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Comment la Russie et l'Allemagne peuvent empêcher la guerre en Europe

Traduction : Daniel pour Vineyardsaker.fr

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© Mike ThompsonAu Pentagone, quatre généraux américains rigolent, dansent et chantent en tirant des bulles de bande dessinées d’une boite étiquetée naphtaline. Les bulles disent : « Russie, accumulation nucléaire ! Course froide aux armements guerre ! Menace nucléaire russe ! » La légende en bas, entourée de notes de musique, dit : « Les jours heureux reviennent… »
Les USA, l'Otan et la Russie sont-ils entraînés dans une folle spirale qui mènera à la guerre en Europe ? La guerre est-elle inévitable ? Loin de là !

Petro Porochenko, le vassal propulsé par les USA, qui tient actuellement le premier rôle dans le numéro de danse Les oligarques à l'affiche en Ukraine, a avancé cette semaine la proposition que dans un proche avenir, soit après l'adoption de ses réformes, les Ukrainiens seront appelés à se prononcer sur une intégration à l'Otan. Un peu de sérieux s'impose ici ! Certains parmi vous connaissent peut-être le concept de shatter belt, utilisé pour décrire les territoires et les peuples historiquement pris en étau entre l'aigle allemand et l'ours russe.

À l'heure actuelle, tous les pays qui répondent à cette description ont rejoint l'Otan, à l'exception de l'Ukraine et de la Biélorussie. Si jamais l'Ukraine intégrait l'Otan dans un avenir hypothétique, cette zone tampon disparaîtrait. L'Otan (lire les USA) s'implanterait ainsi directement à la frontière occidentale de la Russie.

Washington vient d'annoncer son intention de prépositionner d'autres véhicules militaires en Europe, qui seront utilisés au cours d'exercices qualifiés d'opérations militaires potentielles. L'annonce va tout à fait dans le sens de la diatribe incessante provenant du royaume du baratin que forment les groupes de réflexion aux USA, à savoir que les USA seront forcés de rééquilibrer leur engagement envers la sécurité en Europe de l'Est contre une éventuelle agression russe.

Propaganda

Propagande : quand l'OTAN parle...

Borders
© inconnu
Le général américain Philip Breedlove, Commandant en Chef des forces de l'OTAN, parlant à Kiev mercredi 26 novembre a fait une déclaration importante, qui bien entendu a été passée sous silence dans une grande part de la presse française.

Parlant de la présence possible de troupes russes dans la partie de l'Ukraine qui est sous le contrôle des forces insurgés il a précisément dit : "The numbers that we have been using for some weeks haven't really changed much - between eight to ten battalion task groups on the border, but that's not the important part," [Les nombres dont nous disposons depuis plusieurs semaines n'ont pas réellement beaucoup changé - entre 8 et 10 bataillons « task groups » sur la frontière, mais ce n'est pas la partie importante].

Les mots ont un sens. Cela signifie donc que (a) il n'y a pas eu « d'invasion » de l'Ukraine comme l'ont abondamment proclamé les journaux français et (b) si ces troupes sont « sur la frontière » elle ne sont pas à l'intérieur de l'Ukraine. Que l'on sache, la Russie est un pays souverain, et elle a parfaitement le droit de faire stationner des troupes à ses frontières. Cette déclaration détruit donc les différentes allégations sur la présence de troupes de combat russes se battant avec les insurgés.

Gold Bar

Les USA détiennent-ils encore réellement un stock d'or?

Traduction : Mufasa pour Réseau International

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© Inconnu
Les éditions King World News ont publié une interview de l'expert Steve Quayle, dans laquelle il a annoncé que la Chine et la Russie se préparent à exiger publiquement des USA la preuve de ce qu'ils détiennent un stock d'or.

« J'ai eu accès à des informations quant à des plans de guerre économique. Parmi ces informations il était indiqué que dans un très proche avenir la Chine et la Russie se préparent à annoncer au monde qu'ils ne croient pas au fait que les USA détiendraient les 8.100 tonnes d'or, que ceux-ci affirment détenir dans leurs coffres » a annoncé Steven Quayle.

L'expert a rappelé que la Chine détient d'énormes réserves d'or physique, bien plus que quiconque au monde. Auparavant, certains pays européens avaient évoqué leur souhait de rapatrier leur or, tels l'Allemagne et la Suisse. Selon le journaliste, grâce à son intervention, la question du rapatriement de l'or allemand est devenue un sujet sérieux dans la presse allemande. Il est de notoriété publique que lorsque les pays ont entrepris de demander le rapatriement (de leur or), la demande fut rejetée, ou alors le pays se voyait renvoyer une partie symbolique de son avoir.

Selon la version officielle, l'Allemagne s'est vu répondre que l'or serait mieux conservé dans les coffres de la Réserve Fédérale qu'au pays. Selon une version officieuse, ressortir cet or des Etats-Unis n'est plus possible. Steve Quayle en arrive à la conclusion qu'il n'y a pas d'or dans les coffres de la Réserve Fédérale des USA. « Aucun or ne sera rapatrié. Pas un pays ne récupèrera en or ce qu'il a investi dans les USA, même si les contrats mentionnent des réserves "or" »

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Le Canada complice des crimes commis en Ukraine

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Que se passe-t-il vraiment en Ukraine ? Pourquoi ce pays dont on n'entendait jamais parler est devenu subitement le centre des grands débats, le prétexte des sanctions contre la Russie et le foyer d'une guerre civile qui a déjà fait plus de 4000 morts et de 9000 blessés ? Le Président, légitimement élu, a été chassé du pouvoir par une révolution couleur menée par des groupes nazis, largement soutenus financièrement et militairement par Washington et les pays de l'OTAN.

On se souviendra de cette conversation téléphonique entre l'ambassadeur des États-Unis en Ukraine et l'assistante du secrétaire d'État en poste à Washington. Une conversation qui a fait scandale à l'époque puisqu'elle mettait au vu et au su de tous l'interventionnisme étasunien en Ukraine pour y placer ses marionnettes à la tête de l'État. L'idée sous-jacente est de faire de l'Ukraine une base militaire stratégique à la porte de la frontière russe.

Le Canada, comme un bon petit caniche tenu en laisse par Washington, fait partie de l'opération et y apporte, en dépit de la crise financière, sa contribution monétaire et militaire. Qu'il y ait des massacres auprès des populations d'origine et de culture russe dans le sud-est de l'Ukraine, ça ne le dérange pas.

Il y a quelques temps, l'ONU se disait préoccupée des attaques contre les russophones de l'est de l'Ukraine

Bad Guys

Les pays européens s'abstiennent dans la lutte contre la glorification du nazisme

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Aujourd'hui est une triste journée. Ce n'est pas la première. Ce ne sera pas la dernière. Mais ça ne change rien. Il y a des choses auxquelles on ne s'habitue pas. Surtout pas. A la faiblesse, par exemple. A la mesquinerie. A la bêtise aussi, c'est moins grave. Mais surtout à la pleutrerie.

Nous venons, en effet, d'apprendre une bien triste nouvelle. Les Etats Unis, le Canada et l'Ukraine ont voté contre la résolution de l'Assemblée générale de l'ONU proposée par la Russie de lutter contre la glorification du nazisme. Encore 50 pays se sont abstenus. Dont tous les pays de l'Union européenne. Même si cette résolution fut quand même adoptée par 115 voix sur 193, c'est triste.

Airplane

Crash du Vol MH-17 : De nouveaux éléments incriminent Kiev

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Avant toute chose, il faut rappeler que c'est suite au crash de ce vol MH-17 en Ukraine que les Européens ont, sous la pression avouée des États-Unis, imposé des sanctions contre la Russie, et contre des proches de Vladimir Poutine. Cette enquête remet clairement en cause la version « officielle » de cette tragédie, et pose la question des vraies raisons de ces sanctions économiques, dont on a vu encore hier un épisode avec le refus de François Hollande de livrer le premier des deux navires de guerre Mistral à la Russie.

Commentaire: Lire également :

Rapport préliminaire sur le crash du vol MH17 plein de trous tout comme l'avion

MH17 : Qui est le coupable - Le silence des medias occidentaux sur les preuves

Qui a abattu le vol-17 de la Malaysian Airlines : Nouvelle guerre froide même vieille propagande


Dollar

Censored 2015 : Les 10 pays les plus aidés financièrement par les U$A pratiquent la torture

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Le recueil Censored 2015 vient tout juste d'être publié aux États-Unis. Ses 500 pages contiennent les 25 nouvelles les plus importantes au niveau international, mais qui ont été censurées par la presse nord-américaine entre 2013 et 2014. Cette édition - la 38e - a été élaborée par les professeurs universitaires Mickey Huff et Andy Lee Roth, respectivement professeur de sciences sociales et d'histoire à l'université Diablo Valley, et professeur de sociologie à l'université d'État de Sonoma. Le choix des nouvelles les plus censurées de l'année est cependant effectué par un jury international, dont font partie quelques personnalités de renom, comme Noam Chomsky, Howard Zinn, et Oliver Stone.

Source : http://www.projectcensored.org/2-top-ten-us-aid-recipients-practice-torture/

Les dix nations qui ont reçu la plus importante aide financière de la part des USA en 2014 font usage de la torture et sont responsables des plus graves atteintes aux droits de l'homme, selon Daniel Wickham. Ce journaliste a bâti ses conclusions à partir à la fois d'un rapport de janvier 2013 du Congressional Research Service (Service de recherches du Congrès US) comportant les chiffres des projets d'aide financière de pays étrangers, et des études sur la torture dans le monde menées indépendamment par Amnesty International, Human Rights Watch et d'autres importantes organisations de surveillance des droits de l'homme.

Bell

Alarme Chine aux USA

Depuis 2001, le Pentagone prévoyait de se trouver en capacité de guerre avec la Chine, aux environs de 2015. Cependant, le transfert des troupes du Golfe et d'Europe vers l'Extrême-Orient a été considérablement retardé à la fois par la Résistance au Levant, soutenue par l'Iran, et par la Russie en Europe. Pendant ce temps, le développement de la Chine a été plus rapide que prévu. Par conséquent, observe Manlio Dinucci, l'US-China Economic and Security Review Commission a sonné l'alerte : il est temps pour Washington d'agir contre Pékin s'il veut conserver sa domination sur le monde.

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Le gouvernement chinois a recours à des pratiques commerciales « déloyales », en stimulant l'économie et les exportations par des aides publiques au lieu d'entreprendre de « substantielles réformes économiques » : c'est la première accusation contenue dans le rapport présenté en novembre au Congrès des États-Unis par la US-China Economic and Security Review Commission.

Malgré l'augmentation de l'exportation états-unienne en Chine, le déficit des États-Unis dans les échanges commerciaux avec la Chine est monté en 2013 à 318,4 milliards de dollars, et continue à augmenter. Il s'agit du plus haut déficit enregistré, à l'échelle mondiale, dans les échanges commerciaux entre deux pays. La valeur des produits « made in China » importés par les États-Unis dépasse de quatre fois celle des produits « made in USA » exportés en Chine. Ceci a contribué à provoquer, de 2001 à 2014, une chute de 29 % de l'emploi dans le secteur manufacturier états-unien.

Star of David

Israël et son lobby aux États-Unis

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Les principales organisations du lobby israélien sont très connues : l'AIPAC (Comité israélo-américain pour les affaires politiques - notamment étrangères), la Ligue anti-diffamation (ADL), leComité juif américain (AJC), la Conférence des présidents des principales organisations juives et les Chrétiens pour Israël (CUFI). Elles bénéficient de fonds et de personnels importants, sont très efficaces et ont un accès facile aux médias et aux hommes politiques pour faire avancer leurs idées et, en tant que groupe, se rendent régulièrement à la Maison-Blanche.

Le lobby pro-israélien soutient un certain nombre de think tanks sur une ligne politique pro-Likoud. Ce sont la Fondation pour la défense des démocraties, le Comité d'urgence pour Israël, l'Institut d'entreprise américain, l'Institut Hudson, Brookings et l'Institut de Washington pour la politique au Moyen-Orient. Un exemple frappant de la facilité avec laquelle les vues d'Israël sont propagées a été donné par un article intitulé : « Pourquoi Israël craint l'encerclement d'un Iran nucléaire », écrit par des représentants de Tel-Aviv pour le National Interest (ancien Cercle Nixon).

Bad Guys

Le vrai projet de l'Union Européenne : austérité à perpétuité, chaos social et fascisme

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Les « propositions franco-allemandes pour relancer la croissance » (sic) présentées aujourd'hui auront eu au moins un mérite : achever de démontrer, s'il en était besoin, que la Grèce n'est qu'un terrain d'essai dans le projet insensé de libéralisation totale que l'oligarchie veut imposer à l'Europe et qui consiste ni plus ni moins à mettre le marché du travail européen aux normes chinoises. Dernier îlot de résistance, le modèle social français hérité de l'après-guerre garantissant une protection sociale minimale, des retraites et des salaires décents est condamné à disparaître à moyen terme. Les économies exigées de la France par la Commission Européenne qui l'avait déjà placée sous surveillance renforcée en mars dernier en raison du niveau de sa dette et de son coût du travail jugé trop élevés, auront des effets dévastateurs en condamnant à la précarité à vie des millions de personnes. Mais cette gigantesque casse sociale a aussi une visée plus immédiate : préparer la France à la compétition du grand marché transatlantique dont le lancement est prévu en 2015.

Les plans d'austérité se succèdent en Europe et les cibles restent invariablement les mêmes : les salaires, les retraites et la protection sociale. Les propositions (mieux vaudrait-il parler d'injonctions) franco-allemandes dévoilées ce jeudi ne font pas exception en prévoyant notamment une flexibilisation du marché du travail, une énième remise en cause des 35 heures et un gel des salaires pendant 3 ans. En cause : la situation économique de la France et le dérapage de son budget, « sérieux motifs d'inquiétude pour l'Allemagne » et qui vaudra sans doute à la France une nouvelle salve de sanctions de la part de la Commission Européenne.