Cet article vise à répondre à ces questions, mais surtout à décrypter les véritables motivations cachées derrière le show planétaire du coronavirus.
Les pouvoirs publics et la vie
Toutes les mesures prises par les pouvoirs publics en rapport avec la pandémie de Covid-19 se sont articulées autour d'une seule motivation : « sauver des vies ». Cette motivation est conforme à leur principal mandat qui est de nous protéger, du moins c'est ce que nous avons été amenés à croire.
Cette motivation caractérise la pensée progressiste, année après année, grâce aux droits de l'homme, à la démocratie, à l'humanitarisme et au progrès technologique, dans laquelle la barbarie et la mort appartiennent au passé. Nous sommes maintenant « plus affables et plus dociles », comme le dit Steven Pinker :
La cruauté en tant que divertissement, le sacrifice humain pour satisfaire aux superstitions, l'esclavage en tant que mécanisme permettant de réduire la main-d'œuvre, la conquête en tant que profession de foi gouvernementale, le génocide en tant que moyen d'acquérir des biens fonciers, la torture et les mutilations en tant que châtiment ordinaire, la peine de mort pour les délits et les divergences d'opinion, l'assassinat comme mécanisme de succession politique, le viol en tant que butin de guerre, les pogroms en tant que moyen de frustration, l'homicide en tant que principale forme de résolution des conflits — tous ces éléments ont été sans exception des caractéristiques de la vie pendant la plus grande partie de l'histoire de l'humanité. Mais aujourd'hui, ils sont rares, voire inexistants en Occident, bien moins fréquents ailleurs qu'autrefois, dissimulés lorsqu'ils se produisent et largement condamnés lorsqu'ils sont révélés.Le problème avec cette interprétation idyllique c'est qu'elle ne résiste pas aux faits concrets et tangibles. Extrait du livre de David Berlinski, The Devil's Delusion [« L'illusion du diable », ouvrage non traduit en français - NdT], le tableau ci-dessous énumère les conflits du XXe siècle et le nombre de victimes pour chacun d'entre eux. Le tableau original fait trois pages, je l'ai donc limité aux conflits qui ont fait plus d'un million de morts.
~ Steven Pinker, A History of Violence