroristes dans lesquelles ils « les prient de ne pas venir en Syrie et en Irak mais de préparer des attaques en Europe », a-t-il précisé. C'est pourquoi le nombre des « combattants étrangers » qui font la guerre dans ces deux pays n'a pas augmenté au cours de ces six derniers mois. Ce qui ne veut pas dire que la « menace potentielle de ceux qui n'y sont pas partis a diminué ».

Dig

Corruption - Un problème majeur pour un Européen sur trois

Les Européens sont, dans l'ensemble, insatisfaits des niveaux de corruption dans leur pays, ainsi que des mesures mises en place pour lutter contre le fléau. Des carences qui pavent la voie aux partis « populistes ».
Corruption
© Inconnu
Le dernier baromètre sur la perception des citoyens européens relative à la corruption, publié par l'ONG Transparency International (TI), dresse un constat sévère. Un tiers des 60 000 personnes interrogées par TI, au sein de 42 pays en Europe et en Asie centrale, pensent que la corruption est un problème majeur dans leur pays.

C'est en Europe de l'Est que cette défiance est la plus forte. Ainsi, six Ukrainiens, Moldaves ou Kosovars sur dix sont de cet avis. Et en Espagne, pays récemment frappé par une vague de scandales, 66% des citoyens pensent que la corruption est un problème majeur. A l'autre bout du spectre, les pays d'Europe occidentale sont plus cléments : seuls 2% des Allemands, 6% des Suédois et 23% des Français pensent que la corruption est un problème majeur.


Commentaire : Sont-ils plus cléments ou plus aveugles ?


L'action des pouvoirs publics sévèrement jugée

Une majorité (53%) des Européens interrogés pense que les gouvernants n'en font pas assez pour lutter contre la corruption, et moins d'un sondé sur quatre s'estime satisfait des mesures engagées contre ce fléau. L'appréciation de l'action gouvernementale connaît la même ligne de fracture entre Europe de l'Est et Europe de l'Ouest, à l'exception, toujours, de l'Espagne, dont huit citoyens sur dix estiment que les mesures prises par les autorités sont suffisantes. Les Français, quant à eux, sont plus de 60% à se déclarer satisfaits.

Bomb

La coalition - ou cartel - met en danger la vie de milliers de civils dans la bataille pour Mossoul

Un mois après le début de l'offensive sur Mossoul menée par les forces de sécurité irakiennes, les miliciens chiites et les peshmergas soutenus pas la coalition internationale avec les USA à leur tête, le bilan est plutôt négatif.


Commentaire : Coalition ou Cartel : Une coalition est souvent politique (élections) et peut aussi se nommer cartel. Mais une coalition peut et est aussi militaire. C'est ainsi que la coalition occidentalo/irakienne peut s'apparenter et s'apparente à un cartel.


Bataille Mossoul
© Inconnu
Annoncé de bonne heure, le lancement de l'opération a fait le lit de Daech. Or, la coalition a tout simplement manqué l'occasion d'agir brusquement tandis que les islamistes ont pris pied dans la ville irakienne de Mossoul et ses faubourgs pour forcer leurs adversaires à jouer leur jeu. Les engins explosifs installés par l'EI tuent non seulement des combattants mais aussi des civils dont le sort est complètement ignoré par les forces de la coalition.

Contrairement aux terroristes, les habitants de Mossoul n'ont pas pu profiter de l'annonce bien précoce car les dirigeants de la coalition avaient échoué à organiser une efficace évacuation des civiles. Selon un communiqué du Ministère irakien des Déplacements et des Migrations, seuls 40 000 personnes ont été déplacés de la ville, peuplée d'environ 1,5 million d'habitants. Mais la coalition n'a rien trouvé d'autre que d'en accuser les forces irakiennes forcés d'attaquer les terroristes qui utilisent les civils comme des boucliers humains.
Civils à Mossoul pris sous les feux de la coalition
© InconnuDes civils à Mossoul pris sous les feux de la coalition
En outre, le nombre de victimes civils augmente à cause des bombardements lancés dans la région de Mossoul. Des frappes aériennes étasuniennes ont fait sept morts dans le village de Fadilia fin octobre. Etant donné que les forces étasuniennes effectuent quotidiennement des dizaines de raids, le nombre réel de victimes dépasse bien le chiffre officiel annoncé par la coalition.

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La Belgique et les Pays-Bas ne veulent pas accueillir de réfugiés algériens ou marocains

Les autorités belges et néerlandaises envisageraient de prendre des mesures pour dissuader les demandeurs d'asiles des pays considérés comme «sûrs» de venir dans le Benelux. Les réfugiés marocains et algériens seraient particulièrement visés. Selon l'agence de presse néerlandaise ANP, le secrétaire d'Etat à la Justice et la Sécurité des Pays-bas, Klaas Dijkhoff, a décidé de mettre un terme aux versements de primes destinées aux immigrés clandestins algériens et marocains qui acceptent de quitter volontairement les Pays-Bas.

inmigrants
© Nicolas Maeterlinck / AFPDes demandeurs d'asile font la queue à Bruxelles près du Fedasil, l'agence fédérale belge pour l'accueil des réfugiés
Selon Klaas Dijkhoff, les ressortissants de ces deux pays savent qu'ils ont peu de chances d'obtenir un titre de séjour. Pour le secrétaire d'État, ces « aides au départ » sont un privilège injustement concédé qui laissent à penser que les Pays-Bas sont «un grand sac plein d'argent qu'on peut venir percevoir à sa guise».

En octobre dernier, le contingent de demandeurs d'asile le plus important aux Pays-Bas était celui du Maroc, suivi par l'Algérie. Ces deux pays sont pourtant déjà considérés comme sûrs par les autorités néerlandaises.

Commentaire: Que veut dire un pays « sûr » quand la guerre y est présente et si non pas la guerre la misère. la faim, le désespoir ? Les gens en général veulent tous vivre dans leur pays, en paix. S'ils deviennent des réfugiés c'est parce que dans leur pays la vie est invivable.

Voici une vidéo qui essaie d'analyser le sujet des réfugiés en Europe :




Family

Des milliers de militaires et leurs proches manifestent leur fatigue dans les rues de Bruxelles

[Les] militaires sont descendus dans les rues de Bruxelles, ce mardi, pour protester contre la décision du gouvernement belge de repousser l'âge de départ en retraite des soldats. Des heurts avec la police ont éclaté en fin de cortège.
Manifestation des militaires à Bruxelles
© Yves Herman/ReutersPour la première fois depuis 2009, les militaires ont manifesté ce mardi 15 novembre à Bruxelles.
Entre 8 000 et 10 000 personnes, principalement des militaires et leurs proches, ont manifesté ce mardi à Bruxelles pour dénoncer la décision du gouvernement belge de repousser l'âge de départ en retraite des soldats, un défilé émaillé d'incidents avec la police.

Les manifestants étaient plus de 8000 selon la police, près de 10 000 selon les syndicats, a rapporté l'agence Belga. Il y a 30 000 militaires en Belgique.

« Tout a été fait à l'envers »

« La communauté militaire en Belgique refuse totalement la décision de principe déposée par le Premier ministre [Charles Michel] devant le Parlement le 15 octobre », a expliqué Philippe Sion, secrétaire général adjoint d'une des organisations, la Centrale générale du personnel militaire (CGPM).

La décision porte sur un report progressif de l'âge de départ en retraite de 56 ans actuellement à 63 ans en 2030, une mesure présentée par le gouvernement de centre-droit comme « utile et nécessaire », offrant « une réponse aux défis sociétaux ».

« Tout a été fait à l'envers, il aurait fallu d'abord demander aux syndicats de se pencher sur un relèvement de l'âge de la retraite, qui est dans l'ordre des choses, et lancer une concertation », a dénoncé Philippe Sion.