Les Maîtres du MondeS


Bulb

Crimée : le triomphe de Poutine

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Personne ne s'attendait à ce que les choses bougent à une vitesse pareille. Les Russes prenaient leur temps ; ils avaient l'air d'être au spectacle, tandis que les troupes d'assaut des Bruns s'emparaient de Kiev, et au spectacle tandis que Victoria Nuland et son pote Yatsenyuk, dite Yats, se tapaient dans le dos et se congratulaient pour leur victoire en deux temps trois mouvements.

Au spectacle toujours, tandis que le président Yanukovich sauvait sa peau en se réfugiant en Russie. Ils ont regardé les bandes brunes se déplacer vers l'Est pour aller menacer les Russophones au Sud-Est. Ils ont écouté patiemment Mme Timochenko, fraîchement relâchée des geôles, promettre de désavouer les traités signés avec les Russes et de chasser la Flotte russe en Mer Noire de Sébastopol, leur port principal. Ils n'ont pas bronché quand le nouveau gouvernement a embauché des oligarques pour gouverner les provinces de l'Est. Ils ne réagissaient toujours pas quand les écoliers ukrainiens ont reçu l'ordre de chanter : "Les Russkoffs on les pendra, haut et court on les pendra", à quoi répondait le représentant du gouverneur oligarque qu'il promettait de pendre tout Russe mécontent à l'Est dès que la Crimée serait pacifiée. Tous ces funestes événements se déroulaient sous ses yeux, et Poutine gardait le silence.

Crusader

Vladimir Poutine accuse Kiev de crime grave dans l'Est ukrainien

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© RIA Novosti/Alexei Druzhinin
Le président russe Vladimir Poutine a accusé jeudi, lors d'une intervention télévisée à la nation, les dirigeants ukrainiens de commettre un « crime grave » en déployant l'armée pour réprimer les troubles dans l'est de l'Ukraine, et il n'a pas exclu l'envoi de troupes russes dans cette région.

Dans son intervention, au cours de laquelle les téléspectateurs pouvaient lui poser des questions par téléphone, il a espéré que l'armée russe n'aurait pas à entrer en Ukraine, bien que le parlement russe lui en ait donné la possibilité, et que la diplomatie réussirait à résoudre la crise.

« J'espère vraiment que je n'aurai pas à exercer ce droit et que nous pourrons résoudre toutes les questions pressantes via des moyens politiques et diplomatiques », a-t-il dit, alors même qu'à Genève s'ouvrait une rencontre quadripartite entre Russes, Ukrainiens, Européens et Américains.

Cell Phone

Pourparlers à Genève sur l'Ukraine, fermeté de Vladimir Poutine

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La mort de trois séparatistes lors de l'attaque d'une base de la garde nationale ukrainienne dans le sud-est du pays et le ton offensif de Vladimir Poutine envers les dirigeants de Kiev, accusés de « crime grave » dans l'Est, ont relégué quelque peu au second plan les pourparlers qui se déroulaient jeudi à Genève entre Russes, Ukrainiens, Européens et Américains.

Un groupe de 300 séparatistes armés a attaqué la base de la garde nationale à Marioupol, grande ville au bord de la mer d'Azov, a déclaré le ministre ukrainien de l'Intérieur, Arsen Avakov, qui a fait état de trois séparatistes tués et de 13 autres blessés. Aucun garde ukrainien n'aurait été blessé.

Selon un haut gradé de la police ukrainienne, les séparatistes se sont présentés mardi soir devant la base en exigeant la reddition des gardes nationaux, avant de passer à l'attaque.

Dollar

Étude scientifique - Les États-Unis sont une oligarchie et non une démocratie

Traduit par SLT

Une
étude, à paraître dans le numéro d'automne 2014 de la revue Academic Journal Perspectives on Politics, constate que les États-Unis ne sont pas une démocratie, mais une oligarchie, ce qui signifie un pays profondément corrompu, de sorte que la réponse à la question centrale de l'étude, « Qui gouverne ? Qui dirige vraiment? » dans ce pays, est la suivante :
« Malgré le fort soutien empirique plaidant dans les études précédentes pour une théorie de la démocratie majoritaire aux USA, nos analyses suggèrent que la majorité de l'opinion publique étatsunienne a en fait peu d'influence sur les politiques que notre notre gouvernement adopte. Les Etats-unis bénéficient de nombreuses fonctionnalités centrales de la gouvernance démocratique, tels que des élections régulières, la liberté d'expression et d'association et d'une image largement répandue (même si contestée).

Mais les auteurs par la suite , ... « considèrent, que ce n'est pas vrai, et que, « les revendications des Etats-Unis à être une société démocratique sont gravement menacées » par les conclusions de leur étude, première étude scientifique complète sur le sujet. Leur étude montre qu'il y a au lieu de cela « un échec presque total de 'l'électeur moyen' à se faire entendre ainsi que des théories majoritaires considérant les Etats-Unis comme une démocratie électorale. En effet, les préférences des élites économiques et des groupes de lobbying sont organisés de manière à ce que les désidératas du citoyen lambda semblent avoir seulement un impact minuscule, proche de zéro, et statistiquement non significatif sur la politique publique. »
Pour faire court : Les États-Unis ne sont pas une démocratie, mais à l'heure actuelle une oligarchie .

Vader

Arabie Saoudite : le prince Bandar démissionne

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Le prince Bandar ben Sultan ben Abdelaziz Al Saoud a été relevé de ses fonctions de conseiller de sécurité nationale et de directeur des services secrets saoudiens par décret royal. Selon l'agence de presse nationale, cette décision aurait été prise « à sa demande ».

Personnalité brillante, fils du prince Sultan et d'une esclave, il avait été l'homme de confiance du roi Fahd qui l'avait nommé dès son accession au trône ambassadeur aux États-Unis. Il s'y était lié d'amitié avec l'ancien chef de la CIA et alors vice-président, George H. Bush, qui le considérait comme son « fils adoptif ». Il était alors entré dans la classe dirigeante US et dans nombre de ses clubs. Il avait été chargé de prendre en main les anciens combattants wahhabites d'Afghanistan et était devenu le protecteur d'Al-Qaïda, puis à la mort d'Oussama Ben Laden fin 2001, le seul et unique chef du réseau terroriste international. Il finançait ses opérations notamment avec le milliard de livres sterlings qu'il avait détournés en toute impunité lors du contrat d'armement Al-Yamamah [1].

À la mort du roi Fadh, il est rappelé en Arabie saoudite. Il devient le leader du clan des Sudeiris et, à ce titre, est nommé conseiller de sécurité nationale. En 2010, il tente d'organiser un coup d'État pour placer son père au pouvoir. Il est alors banni, mais revient un an plus tard, à la mort du prince Sultan, comme chef des Sudeiris. Il dirige alors la riposte saoudienne aux mouvements politiques qui agitent le monde arabe [2].

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L'hommage émouvant d'Abby Martin au journaliste d'investigation Michael Ruppert

Présentatrice de Russia Today, la journaliste Abby Martin a fondu en larmes lors de son hommage rendu au reporter-enquêteur Michael Ruppert, retrouvé suicidé.


Il s'est tiré une balle dans la tête: Michael Ruppert, un ex-policier reconverti dans le journalisme d'investigation, est mort, dimanche 13 avril, à l'âge de 63 ans.

Hier soir, une célèbre présentatrice de Russia Today, originaire comme lui du même environnement sociopolitique (la contre-culture californienne), n'a pas pu retenir ses larmes.

Le 5 mars, Panamza avait déjà évoqué la spécificité -dans le paysage médiatique contemporain- de celle qui faisait alors l'objet d'une importante couverture médiatique internationale en raison de son opposition -déclarée à l'antenne- à la conquête russe de la Crimée.

Hier, mardi 15 avril, elle concluait de manière émouvante la dernière minute de son émission Breaking the set par un vibrant hommage à Michael Ruppert (interviewé en octobre dernier).

TV

FILM : Rwanda, 20 ans après : l'histoire truquée

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Un film de Julien Teil et Paul-Éric Blanrue. Une production Topdoc et Apocalypse France.

Vingt ans après le drame, le président du Rwanda Paul Kagame, les médias, les associations "humanitaires", une grande partie de la classe politique et les réseaux pro-israéliens continuent d'accuser la France d'avoir participé au génocide rwandais. Pour la pensée unique, les Tustis sont les victimes de crimes contre l'humanité commis par les Hutus pro-Français ; jamais leur part de culpabilité n'est mise en évidence ; jamais on n'explique les raisons sordides qui se cachent derrière ce massacre ; jamais n'est mentionné le rôle néfaste des puissances étrangères ayant eu intérêt à provoquer la catastrophe. Il est temps de reprendre l'affaire à zéro et oser dire, preuves à l'appui, que l'histoire officielle a été truquée.

Bad Guys

Poussées vers la guerre et inégalités sociales

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© Inconnu
La semaine passée, Equilar, société de données sur les salaires des dirigeants d'entreprises, a rapporté qu'aux Etats-Unis les 100 PDG les mieux payés, ont vu leur salaire médian augmenter de 9 pour cent en 2013 pour atteindre 13,9 millions de dollars.

Ce rapport survient au moment où les médias et l'establishment politique américains sont en train de déchaîner un nouveau déluge de propagande de guerre, cette-fois contre la Russie. Comme dans le cas des conflits en Serbie, en Afghanistan, en Irak, en Libye et en Syrie, les médias américains sont en train de déverser des mensonges éhontés sur la crise en Ukraine. Comme d'habitude, rien n'est examiné avec objectivité, aucune preuve n'est fournie pour justifier les accusations portées contre l'ennemi, aucun contexte historique n'est avancé. Au contraire, on cherche à engourdir et intimider la population dans le but de vaincre l'opposition de celle-ci à une intervention militaire.


La régularité avec laquelle les États-Unis menacent ou s'embarquent dans de nouvelles guerres dépend des objectifs géopolitiques illimités et prédateurs de la classe dirigeante américaine. Elle est aussi ancrée dans les immenses tensions sociales générées par l'extraordinaire croissance de l'inégalité sociale.

Attention

Amazonie : Perenco étend ses forages

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De nouvelles réserves à exploiter, malgré la présence d'indiens en isolement volontaire ? Perenco, l'entreprise pétrolière franco-britannique, serait sur le point d'acquérir 55% des parts d'une nouvelle concession, dans le nord du Pérou. Probablement une des réserves en pétrole les plus importantes du Pays, le lot 39 représente 700 000 hectares de forêt tropicale.
Un lieu où vivraient des indiens en isolement volontaire- ces populations autochtones qui préfèrent ne pas entrer en contact avec le monde extérieur « civilisé » !


Jusqu'à maintenant, c'est la société espagnole Repsol qui dirigeait les opérations. Mais cette dernière a décidé de se retirer du projet, certainement sous la pression du ministère norvégien des finances ! La Norvège est en effet actionnaire de l'entreprise espagnole. En 2010, après la réalisation d'une étude, le conseil d'éthique du ministère des finances a recommandé le retrait des fonds engagés auprès de Repsol. En cause : la violation des droits de l'homme des Indiens vivant dans cette région.

Eye 2

La police de New York ferme une unité qui espionnait les musulmans

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La police de New York a annoncé mardi soir la fermeture d'une unité chargée depuis plusieurs années de surveiller les musulmans, qui faisait l'objet de vives critiques.

Ses agents « ont été réassignés à d'autres tâches, au sein du Bureau du renseignement », a précisé la police, ajoutant dans un communiqué que les informations recueillies par cette unité, « largement inactive » depuis l'arrivée en janvier d'une nouvelle équipe municipale, pouvaient l'être « par des contacts directs entre la police et les communautés concernées ».

Cette unité, composée apparemment d'une douzaine de personnes, avait été secrètement mise en place dans les années suivant le 11-Septembre, et travaillait sur New York et ses environs. Des policiers en civil avaient pour mission de surveiller la communauté musulmane, ses lieux de culte, ses restaurants, librairies et magasins, et de documenter ce qu'ils voyaient et entendaient.