Les Maîtres du MondeS


Dollar Gold

Poutine se prépare à la guerre économique et a acheté 55 tonnes d'or au troisième trimestre

Traduit par SLT
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Les banques centrales renforcent leurs réserves avec de l'or
Tout comme la Chine achète avidement du pétrole 'pas cher", la Russie, selon les dernières données du World Gold Council (WGC) a acheté de l'or en quantité considérable. Éclipsant le reste des achats de par le monde au troisième trimestre, la Russie a ajouté 55 tonnes d'or dans ses réserves, comme le rapporte The Telegraph, Poutine profite de la baisse du prix de l'or pour remplir les soutes de la banque centrale de Russie en lingots d'or afin de se préparer à la possibilité d'une longue guerre économique avec l'Occident.

La Russie a acheté au troisième trimestre plus d'or que tous les autres pays réunis...

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Londres menace de fermer la chaîne Russia Today parce qu'elle ne fait pas de la propagande

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L'Office of communications (Ofcom), autorité régulatrice des télécommunications au Royaume-Uni, a formulé un quatrième avertissement à la chaîne RT (Russia Today), menaçant de lui retirer sa licence si la rédaction ne tenait pas compte de ses remarques, écrit mercredi le quotidien Komsomolskaïa Pravda.

Selon les censeurs britanniques, RT "présente des informations avec un background russe et traite les actualités du point de vue de la Russie, alors qu'elles devraient l'être de manière impartiale". Il est question des reportages sur les événements en Ukraine, en particulier dans les extraits des émissions des 1er, 3, 5 et 6 mars 2014.

"A peine avons-nous lancé notre chaîne au Royaume-Uni qu'on nous a menacé de nous priver de licence sous de fausses accusations. C'est la démocratie à l'état pur", s'indigne sur son blog la rédactrice en chef de RT Margarita Simonian: "Ils estiment que notre couverture des événements en Ukraine était partiale. Nous avons trouvé des tonnes d'exemples de couverture partiale des événements en Ukraine par la BBC et en avons informé Ofcom. On nous a répondu qu'Ofcom surveillait toutes les chaînes SAUF LA BBC! Et qu'il est possible de se plaindre de la BBC uniquement en s'adressant à la BBC".

"J'ignore si Orwell et Huxley se retournent aujourd'hui dans leurs tombes, mais il y a de quoi. Nous accuser de partialité tout en ignorant complètement les prises de position flagrantes de la BBC n'est rien d'autre que de la censure évidente. Ofcom ne cache même pas qu'il cherche à faire changer notre politique rédactionnelle. Nous ne la modifierons pas, quelles que soient les pressions. Nous sommes l'unique source d'informations alternatives pour notre public britannique et nous le resterons", conclut Margarita Simonian.

Better Earth

Beijing, le crépuscule asiatique post-Bretton Woods

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La création de la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures a été adoptée finalement par 22 pays asiatiques le vendredi 24 octobre. D'une part, elle va rivaliser directement avec la Banque asiatique de Développement, fondée en 1966 sous le domination écrasante des États-Unis et du Japon ; d'autre part, elle va fonctionner comme un mécanisme en faveur de l'intégration régionale et contre « la doctrine du pivot » impulsée par le Pentagone et le département d'État.

Le vendredi 24 octobre, un groupe de 22 pays asiatiques s'est réuni à Beijing, pour signer un accord approuvant finalement la création de la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII), un an après que le président de la République populaire de Chine, Xi Jiping, en ait fait la proposition lors du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (APEC), à Bali, en Indonésie.

D'après plusieurs fonctionnaires interrogés à ce sujet, la nouvelle banque servira de plateforme pour financer les projets les plus importants de la région asiatique en matière de télécommunications, énergie et moyens de transport.

Jin Liqun, ex-président de l'assemblée des superviseurs du fonds souverain chinois, (Sovereign Wealth Fund) et ex-vice-président de le Banque asiatique de Développement restera responsable de l'institution. De même que la Banque de Développement du groupe BRICS (acronyme de Brésil, Russie, Inde, Chine, et Afrique du Sud), la ville de Beijing sera le siège principal de la BAII. Le capital souscrit sera de 50 milliards de dollars et le capital autorisé sera de 100 milliards. La Chine apportera la moitié des fonds et l'Inde sera le second actionnaire majoritaire.

Propaganda

Meilleur du Web: Incompétence feinte : Quand l'AFP confond 40 camions-citernes avec des chars russes


Commentaire : Voici une bonne initiation aux méthodes de manipulations utilisées dans les médias à travers un décryptage vraiment poussé !


Un truc me fascine vraiment, comme l'heure que je viens de passer (et c'est assez fréquent).

Je ne suis pas journaliste, et n'ai pas la moindre formation approchante. Mais souvent, je lis un papier qui me semble étrange, je décide de passer du temps à contrôler, et bingo, 3 fois sur 4, je tombe sur des trucs - comment dire ? Ah oui : - énormes...

Donc, hier, je vois ça
Donesk
Bon, le mot magique : AFP, donc l'Obs, n'y est pour rien, et a simplement recopié la dépêche telle quelle - le travail du journaliste du copiste se résumant là à trouver une image, comme on l'a vu plusieurs fois.

Cela signifie en gros qu'il n'y a plus qu'un seul organe de presse officiel dans le pays - l'AFP - recopié par tous les journaux, ce qui me semble poser un léger souci - mais tout le monde s'en moque.

Bref, c'est l'image qui m'a arrêté, je trouve piquant que l'Obs montre une maison détruite (par l'armée bien entendu, et ce n'est évidemment pas précisé) et semble s'indigner que "des renforts arrivent"...

Ce qui m'a fait sursauter c'est le :
"L'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) s'est déclarée samedi soir "très inquiète" de la présence de convois militaires et de chars dans l'Est rebelle. "Plus de 40 chars et camions" ont été vus circulant sur une voie rapide"

Light Sabers

Vladimir Poutine ne perçoit plus les États-Unis comme des « partenaires »

Le discours de Vladimir Poutine à Sotchi marque un tournant dans les relations internationales. Le président russe a clairement fait comprendre que désormais, il ne perçoit plus les États-Unis comme des « partenaires ». Il ne s'agit pas d'une déclaration de guerre, mais d'un constat : les États-Unis sont en guerre contre le reste du monde. Giulietto Chiesa analyse les conséquences de ce pas en avant.

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À Sotchi, en ce mois d'octobre 2014, Vladimir Poutine a remis à plat de façon drastique les rapports entre la Russie et Washington. Un discours bien pensé [1] ; en sous-estimer l'importance serait une grave erreur. Bien plus fort, et à certains moments, dramatiquement limpide par rapport à celui qu'il avait prononcé à Munich en 2007 [2]. Au cours de ces 14 années de pouvoir, le président russe n'était jamais allé aussi loin. Et on comprend mieux pourquoi en suivant son raisonnement.

Voyons de quelle remise à plat, ou « Reset », il s'agit. Jusqu'à hier, Poutine était resté « à l'intérieur » du schéma post-Guerre froide. Il y était resté à la fois parce qu'il n'avait pas vraiment le choix, et parce que selon toute probabilité, il croyait à ce schéma qu'il pensait être utile et réaliste. Mais l'idée de le dépasser restait bien présente dans son esprit, à plus ou moins long terme, en bâtissant avec les États-Unis une nouvelle architecture pour la sécurité internationale.

Bomb

La Coalition divisée sur ses objectifs

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La carte du remodelage selon Ralph Peters
Washington semble avoir abandonné sa carte du remodelage du Levant pour une autre. Cependant, l'échec du premier projet et la résistance de la population syrienne ne sont pas de bonne augure dans la réalisation de ce nouveau plan. Thierry Meyssan revient sur les réajustements qu'il exige et la division qu'il crée au sein de la coalition : d'un côté les États-Unis, Israël et l'Arabie saoudite, de l'autre la France et la Turquie.

Washington ne souhaite plus renverser la République arabe syrienne parce qu'il considère la Coalition nationale comme incapable de gouverner et qu'il ne souhaite pas voir le pays sombrer dans une ingérable anarchie. En effet, à la différence de la Libye et de l'Irak, la Syrie est voisine d'Israël et le chaos à cet endroit pourrait être fatal à son protégé.

Progressivement, l'état-major états-unien a revu son projet de remodelage du « Moyen-Orient élargi » (Greater Middle East Initiative), tel que défini en 2001, et dont la carte fut publiée par le colonel Ralph Peters lors des débats de la Commission Baker-Hamilton [1]. Une faction au sein de l'administration Obama pousse à la réalisation d'un nouveau plan : le remodelage simultané de l'Irak et de la Syrie en cinq États, dont deux transfrontaliers.

Nuke

L'Iran et la Russie vont signer un accord pour la construction de deux centrales nucléaires

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La centrale nucléaire de Bushehr dans le sud de l'Iran
Le chef de l'Agence iranienne pour l'énergie atomique, Ali Akbar Salehi, doit se rendre à Moscou demain 11 novembre, pour signer un accord concernant la construction par la Russie de deux centrales nucléaires nouvelles sur la côte iranienne du golfe [1].

D'une puissance de chacune 1000 mégawatts, ces centrales complèteront celle de Bushehr, initiée par les Allemands en 1975, puis reprise par les Russes à partir de 1995, retardée pendant des années sous les pressions us-américaine et israélienne, avant d'être enfin mise en service en 2011. L'Agence avait précédemment annoncé vouloir construire une totalité de vingt centrales, afin de diminuer la dépendance de l'Iran au pétrole, dont le pays est pourtant très riche. Téhéran avait cependant réaffirmé ne pas vouloir construire d'arme nucléaire, promesse à laquelle pour sa part Israël n'a jamais cru.

USA

L'État profond américain : Wall Street, Big Oil et l'attaque contre la démocratie É.-U.

Préambule

Cet article revient sur le 11 Septembre, mais avec un angle d'attaque indirect. Il devient évident qu'à court terme, l'État américain va rester sur sa position officielle, quelles que soient les demandes soulevées par la société civile (pertinentes ou pas d'ailleurs, là n'est pas la question).

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Ces théories conspirationnistes ridicules sont juste un écran de fumée pour masquer les vérités incroyables
Peter Dale Scott a une approche très personnelle, qui consiste à comprendre le fonctionnement normal de l'État officiel, pour le comparer avec la réalité de la situation lors des « événements profonds », pour analyser ce qui n'a pas fonctionné selon les règles officielles et qui serait révélateur d'éventuelles manipulations ou mensonges. Sa méthode se rapproche de celle des scientifiques qui étudient des planètes lointaines. On ne peut pas étudier directement une planète qui croise un soleil trop brillant : il vous aveugle. Par contre, vous pouvez étudier les variations de ce soleil quand la planète le croise. Autant il peut être possible de cacher des événements, des actes, autant il est très difficile d'en contrôler les effets indirects sur toute l'infrastructure d'un État.

Cet article donne un éclairage nouveau sur l'événement qui a bouleversé le monde depuis 2001, en termes de communication, de droit international, de géopolitique et, même et surtout, de libertés individuelles dans les nations dites démocratiques.

Peter nous propose une grille d'analyse de plus, pas une boule de cristal. À chacun de la comprendre, d'être d'accord ou pas, mais la démarche mérite toute notre attention.

Le Saker francophone
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Lars Schall (LS) : Peter, nous avons décidé de parler aujourd'hui de ce que vous appelez « l'État profond », et la première question que je voudrais vous poser est : pourquoi pensez-vous qu'il est encore pertinent de parler du 11 septembre 2001 ?

Smiley

Le meilleur des mondes : Obama le canard boiteux

À peine remis de sa défaite cinglante que lui a infligée la minorité qui a daigné voter aux dernières élections au Congrès des États-Unis, l'ex-chef d'État le plus puissant du monde, le président Barack Obama, sera la vedette d'un thriller ce weekend, quand il se retrouvera dans la même pièce que Xi Jinping de la Chine, Shinzo Abe du Japon et, attachez votre ceinture de sécurité, Vladimir Poutine de la Russie.
obama quack
Barack Obama, le canard boiteux (le pied droit emplâtré signifiant sa défaite au Sénat, à droite, face aux républicains)
Quelle corvée !, doit se dire le lanceur de bombes en chef. L'économie mondiale est en grande partie dans un état lamentable. Même la Chine, dont la croissance est à peine de 7 % par année, voit fondre son aura de nation indispensable. Le Japon a décidé d'imiter la Réserve fédérale des États-Unis, en proposant sa version kamikaze de l'assouplissement quantitatif. Bien des pays du sud-est asiatique continuent de flipper au sujet de quelques tas de roches dans la mer de Chine méridionale.

Dernier élément, mais non le moindre, la Némésis d'Obama, Vlad le marteau Poutine, ce casse‑pieds par excellence, vient tout juste d'être couronné chef d'État le plus puissant du monde, quoique pour les raisons les plus stupides qui soient (le chef imprévisible d'un État voyou) [1]. Dorénavant, le titulaire du prix Nobel de la paix, et chef de la nation indispensable drapée d'exceptionnalisme, en est réduit au rôle de canard boiteux pitoyable.

Bomb

Barrage de Sivens : Reportage vidéo au cœur de l'action du côté des activistes

Sivens
Les activistes se confrontent au force de l'ordre pour la défense de la forêt au barrage de Sivens