OF THE
TIMES
Cette méthode de datation a été mise au point en 1994 par le professeur David Bowen, du département des Sciences de la Terre de l'Université du Pays de Galles. La technique de datation au chlore 36 fournit une estimation de la durée écoulée depuis qu'une roche a été exposée pour la première fois à l'atmosphère.Transformer l'âge des monuments afin de le faire correspondre à tout prix à la chronologie officielle établie par des spécialistes est malheureusement une pratique courante. Cela permet de ne pas bousculer l'ordre établi, les théories officielles, les carrières bien établies.
En 1994, David Bowen a mené une série de tests préliminaires sur les pierres de Stonehenge en Angleterre. Ces pierres étaient datées jusqu'alors aux alentours de 2250 avant JC. Les tests au chlore 36 ont révélé que ces 123 monolithes de quatre tonnes auraient, en fait, été taillés pendant la dernière période glaciaire, peut-être dès 12000 avant JC.
Dans le Times du 1er décembre 1994, David Bowen faisait remarquer « ... Il y aurait peut-être un moyen de résoudre la controverse sur l'ancienneté des pyramides et du Sphinx en appliquant la méthode de datation au chlore 36... On pourrait ainsi remonter jusqu'au moment où les pierres de ces monuments ont été extraites de leur carrière ... »
Deux archéologues allemands ont volontairement vandalisé la demeure des pharaons afin de prouver que celle-ci était beaucoup plus âgée qu'on ne le pense. Cette initiative a provoqué l'ire des autorités égyptiennes. (...) Pour étayer leur théorie, les deux étudiants ont gratté un cartouche (symbole hiéroglyphique, NDLR) de couleur rouge, située au-dessus de la chambre d'enterrement du pharaon Khéops, afin d'en extraire un échantillon qu'ils ont ensuite analysé en Allemagne. Une fois l'expertise faite, les jeunes archéologues ont affirmé que les fragments rapportés confirmaient leur théorie selon laquelle les pyramides de Gizeh sont bien plus anciennes que le règne de Khéops et que celles-ci ont simplement été « rénovées » durant la période pharaonique...
Quelle est donc l'étonnante découverte de Buffon ?
Celle, totalement inattendue, d'un ordre caché à la place du hasard ! La trace de ce qu'Einstein appellera « une force » là où on s'attend à ne rencontrer que des aléas sans queue ni tête. Pour comprendre, le mieux est que vous refassiez vous-même la petite expérience de Buffon. A la place d'aiguilles, prenez une poignée d'allumettes et lancez-la sur votre parquet. Elles vont bien sûr tomber « au hasard ». Certaines au beau milieu des lames, d'autres sur la rainure entre deux lames. A première vue ce tas d'allumettes éparpillées pêle-mêle sur le sol n'est rien d'autre que la manifestation du pur hasard.
Mais est-ce bien vrai ?
En réalité, pas du tout ! C'est là qu'intervient le trait de génie de Buffon. A l'aide d'un calcul finalement assez simple, il a pu montrer cette chose incroyable : la probabilité pour qu'une allumette tombe entre deux lames (c'est-à-dire à cheval sur une rainure) est de 2 sur Pi !
(...)
Justement, c'est cette même impression de « message » qui, deux siècles plus tôt, a rendu Buffon perplexe. Que veulent donc dire ces aiguilles par terre ? Nous ne sommes pas au bout de nos surprises. En effet, quelques années après la disparition de Buffon, le fameux physicien Laplace (père du célèbre « démon » qui porte son nom) a repris l'expérience des aiguilles.
Pour y découvrir quoi ? Que le rapport entre le nombre d'allumettes lancées sur le parquet et le nombre de celles qui sont tombées à cheval entre deux lames n'est autre que... le nombre Pi !
Par quel miracle ? Comment se fait-il que la chute au hasard d'une poignée d'allumettes sur le sol paraisse « contrôlée » par Pi, le plus célèbre - mais aussi le plus mystérieux - de tous les nombres ? D'où vient cet ordre invisible qui, sans qu'on s'y attende le moins du monde, surgit au beau milieu du hasard ?
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