OF THE
TIMES
Note du traducteur : Le risque c'est qu'ils arrêtent d'essayer de communiquer tout court ! Le masque change aussi la voix ce qui perturbe l'enfant. Les enfants ont absolument besoin de lire les expressions sur le visage de l'autre, et le port du masque l'empêche de voir et d'analyser ces mimiques. Il est impossible de ne pas considérer que le port du masque représente un danger dans la représentation à soi et aux autres que beaucoup d'enfants n'ont pas encore affirmé même parvenus à l'adolescence. Et bien que ce ne soit pas le sujet de cet article, que dire du danger pour la santé physiologique que représente le port du masque durant plusieurs heures ?Dépersonnalisation
Il s'agit d'un acte de soumission très concret qui enseigne aux enfants l'obéissance, mais aussi que la communication et la possibilité de voir un visage ne sont plus la norme. Quand un bébé naît au monde et jusqu'à ce qu'il parle, il a besoin, comme les primates, de cette image fondamentale du visage de l'autre — un sourire et des yeux — et voilà qu'ils annoncent déjà le port de lunettes. Ainsi, nos yeux et notre bouche qui constituent les deux plus grands canaux de communication dont dispose l'être humain dans ses rapports aux autres êtres humains et aux animaux sont « abolis ». Nous sommes brusquement arrivés à la situation suivante : celui qui ne porte pas de masque est catalogué comme un transmetteur d'infection ou comme un tyran, une personne qui résiste.
[...]
Je ne veux pas que la pathologie des personnes compulsives-obsessionnelles devienne dominante ni qu'elle se banalise.
Lorsque le droit est suspendu dans l'état d'urgence ou supprimé dans le cadre de la dictature, sa place demeure, même si elle reste inoccupée. Dans « l'état d'urgence sanitaire », c'est sa place même qui disparaît. Le droit n'est plus simplement suspendu ou refoulé, mais expulsé. Forclos, il est simplement placé hors discours, comme s'il n'avait jamais existé.