Enfant de la SociétéS


Whistle

A qui profite le crime ? La saga du CETA continue

Les accords TTIP et CETA, qui font l'objet de protestations dans plusieurs pays européens, ne correspondent pas aux principes de « commerce honnête » qui « bénéficie à l'écologie ». C'est ce qu'a affirmé à Sputnik Catelene Passchie de la Confédération syndicale des Pays-Bas FNV. La Wallonie a mis son veto à la ratification par la Belgique de l'accord CETA. Près de 6 000 personnes ont ensuite manifesté à Amsterdam pour soutenir la décision du gouvernement wallon.

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© REUTERS/ Francois Lenoir La Belgique est devenue le seul pays européen à ne pas être prêt à le signer
Sputnik s'est entretenu avec Catelene Passchier, vice-présidente de la Confédération syndicale des Pays-Bas FNV, à l'origine du rassemblement.

Attention

Malte : tragique mission aérienne française, 5 tués

Il y a du mystère dans l'air ! 7H20 ce lundi, un petit bimoteur de transport décolle de l'aéroport international de Malte à Luqa. Quelques secondes seulement de vol et le voici qui pique du nez, il s'écrase en provoquant une boule de feu en bordure du tarmac. Cinq personnes se trouvaient à bord et elles n'ont pas survécu, l'information tragique est donnée rapidement. En revanche, le temps s'écoule et en fin de matinée, on ne sait toujours pas quelle est la nationalité des victimes, qui elles étaient et où les transportait l'appareil

malte
© GoogleUn avion s'écrase à Malte
Des médias évoquent un avion affrété par Frontex, l'agence européenne de contrôle des frontières, mais cette dernière dément. A la mi-journée, le gouvernement maltais annonce que les personnes décédées sont des Français, des douaniers chargés de surveiller le trafic d'êtres humains, des migrants en l'occurrence, et le trafic de drogue; ils partaient pour la journée effectuer un vol de reconnaissance. Un porte-parole des Douanes françaises dément à son tour. La confusion persiste, et pour cause !

Bad Guys

L'Union européenne et le Canada veulent le CETA coûte que coûte même si nous ne le voulons pas

L'Union Européenne et le Canada décideront lundi soir s'ils maintiennent le sommet de signature sur le Traité de libre échange CETA, prévu jeudi à Bruxelles, a déclaré à l'AFP une source européenne. « Demain après-midi/soir (...) le président du Conseil européen, Donald Tusk aura une conversation téléphonique avec le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, pour décider s'ils maintiennent le sommet », a dit cette source.

CETA
© GoogleLe CETA risque fort bien de s'implanter
« Concernant la date de jeudi, si la Belgique n'est pas en position de dire si elle peut garantir qu'elle va signer, il est très clair pour Donald Tusk que cela ne fait aucun sens d'avoir un sommet, et il n'y aura pas de sommet et pas de date fixée pour un nouveau sommet », a continué cette source

Commentaire: Pour la plupart des gens le CETA n'existe pas. Connaissez-vous le CETA ? Ils ne savent pas. Les médias ont oublié de parler du CETA, tiens, tiens ... Si le CETA passe nous allons regretter de n'avoir pas pris conscience du CETA. Parce que le CETA va faire très, très mal.

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Magnify

Poutine, révélateur de notre faiblesse


Commentaire : Avec une côte de popularité qui dépasse les 80 % dans son pays, Poutine renvoie nos dirigeants à leur propre incurie, leur propre incompétence, leur propre faiblesse. Le lien fort qui unit le président russe à son peuple, ça fait grincer des dents la politicaille occidentale mondialiste, celle de la basse-cour française, plus particulièrement, et pour cause : c'est très exactement ce qu'elle a perdu, ce lien avec le peuple, cette confiance du peuple, à force de mensonges, de corruption et de compromissions en tous genres. La force morale qui se dégage de Poutine et la clairvoyance politique dont il fait preuve agissent comme une contrainte, un révélateur : elle met en lumière ce qui ne va pas chez nos propres élus, leurs mauvaises décisions, leur mauvaise volonté. Pour ces derniers, c'est intolérable. Propagande et désinformation, organisées par les suiveurs médiatiques, tout aussi faibles, malhonnêtes et corrompus : voilà la solution apportée par nos responsables politiques.

Poutine
© Inconnu
Rarement un président étranger aura, dans l'hexagone, suscité autant de passions et concentré autant de critiques que Vladimir Poutine. La raison en est simple : il incarne avec excès la figure de l'homme d'État européen dont la modernité nous a privés.

Ce n'est qu'une anecdote mais elle est révélatrice. Rendu furieux par les arguments des élus parisiens à l'occasion d'un débat sur l'installation prochaine d'un camp de migrants, un de leurs électeurs leur avait jeté : « La prochaine fois, je voterai Poutine ! » L'assemblée, gauche et droite confondues, en était restée bouche bée.

Vladimir Poutine président ? La perspective est virtuelle, mais elle n'est pas pour autant dénuée de signification, à six mois de l'élection présidentielle. Au contraire. « Poutine participe à la campagne électorale française, non parce qu'il finance tel ou tel parti, comme on a pu le dire, mais tout simplement parce qu'il est au centre du débat », explique l'écrivain et ancien diplomate Vladimir Fédorovski. Et si le président russe occupe cette situation, ce n'est pas à cause de l'épisode tragi-comique de sa visite reportée , de la vente manquée des Mistral ou des crises ukrainienne et syrienne. Ces sujets, importants, sont insuffisants à expliquer pourquoi Vladimir Poutine est regardé comme l'homme providentiel ou comme un cauchemar.

Commentaire: On peut pourtant dire qu'en Syrie la présence russe est "légitime", en regard du droit international. Et très certainement importante pour l'avenir de notre planète :


Dollar Gold

Comment des laboratoires pharmaceutiques corrompent les médecins


Commentaire : Certains éléments qui composent le système médical actuel concentrent les attentions : c'est le cas des grands laboratoires pharmaceutiques, qui collectionnent les scandales sanitaires avec une régularité métronomique. Chaque rouage du système, même le plus discret, même le plus petit, est pourtant indispensable au bon fonctionnement de l'ensemble. Si les actionnaires des grandes firmes s'en mettent plein les poches en faisant du profit leur priorité, c'est que leurs partenaires, en grande partie et à tous les niveaux de la chaîne, se prêtent aux mêmes compromissions morales. Argent, pouvoir, ascension sociale : nous retrouvons ici les scientifiques peu scrupuleux qui fabriquent des médicaments aux effets délétères ; les visiteurs médicaux cupides qui pilonnent de visites les médecins généralistes ; ces mêmes médecins intéressés (voir l'article ci-dessous), qui prescrivent des traitements coûteux, inefficaces et dangereux, à acheter dans des pharmacies, officines des dépendances légales, elles-mêmes chapeautées par la politique douteuse d'autorités sanitaires corrompues complaisantes, Sécurité Sociale, ANSES et AHS en tête. Administrations dont il est prouvé qu'elles entretiennent des liens nébuleux avec les groupes pharmaceutiques dont il est question un peu plus haut. La boucle est bouclée. Une réforme ? Impossible. Un changement de paradigme ? C'est certain :
Q : Comment fonctionne l'industrie de la santé ?

R : Aucune société privée n'est autorisée à opérer dans le secteur de la santé. Les hôpitaux, cliniques, laboratoires de recherches, etc. sont détenus et gérés publiquement. Les médecins sont des fonctionnaires publics. Au cours de leurs études, les médecins sont exposés à une approche holistique, à la connexion corps-esprit, à la psychologie, aux remèdes naturels. Devenir médecin mène à l'attribution de points communauté. Les bons médecins (tels qu'évalués par les patients) reçoivent davantage de points communauté. Les secteurs-clés comme l'armée, la finance ou la santé ne sont pas contrôlés par des entités privées, parce que dans ces secteurs, le bien commun prime sur le profit.

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© CC Jamie
Chaque année, les grands laboratoires pharmaceutiques dépensent des millions d'euros en « études observationnelles ». Le principe ? Rémunérer des médecins pour qu'ils transmettent à ces mêmes labos des données concernant les effets des médicaments prescrits sur leurs patients. Problème : entre des objectifs scientifiques et sanitaires louables, et des pratiques commerciales visant à assurer la prescription de leurs produits par les médecins concernés, la frontière est parfois floue. Et les intérêts économiques en jeu colossaux. La pratique est très répandue en Allemagne, mais aussi en France. La transparence, beaucoup moins. Les patients et la Sécurité sociale, qui finance les prescriptions, s'y retrouvent-ils ? Basta ! a mené l'enquête.

La plupart du temps, c'est par un courriel que les médecins sont contactés. Un laboratoire pharmaceutique leur propose de participer à une étude sur un médicament bien précis, en prescrivant, le plus souvent, ce dernier. Puis d'observer les éventuels effets du produit, en remplissant un questionnaire que récoltera et analysera, plus tard, le laboratoire. En contrepartie, le médecin reçoit de l'argent : d'une dizaine d'euros à plusieurs milliers pour chaque patient inclus dans l'étude.

Des études scientifiques qui visent à récolter des données et améliorer les traitements ? Officiellement, oui. Dans la pratique, les choses sont moins évidentes. « Ces études dites "observationnelles" sont lancées avec le prétexte de faire de la recherche, mais très souvent, elles ne donnent lieu à aucune publication revue par les pairs », pointe Anne Chailleu, de l'association Formindep, une association pour une formation et une information médicales indépendantes « de tout autre intérêt que celui de la santé des personnes ». A quoi servent ces études, pour lesquelles les grands laboratoires pharmaceutique dépensent des millions d'euros ?

Dollars

Economie : Appauvris par trop d'argent

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© Alex Grimm/ Reuters
La croissance mondiale ralentit, comme le montre la baisse des transports de marchandises. Les banques centrales continuent à distribuer de la fausse monnaie sous forme de crédit illimité. La punition ne va pas tarder. "C'est fini !" Raúl Ilargi Meijer, chroniqueur du Contra Corner, le blog de David Stockman, explique que "le modèle tout entier, sur lequel nos sociétés se sont fondées depuis, au moins, toute notre existence, touche à sa fin !" Selon Meijer, toujours : Voilà pourquoi il y a Trump...

"Il n'y a pas de croissance. Il n'y a pas de véritable croissance depuis des années. Tout ce qu'il reste, ce sont les chiffres du S&P 500, vides, creux, clinquants, soutenus par des rachats d'obligations ultra bon marché, et des chiffres de l'emploi dissimulant des millions de chômeurs découragés. Et surtout, il y a la dette, publique aussi bien que privée, qui a servi à maintenir une croissance illusoire mais qui, désormais, y parvient de moins en moins bien.

Camera

Une photographe avec conscience : Leticia Battaglia et sa lutte contre la Mafia italienne

The Daily Beast - Rome. Letizia Battaglia a senti l'odeur du sang et entendu les cris de désespoir causés par la mafia sicilienne. A 81 ans, cette extraordinaire photographe se souvient non seulement des instants d'horreur auxquels elle a assisté, mais aussi de ce qui se passait en-dehors du cadre de la photo, des bruits de fond et de ce qu'elle faisait au moment où elle recevait les appels lui demandant de se rendre sur place pour prendre des photos des faits-divers. Elle peut tout décrire à la perfection.
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© GoogleLetizia avec son appareil photo
''Je n'avais pas peur dans ces moments-là'', me disait-elle dans une récente interview. ''J'étais pleine de rage, parce que ça ne semblait pas possible qu'un homme tue un autre homme. A Palerme, c'était comme une guerre sauf que l'ennemi ne venait pas de l'extérieur. C'étaient des frères qui s'entre-tuaient'.'

Commentaire: Lire aussi :


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Le CETA ne passe pas : L'UE « incapable » de conclure un accord commercial avec le Canada

L'Union européenne est incapable de conclure un accord de libre-échange avec le Canada, a déclaré vendredi la ministre canadienne du Commerce, Chrystia Freeland, après l'échec de discussions avec la Wallonie, qui bloque l'approbation du CETA (Comprehensive Economic Trade Agreement) par l'UE. "Il me semble évident, à moi et au Canada, que l'Union européenne n'est pas aujourd'hui capable de conclure un accord international, même avec un pays qui a autant de valeurs européennes que le Canada", a dit la ministre à la sortie du bâtiment abritant le siège de l'exécutif wallon.
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© REUTERS/ Eric Vidal Non au CETA
« Il me semble évident, à moi et au Canada, que l'Union européenne n'est pas aujourd'hui capable de conclure un accord international, même avec un pays qui a autant de valeurs européennes que le Canada", a dit la ministre à la sortie du bâtiment abritant le siège de l'exécutif wallon. »

Un porte-parole de la ministre a précisé que cette dernière quittait Bruxelles.

Les Vingt-Huit sont tous favorables au CETA, qui a nécessité cinq ans de négociations et représente le premier accord commercial du bloc européen avec un pays du G7, rapporte Reuters. Mais le gouvernement belge ne peut donner son aval sans le soutien de ses cinq régions ou communautés, et le Parlement wallon a voté contre.

Commentaire: Vous pouvez vous informer un peu plus sur le CETA :


Cult

Michael Salter, criminologue : interview sur les abus rituels


Commentaire : Il faut parfois se forcer à regarder et entendre ce qui nous déplait, afin de prendre conscience que l'inhumanité et l'horreur qui l'accompagne existent réellement, dans notre monde, dans notre quotidien, peut-être pas si loin de chez nous. C'est le cas des abus rituels, manifestations abominables de quelque chose qui semble, dans son expression, être en opposition totale avec la force de vie qui anime toute création ; comme celle des enfants, hélas bien souvent.

Pour en savoir plus sur ce sujet difficile :

Michael Salter
Le Dr. Michael Salter est un criminologue australien. Il est l'auteur de plusieurs articles publiés dans des revues telles que le British Journal of Criminology, Violence Against Women et Child Abuse Review. En 2012, il a publié son premier livre : Organised Sexual Abuse* ; l'aboutissement de plusieurs années de recherche et de travail en lien direct avec des survivants. Il est actuellement chargé d'enseigner la criminologie à l'Université de Western à Sydney.

L'interview suivante a été menée par la survivante Lynn Schirmer. À noter également que l'australienne Kristin Constance, elle-même victime, a fait partie des personnes ayant travaillé avec Michael Salter pour exposer la dure réalité des abus rituels.

Che Guevara

L'Islande donne l'exemple au reste du monde : en taule les banquiers !


Commentaire : Il est sûr que la nouvelle ne va pas faire la Une de nos merdias traditionnels. On n'ira pas jusqu'à leur souhaiter la pendaison, à ces criminels en col blanc : nous avons un minimum de conscience, celle qui leur fait défaut sans aucun doute, et savons que la justice ne se rend pas par la violence. Mais par des juges, islandais, qui ne semble pas intimidés (!), qui ne semblent pas corrompus (!!) et qui semblent comprendre (!!!) ce que le peuple doit endurer à cause d'une mafia banquière institutionnalisée.

A propos des banquiers :
Le Monde Économie vient de publier les résultats d'une analyse scientifique, des plus sérieuses, menée par Michel Maréchal, Professeur d'économie expérimentale à l'université de Zurich. Le titre confirme nos craintes à propos d'une profession qui suscite méfiance et rejet un peu partout en Europe "Les banquiers, tricheurs par culture". (...) Les conclusions de Michel Maréchal et de son équipe sont sans appel "le calcul de probabilité estime à 26 % le taux de tricheurs dans le groupe étudié". (...) Sur 100 banquiers, 26 seraient "naturellement" ou "instinctivement" tricheurs ! Culturellement tricheurs en tout cas. L'enquête a été reproduite dans d'autres secteurs d'activité pour lesquels "aucune différence statistique n'a été observée entre les joueurs placés en situation professionnelle et le groupe de contrôle". Reproduite ensuite auprès d'un échantillon d'étudiants : là non plus, "aucune différence".

Ce type de comportement fonctionne comme un réflexe acquis après une longue pratique de bonus, de primes et d'incentive, c'est comme cela qu'on arrive à fabriquer cette culture de la triche qui relègue le client en dernière position en termes d'intérêts, intérêts au sens premier du terme, cette fois. La prise de risque devient prioritaire et son nécessaire corollaire, la mesure du risque, devient superfétatoire. CQFD ! Le journaliste va plus loin et interroge Marie-Claire Villeval, professeur d'économie (CNRS, université de Lyon) : elle explique que la notion de prise de risques pour le banquier est comparable à la problématique des "gains électoraux" pour les politiques. Les promesses dont on sait qu'elles ne pourront pas être respectées, cette surenchère démagogique systématique fonctionnerait exactement selon le même schémas culturel que Michel Maréchal a identifié et dénonce au sein des banques.

Pris la main dans le sac, banquiers, politiques et criminels ont tous la même défense : ils mentent. J'ai été visiteur de prison pendant un an environ, à Fleury-Mérogis : sur une centaine de prisonniers un seul reconnaissait sa culpabilité...le coupable vit sa sanction comme une injustice.

Traduction : Pierrick Tillet

banquiers pendus
Pas lu, pas vu, pas entendu dans la presse de propagande franchouillarde
L'Islande a agi différemment du reste de l'Europe et des États-Unis en permettant que les banquiers soient poursuivis comme des criminels plutôt que de les traiter comme une espèce protégée.

L'Islande a reconnu neuf grands banquiers coupables et les a condamnés à des décennies de prison pour des crimes liés à la crise économique de 2008. Jeudi 6 octobre, la Cour suprême d'Islande a rendu un verdict de culpabilité pour les neuf accusés dans l'affaire de manipulation du marché Kaupthing, après un procès de longue haleine qui débuta en avril de l'année dernière. Kaupthing est une grande banque internationale basée à Reykjavik en Islande. Elle s'est développée au niveau international pendant des années, mais s'est effondrée en 2008 sous le poids de dettes énormes, paralysant l'économie de la petite nation.

En exigeant que les banquiers soient soumis aux mêmes lois que le reste de la société, l'Islande a opté pour une stratégie très différente de celle de l'Europe et des États-Unis, où les banques reçurent des amendes symboliques, mais où les directeurs et patrons échappèrent à toute peine.