Les Maîtres du MondeS


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La note Dieudonné qui a alerté Hollande

Deux mois avant l'offensive de Manuel Valls contre Dieudonné, une note émanant de la cellule de veille de l'Élysée informait François Hollande de l'ampleur du phénomène.

C'est une note de deux feuillets consacrée au phénomène Dieudonné, rédigée par la cellule de veille de l'Elysée. Elle a été déposée sur le bureau de François Hollande à la fin d'octobre 2013, deux mois avant l'offensive de Manuel Valls contre l'humoriste.

Le document souligne l'audience du comédien controversé et le succès de ses vidéos sur YouTube et Facebook (les chiffres y sont comparés à ceux des vidéos officielles... de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault postées sur Internet).

People 2

Hollande et Sarkozy sont cousins

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Nicolas Sarkozy et François Hollande ont un ancêtre commun: un certain Claude Labully-Burty, de Saint-Maurice-de-Rotherens, petit village aux confins de l'Isère, de l'Ain et de la Savoie, à une vingtaine de kilomètres de Chambéry.
REUTERS/Christophe Guibbaud/Pool
Un généalogiste a découvert que les deux concurrents dans la course à l'Elysée ont un ancêtre commun.


Un arbre généalogique le prouve. François Hollande et Nicolas Sarkozy, concurrents pour l'Elysée, sont cousins, avec pour ancêtre commun un modeste paysan savoyard du XVIIe siècle, révèle le généalogiste Jean-Louis Beaucarnot dans la nouvelle édition de son livre Le Tout-politique, publiée cette semaine.

Dans la première édition de l'ouvrage, parue début novembre, il avait déjà découvert que le candidat socialiste et le président sortant avaient des racines savoyardes, via leurs grands-mères maternelles, Jeanne Adrienne Jacquignon et Adèle Bouvier, toutes deux lyonnaises. Il est désormais en mesure de prouver, arbre généalogique à l'appui, que les deux adversaires ont un ancêtre commun: un certain Claude Labully-Burty, de Saint-Maurice-de-Rotherens, petit village aux confins de l'Isère, de l'Ain et de la Savoie, à une vingtaine de kilomètres de Chambéry.

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Les dangers de la charte des langues régionales

Charte langues régionales
© Inconnu

La semaine dernière, l'Assemblée Nationale a adopté le texte visant à ratifier la charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Par-delà
un exposé des motifs qui fait honte à notre représentation nationale, ce texte représente une véritable menace pour notre République.

Une véritable menace

Les promoteurs de cette charte essaient de nous faire croire qu'il s'agit seulement d'une défense de notre patrimoine régional, de nos traditions. C'est une idée à laquelle le bayonnais vivant à Paris que je suis, fortement conscient du fait que la richesse de la France vient aussi de la richesse de ses cultures régionales, pourrait être sensible. D'ailleurs, c'est un peu la manière dont le débat d'Europe 1 a (malheureusement) tourné. Après tout, je ne suis pas contre l'apprentissage des langues régionales et la préservation de ces identités régionales. En revanche, préserver l'unicité de la République et de ce ciment qu'est le français m'apparaît essentiel, d'autant plus qu'il est attaqué de tous côtés.

Car comme le note David Desgouilles dans un papier que je vous recommande vivement, c'est justement ce dont il s'agit ici. Dans le préambule, il est dit « que le droit de pratiquer une langue régionale ou minoritaire dans sa privée et publique constitue un droit imprescriptible ». Du coup, malgré certaines précautions, David souligne que « la Cour Européenne des Droits de l'Homme pourra très bien reconnaître à un justiciable de voir se dérouler son procès en occitant, ou à un couple armoricain de voir célébrer son mariage en breton ». Rien n'est sûr, mais cela reste une possibilité. Et cette manière de faire, assez sournoise et typique de cette construction européenne, a plutôt tendance à confirmer cette crainte.

Commentaire: Voir les livres de Pierre Hillard :
La décomposition des nations européennes - De l'union euro-atlantique à l'État mondial
, et
Minorités et régionalismes dans l'Europe fédéral des Régions (Édition François-Xavier de Guibert)

La VOD de Pierre Hillard sur Meta TV est en ligne


Bad Guys

Corruption - Les élections bidons en Thaïlande se terminent en humiliation (pour le régime)

Traduit de l'anglais pour Résistance71

Des Thaïlandais empêchés de voter manifestent devant un bureau de vote bloqué par la police après la fermeture du scrutin, le 2 février 2014 à Bangkok
© AFPDes Thaïlandais empêchés de voter manifestent devant un bureau de vote bloqué par la police après la fermeture du scrutin, le 2 février 2014 à Bangkok


Moins de la moitié de la population de la nation a daigné voter dans des bureaux de vote qui n'ont pas été perturbés par quelque manifestation que ce soit, indiquant par là même un vote de non-confiance à la fois dans le régime actuel, mais aussi dans le soi-disant
« processus démocratique ».

Note du traducteur : Ne pas oublier que voter en Thaïlande est obligatoire, c'est à dire que plus de 50 % de la population a commis là un acte de désobéissance civile massif !

Tandis que le New York Times et autres médias occidentaux soutenant le régime politique du milliardaire criminel condamné et fugitif Thaksin Shinawatra tentent de dire que des manifestants ont perturbé les élections du Dimanche 2 Fevrier 2014, le taux de votants dans les bureaux de vote qui n'ont pas été affectés par quelque manifestation que ce soit tendent à raconter une toute autre histoire, spécifiquement dans le Nord et le Nord-Est de la Thaïlande où le régime Shinawatra a soi-disant la vaste majorité de son soutien et où le vote ne fut en aucun cas gêné ou interrompu.

Dans un article du Bangkok Post, « Lowest voter turnout in Samut Sakhon », le quotidien rapporte :

La région nord-est a enregistré la plus grosse participation avec 56,14 % de taux de participation, suivie par le nord avec 54 %, le sud avec 44,88 % et la région centrale 42,38 %.

Star of David

La Shoah - Religion d'État ?

Shoah sacrée, dès la maternelle
© Bluj

La campagne du gouvernement français, des grands médias et des organisations influentes pour faire taire l'humoriste franco-camerounais Dieudonné M'Bala M'Bala ne cesse de révéler une coupure radicale dans la perception que les Français ont du comédien mais aussi sur d'autres questions.





La « mobilisation » officielle, annoncée par le Ministre de l'Intérieur Manuel Valls à l'Université d'Eté du Parti Socialiste en août dernier, se poursuit en accusant le comédien d'utiliser ses spectacles pour semer la haine contre les Juifs. Son geste de la « quenelle » (*) serait un « salut nazi renversé ».

Son public rejette ces accusations.

Probablement l'effet de la controverse qui, jusqu'à présent, a été le plus significatif, est la prise de conscience croissante du fait que la Shoah fonctionne comme religion officieuse d'Etat en France.

Exprimant son commentaire sur l'affaire le 10 janvier sur RTL, Eric Zemmour a tancé Valls pour avoir oublié la liberté d'expression tout en se présentant comme un homme de gauche. « C'est la gauche qui nous a appris depuis mai 68 qu'il est interdit d'interdire, c'est la gauche artistique qui nous a enseigné qu'il fallait choquer le bourgeois. C'est la gauche antiraciste qui a fait de la Shoah la religion suprême de la République... ». Produit de la gauche, Dieudonné provoque, d'après Zemmour, la « bourgeoisie bien-pensante de gauche ».

Monkey Wrench

L'Ukraine ou comment ne pas se laisser manipuler ?

Quelques éléments de base [1] [2]

Afin de comprendre les événements actuels en Ukraine, il convient de se rappeler quelques notions de base pour commencer : l'indépendance, la neutralité, le capitalisme et la corruption en Ukraine.

Forces de l'ordre en Ukraine
© Sergei Supinsky/Archives AFP
Après des siècles de domination d'abord polonaise, puis russe, l'Ukraine a pu avoir une autonomie limitée dans le cadre de l'Union soviétique et enfin l'indépendance depuis la dissolution de cette dernière en 1991. Dans le passé comme aujourd'hui, les Ukrainiens de tous bords sont avant des Ukrainiens qui tiennent énormément à l'indépendance de leur pays: à l'Ouest comme à l'Est. Se réintégrer dans une union soviétique reconstituée leur reste hors question. Les pressions exercées périodiquement par Moscou, notamment en matière du prix du gaz naturel, ne leur échappe non plus.

Rapprocher l'UE leur plairait mais en faire partie leur paraît douteux pour des raisons de sagesse populaire[3] et d'intérêts économiques[4]. Certes un ,Occident" mythique leur apparaît comme un paradis[5] et on aimerait y émigrer massivement. Mais il est vrai aussi que Moscou et Kiev ont des systèmes économiques très complémentaires en matières industrielles. Il en résulte qu'inscrite dans la constitution, l'Ukraine est techniquement un pays neutre qui veut le rester coincée entre Moscou et Bruxelles (Washington). Aussi les qualifications pro-européenne ou pro-russe des manifestants me paraissent-elles hors propos.

Target

Conférence de Munich sur la sécurité - L'Allemagne et les États-Unis poussent à des politiques agressives

Cette fin de semaine, 400 politiciens et militaires de haut niveau, ainsi que des représentants d'entreprises du secteur militaire, des banques et d'autres grands groupes se sont rassemblés à la Conférence de Munich sur la sécurité (CMS) pour discuter de la situation militaire et sécuritaire mondiale. John Kerry et Chuck Hagel y étaient tous deux présents et c'est la première fois que les ministres américains de la Défense et des Affaires étrangères participaient conjointement à cette conférence.

Conférence sur la sécurité de Munich
© Thomas Trutschel
Durant la CMS il y a eu plusieurs discours de hauts responsables allemands qui ont annoncé une politique militaire agressive, revenant de fait sur les limitations traditionnelles imposées au militarisme allemand après la fin du régime nazi et de la Deuxième Guerre mondiale. Le ton belligérant de la conférence a été donné par l'ex-pasteur né en Allemagne de l'Est et actuel président de l'Allemagne, Joachim Gauck.

Déclarant que l'Allemagne doit cesser de se servir de son passé, c'est à dire son rôle dans le déclenchement de deux guerres mondiales au 20e siècle, comme d'un « bouclier, » Gauck a demandé que les forces armées du pays soient utilisées plus fréquemment et de manière plus décisive. « L'Allemagne ne peut pas continuer comme avant, » a argumenté Gauck. Il a dit qu'il était nécessaire de dépasser l'indifférence allemande et le nombrilisme européen, face aux nouvelles menaces « rapides » et « dramatiques » qui pèsent sur « l'ordre mondial ouvert. »

Pistol

Ventes d'armes : Les bons clients de la France...

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Ces derrières années, le volume d'importation d'armements au Moyen-Orient, région déstabilisée par des conflits interminables à l'initiative du régime colonialiste sioniste et son acolyte américain, s'est considérablement accru. Selon le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) qui vient de publier un rapport sur les transferts d'armements à l'échelle mondiale, les exportations en direction du Moyen Orient ont augmenté considérablement. La palme d'or des importations d'armements revient aux Emirats Arabes Unis (EAU), qui sont également le troisième plus gros importateur mondial derrière la Chine et l'Inde.

Les exportations du secteur français de l'armement se sont envolées de 30 % en 2013. Un résultat dû notamment aux ventes destinées au Moyen-Orient. Au final, des commandes d'une valeur de 6,3 milliards d'euros ont été enregistrées durant l'année, contre 4,8 milliards d'euros en 2012.

La France a fait un retour sur le marché moyen-oriental, puisque ce dernier a représenté 40 % du montant total de ses exportations. L'Arabie saoudite est ainsi le premier client des entreprises françaises (représentant 28 % de l'ensemble) avec 1,8 milliard d'euros de prises de commandes. Viennent ensuite l'Asie du Sud-Est (16 %), et tout particulièrement Singapour, l'Afrique du nord (11 %) et l'Amérique latine (9 %).

Parmi les contrats majeurs 2013, notons le marché de rénovation de la flotte saoudienne, pour plus de 500 millions d'euros. La société ODAS, qui représente les intérêts français en Arabie saoudite, a en effet signé cet été un contrat d'Etat à Etat avec Ryad d'un montant de plus de 1 milliard d'euros portant sur la modernisation d'une partie de la flotte militaire du Royaume.

A noter également la signature de deux contrats d'une valeur totale de près de 1 milliard d'euros pour EADS et Thales aux Emirats arabes unis (deux satellites espions et 17 radars de défense aérienne). Autre élément notable : les contrats d'une valeur inférieure à 200 millions d'euros ont progressé de 7 %.

Plusieurs facteurs expliquent, selon la Défense, le rebond des exportations françaises. La politique française au Moyen-Orient - notamment sur la Syrie ou l'Iran - « fait que les monarchies du Golfe ont tendance à favoriser les commandes françaises », souligne-t-on.

En approvisionnant non stop les opposants et autres détracteurs, la France aide à entretenir et soutenir les conflits dans cette région. Les pays qui fabriquent des armes de destruction massives sont justement ceux qui se donnent le droit d'assurer la paix dans le monde. Les pseudo efforts de paix pour régler les conflits au Moyen Orient sont voués à l'échec. C'est tout simplement construire d'une main ce qu'on essaie de détruire de l'autre. Après avoir bien servi ses maîtres sionistes, le président français se rendra à Ramallah et dira quelques mots de réconfort aux Palestiniens occupés, écrasés, humiliés, dépossédés. Il leur dira d'être patients et coopératifs, et leur promettra d'augmenter l'aumône européenne.

Propaganda

UE : opération propagande en vue des élections

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L'eurosepticisme monte en Europe en dépit de la propagande assénée par les media officiels. Austérité sans fin voulue et décidée en dehors de tout débat démocratique, carcan monétaire de l'euro imposé par l'oligarchie européenne, réduction des libertés publiques, laminage de la démocratie et mise en place prochainement d'un grand marché transatlantique UE-USA qui achèvera de liquider ce qui reste de protection sociale et de droit du travail... L'Europe apparaît de plus en plus clairement pour ce qu'elle est : une machine à broyer les peuples au service exclusif de la finance mondialisée. A l'approche des élections européennes de juin prochain, la crainte des eurocrates de voir encore monter le taux d'abstention grandit. Comment contrer les critiques à l'égard de l'UE qui circulent dans les réseaux sociaux et diffuser la propagande officielle sur les « bienfaits » de l'Europe ? La censure pure et simple n'est pas (encore) à l'ordre du jour. Restent les techniques de communication... et d'infiltration.

De 39,3 % en 1979 à 57,2 % en 2009, le taux d'abstention ne cesse de progresser aux élections européennes. Quid de 2014, après que la crise de la dette et ses politiques d'austérité soient passées par là et aient dissipé ce qu'il restait d'illusions à propos de l'UE ? Prises de panique, les élites européennes ont engagé une vaste opération de déminage révélée il y a tout juste un an par le Daily Telegraph qui évoquait « une propagande sans précédent ». L'UE a sorti l'artillerie lourde et ne manque pas de munitions : obligation pour les media de publier des rétractations ou des corrections avec amendes à la clé, mise au ban des journalistes critiquant l'UE et infiltrations dans les réseaux sociaux pour y semer la bonne parole (comme au temps de la guerre contre le gouvernement lybien à propos du rôle joué par l'OTAN) : il faut des « outils de contrôle de l'opinion publique » et « pouvoir identifier très tôt si les débats politiques parmi les followers sur les réseaux sociaux et les blogs peuvent susciter l'intérêt des media et des citoyens ». Coût de l'opération : 2 millions et demi d'euros, le tout aux frais du contribuable.

Dollar Gold

La rémunération du patron de Goldman Sachs en hausse de 10%

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La rémunération de Lloyd Blankfein avait été augmentée de 22% en 2012.
En 2013, le patron de la banque d'affaires américaine Goldman Sachs devrait toucher une rémunération globale proche de 23 millions de dollars, dont 70% sous forme d'actions assujetties à des restrictions.

Il serait ainsi mieux payé que son homologue de JPMorgan, pourtant la plus grande banque des Etats-Unis. En 2013, la rémunération globale de Lloyd Blankfein, patron de Goldman Sachs, devrait augmenter de 10% par rapport à 2012, et s'élever à 23 millions de dollars, malgré les difficultés de la banque à surmonter la chute de ses revenus fixes.

Cette augmentation survient alors que la banque est en train de couper dans les bonus de ses employés. En 2013, les frais de personnel ont en effet subi une baisse de 3% par rapport à l'année précédente, et s'élèvent désormais à 12,6 milliards de dollars. Un montant équivalent à 36,9% du chiffre d'affaires, soit un 1 point de moins que fin 2012.