Les Maîtres du MondeS


Pills

Un médecin « lanceur d'alerte », après 20 ans au service des labos, dénonce...

Après vingt ans de collaboration, le Dr Dalbergue publie un livre accusateur contre l'industrie pharmaceutique.

Dr Dalbergue
© Inconnu
C'est un témoignage coup de poing qui va faire mal à l'industrie pharmaceutique, à peine remise des scandales du Mediator ou des pilules contraceptives. Dans un livre qui paraît mercredi, le Dr Bernard Dalbergue, 55 ans, dénonce les « pratiques douteuses » d'une industrie où il a passé deux décennies, dans plusieurs firmes différentes. C'est la première fois en France qu'un ancien cadre dissèque de l'intérieur, documents et histoires vécues à l'appui, la manière dont les labos manipulent les médecins, voire les autorités.

Bernard Dalbergue a longtemps été un bon soldat. Jusqu'à ce qu'il soit « révolté » par ce qu'il a vu chez son dernier employeur, l'américain Merck, qu'il accuse d'avoir « foulé aux pieds l'éthique ». « Si je parle aujourd'hui, c'est pour contribuer à réduire les accidents médicamenteux, qui tuent au moins 18 000 personnes par an en France, et pour proposer des pistes de réflexion pour réformer le système », explique Dalbergue. Il se définit comme un « lanceur d'alerte », mais refuse l'étiquette de « repenti ». « La majorité des labos sont honnêtes. Et j'ai aimé mon métier. »

Stock Down

Dernière quenelle fiscale de Hollande aux Français : les mutuelles imposables

La part du salaire consacrée aux mutuelles d'entreprise, obligatoires, entre désormais en compte dans le calcul de l'impôt sur le revenu.

Impôts bulletins de paye mutuelle imposable
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Cette dernière quenelle fiscale est rétroactive puisque les cotisations pour mutuelle versées par l'employeur de janvier à décembre 2013 sont réintégrées dans le revenu imposable en 2014.


Eiffel Tower

Centrafrique : Le Drian juge « vraisemblable » la prolongation du mandat français de plus de six mois

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Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense dans son bureau parisien le 1er octobre 2012. A. GELEBART / 20 MINUTES
Il veut la constitution d'une mission des Nations Unies...

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a jugé jeudi «vraisemblable» la prolongation du mandat des forces françaises en Centrafrique par l'ONU au-delà de la période initiale de six mois, et rappelé la nécessité à terme de la constitution d'une «mission des Nations unies elles-mêmes».

«C'est vraisemblable, mais on va aviser en temps utile», a déclaré Le Drian, interrogé par RTL sur une éventuelle prolongation de la mission des forces françaises, autorisées le 5 décembre à intervenir pour ramener le calme en Centrafrique, avec une clause de révision de six mois.

Snakes in Suits

Guillaume Larrivé demande la démission d'Hollande à l'Assemblée

Guillaume Larrivé
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Le député Guillaume Larrivé a eu de vifs échanges avec le Premier Ministre à la suite de son intervention demandant la démission de François Hollandes.



Questions au gouvernement du mardi 28 Janvier 2014

Red Flag

« Antifas » : des barbouzes au service de Manuel Valls ?

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Depuis que Manuel Valls est ministre de l'Intérieur, les réseaux d'extrême gauche bénéficieraient-ils de passe-droit lorsqu'il s'agit d'agresser tous ceux qu'il désigne comme des « ennemis de la République »? Une vidéo publiée samedi par l'agence Info Libre semble le démontrer .

Cette vidéo montre en effet un journaliste venu couvrir une manifestation pro avortement à Paris le 1er février dernier. On le voit se faire menacer et voler son vélo par un groupe de militants. Ils appartiennent à l'extrême gauche radicale parisienne. On y aperçoit surtout un policier en civil « extraire » le journaliste de la manifestation. Il lui explique qu'il ne peut pas rester là, car il risquerait d'y perdre son intégrité physique, voire sa vie, tant les personnes qui l'ont molesté sont dangereuses. (voir la vidéo).

Cette atteinte à la liberté de la presse n'en est qu'une de plus parmi les nombreuses constatées ces temps derniers - l'arrestation du journaliste de Breizh-info lors de la manifestation du 26 janvier dernier en témoigne. Mais le plus stupéfiant de cette vidéo, filmée en caméra cachée, ce sont les consignes énoncées par le policier, qui ignorait qu'il était enregistré.
Il affirme en effet que les forces de police reçoivent l'ordre de leur hiérarchie - donc du ministère de l'Intérieur - de ne fouiller ni interpeller ces militants d'extrême gauche, y compris si ces derniers sont « outillés» (armés). Expliquant être en « sous-effectif » - ce qui n'était manifestement pas le cas le lendemain pour la LMPT - le policier demande donc au journaliste de quitter les lieux « car sa sécurité ne peut pas être assurée ».

USA

Meilleur du Web: Après la Yougoslavie, l'Ukraine ?

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Le 15 décembre 2013, le sénateur John McCain —qui supervisa la révolution orange de 2004— s’adresse aux manifestants sur la place Maidan. On reconnaît à sa droite le leader nazi Oleh Tyahnybok.
C'est à tort que les opinions publiques ouest-européennes observent la crise ukrainienne comme une rivalité entre Occidentaux et Russes. En réalité, Washington ne cherche pas à faire basculer le pays vers l'Union européenne, mais à priver la Russie d'un de ses partenaires historiques. Pour ce faire, les États-Unis sont prêts à déclencher une nouvelle guerre civile sur le continent.

Après avoir démembré la Yougoslavie au cours d'une guerre civile de dix ans (1990-1999), les États-Unis ont-ils décidé de détruire identiquement l'Ukraine ? C'est ce que laisse penser les manœuvres que l'opposition se prépare à conduire durant les Jeux Olympiques de Sotchi.

L'Ukraine est historiquement divisée entre à l'Ouest, une population tournée vers l'Union européenne et, à l'Est, une population tournée vers la Russie, auxquels s'ajoute une petite minorité musulmane en Crimée. Depuis l'indépendance, l'État s'est progressivement effondré. Profitant de la confusion, les États-Unis ont organisé la « révolution orange » (2004) [1], qui porta au pouvoir un clan mafieux toujours pro-atlantiste. Moscou répondit en annulant ses subventions sur le prix du gaz, mais le gouvernement orange ne put pas compter sur ses alliés occidentaux pour l'aider à payer le prix du marché. En définitive, il perdit l'élection présidentielle de 2010 au profit de Viktor Ianoukovytch, un politicien corrompu parfois pro-russe.

Le 21 novembre 2013, le gouvernement renonce à l'accord d'association négocié avec l'Union européenne. L'opposition répond par des manifestations, à Kiev et dans la partie occidentale du pays, qui prennent bientôt un aspect insurrectionnel. Elle réclame des élections législatives et présidentielle anticipées et refuse de constituer un gouvernement lorsque le président Ianoukovytch lui propose et que le Premier ministre démissionne. Les événements sont baptisés par Radio Free Europe (la radio du département d'État US) Euromeïdan, puis Eurorévolution.

Newspaper

Manuel Valls demande à ses services d'identifier les sources d'un journaliste du Figaro

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Alors que l'examen par l'Assemblée nationale de la loi sur la protection des sources des journalistes a été reporté sine die, on apprend que Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, charge ses services d'identifier les sources des journalistes du Figaro.

C'est dans les confidentiels du numéro de l'Express daté du 5 février, qu'on lit cette information. Manuel Valls a donné cette consigne, irrité par la publication par un journaliste spécialisé du Figaro, de documents censés rester secrets, selon l'Express :
Il s'inquiète de la publication d'informations sensibles issues de documents internes à la police ou au corps préfectural, traitées de manière polémique.
Ces dernières semaines, Le Figaro a par exemple publié une lettre interne dans laquelle les préfets font part au ministère de l'Intérieur de "l'exaspération" des policiers face au "laxisme" de la politique pénale actuelle.

Snakes in Suits

Manuel Valls au député UMP Pierre Lellouche : « Je t'emmerde ! »

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Le ministre de l’Intérieur et le député UMP de Paris se sont échangés quelques mots doux ce mardi dans les couloirs de l'Assemblée. | LP/Arnaud Dumontier, Matthieu de Martignac
Ce n'est ni la première ni la dernière fois que quelques mots fleuris résonnent dans les couloirs du Palais-Bourbon. Mais dans le contexte actuel, la scène racontée ce mardi par Le Lab est éloquente : ce mardi, avant la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée, le député UMP Pierre Lellouche a reproché au ministre de l'Intérieur d'avoir fait une référence aux «années trente» dans une interview au JDD.

Réponse de l'intéressé : un « Je t'emmerde ! » lapidaire, qui en dit long sur l'atmosphère régnant actuellement entre la majorité et l'opposition, déchirées sur des questions sociétales.

A l'origine de ce coup de sang, l'interview donnée dans le JDD par le ministre de l'Intérieur. Il y dénonçait alors une fronde d'«anti-républicains» et un climat comparable a celui «des années 30», de la part d'une partie de la droite qu'il qualifiait de «réactionnaire». Cette interview a d'ailleurs été mentionnée ce mardi en séance par Christian Jacob, chef de file des députés UMP à l'Assemblée. «Dans ce combat politique nous défendons nos convictions, nous n'avons pas à être insultés ou caricaturés» a-t-il martelé, après avoir rappelé son opposition à «la théorie des genres, à la Gestation Pour Autrui sans raison médicale, et la Procréation Médicalement Assistée».

Eye 1

France : élites et médias versent dans les fantasmes conspirationnistes

Bachar Al Assad
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Depuis la guerre d'Algérie, la France n'avait plus connu un tel climat d'Inquisition. De nos jours, on ne peut plus critiquer les élites du pays, leurs politiques guerrières et leurs atteintes à la liberté d'expression sans être soupçonné d'être un théoricien du complot aux fréquentations suspectes, un négationniste qui s'ignore voire carrément un nostalgique du IIIe Reich. Pourtant, sur certains sujets comme la Syrie, les théories du complot les plus douteuses sont déversées à foison et sans la moindre vergogne dans les médias dominants. Après la thèse raciste et délirante du complot alaouite à la tête de l'État syrien, la plus en vogue aujourd'hui est celle qui fait d'Al Qaïda une invention du président syrien Bachar el Assad. Toute cette fable repose sur un événement : la libération de militants salafistes des prisons syriennes au début des manifestations de mars 2011.


Premier constat surprenant : les auteurs de cette théorie reprochent au régime syrien son laxisme dans la lutte contre les courants religieux radicaux. En proférant cette critique, ils encouragent en quelque sorte le régime syrien à maintenir les prisonniers salafistes en détention.

Pourtant, il existe un principe universel que ces mêmes agitateurs anti-syriens ne manquent jamais de rappeler : la présomption d'innocence. Même dans une dictature militaire, il arrive que de dangereux provocateurs soient poursuivis et punis puis libérés parce qu'ils n'ont pas (encore) commis de crimes de sang.

Bad Guys

Bayer : « Nous ne créons pas de médicaments pour les Indiens, mais pour ceux qui peuvent les payer »

Traduit pour Blogapares

On ne se faisait aucune illusion sur Big Pharma, mais au moins c'est dit.


Bayer labo pharma
© Corbis/RT
Selon les déclarations du PDG du groupe allemand Bayer, l'une des plus grandes entreprises de l'industrie pharmaceutique, Bayer produit des médicaments « pour ceux qui peuvent se les payer ».

« Nous ne produisons pas de médicaments pour les Indiens. Nous les produisons pour les patients occidentaux qui peuvent se les payer », a déclaré le PDG de Bayer, Marijn Dekkers, cité par le magazine Bloomberg Business Week. ( "We developed it for western patients who can afford it.", ndlr)

Dekkers faisait référence aux nouvelles licences sur la propriété des brevets pharmaceutiques mises en œuvre par le gouvernement de l'Inde , une initiative qui a pour but d'inciter les fabricants locaux à produire des médicaments génériques à un prix moins cher et abordable pour l'ensemble de la population.