Covid-19, un virus et des hommes. Un texte du docteur Frédéric Badel, psychiatre, qui explore notamment les séquelles des « mesures sanitaires » sur la population. Le titre de ce texte se réfère sans doute à celui d'un ouvrage du Professeur Montagnier,
Des virus et des hommes.
© Inconnu
En dix mois, notre quotidien a été grandement modifié et nos repères profondément changés. Notre démocratie a subi de fortes turbulences, malmenée par l'état d'urgence et les mesures rongeant nos droits fondamentaux.
L'apparition du virus responsable du Covid-19 peut-elle en être l'explication ?Dès mars 2020, soit peu de temps après la date supposée d'apparition du virus, certaines incohérences dans la communication et dans la gestion de la maladie pouvaient alerter.
La création d'un conseil scientifique fin mars, composé de personnes ne tenant pas compte des données de terrain et décidant seules de mesures sanitaires nouvelles, court-circuitant toutes les instances en place, constituait une anomalie. Le confinement pour un virus ne se justifiait pas, la France n'étant pas en guerre contrairement à ce qu'annonçait le Président, et l'interdiction faite aux médecins de soigner librement leurs patients était une atteinte à l'un des piliers fondateurs de la médecine. Traiter l'infection avec du paracétamol et ne pas consulter son médecin, ou encore aller à l'hôpital directement, a participé au retard de prise en charge et à l'augmentation de la mortalité, ainsi qu'à la surcharge de certains services. Nombre de structures privées ont vu leurs lits réquisitionnés rester vides. Et dans le même temps, leurs malades habituels n'ont pu être soignés comme ils auraient dû l'être, certains en sont morts.
Le traitement donné à cette épidémie, tant médical que médiatique, ne ressemblait en rien à celui donné aux précédents épisodes virologiques. Le comptage quotidien du nombre de victimes rendait l'atmosphère menaçante et contribuait à terroriser la population.
De même l'annonce dès le début de l'épidémie d'un « monde d'après » devant être opposé au « monde d'avant » amorçait une rhétorique étonnante concernant une épidémie virale.
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