Depuis la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789, la France se présente aux yeux du monde entier comme la terre d'élection de la liberté d'opinion et de la liberté d'expression. Mais, en ce temps de pandémie, il y a les principes et la pratique. S'agissant des grands principes, point de question : c'est la référence obligée, et bien sûr le pouvoir ne se prive pas d'y avoir recours.
Citoyen Perronne
Pour ce qui est de la pratique, force est au contraire de constater que, depuis bientôt deux très longues années, les principes républicains de "Liberté, Égalité, Fraternité", inscrits à l'article 2 de la Constitution du 4 octobre 1958, sont mis entre parenthèses, quand ils ne sont pas foulés aux pieds. Et, cela dans l'indifférence de nos "élites", pour un virus qui n'aura représenté en 2020 que 2 % de l'activité de nos hôpitaux. On tremble à l'idée que la France subisse un véritable conflit, de la nature de ceux qui ont jalonné sa longue histoire.
S'il est un homme qui symbolise, à son corps défendant, ce recul terrible de la liberté d'opinion et de la liberté d'expression dans notre pays, c'est bien Christian Perronne, puisque le Conseil supérieur de l'audiovisuel a demandé aux grands médias de l'interdire d'antenne, en dépit de son statut de professeur d'université. Dans une interview à "Valeurs actuelles", Christian Perronne explique qu'il a été convié il y a quelques jours à rencontrer — doux euphémisme ! — ses collègues du Conseil départemental de l'Ordre des médecins.
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