OF THE
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Q : Comment fonctionne l'industrie de la santé ?
R : Aucune société privée n'est autorisée à opérer dans le secteur de la santé. Les hôpitaux, cliniques, laboratoires de recherches, etc. sont détenus et gérés publiquement. Les médecins sont des fonctionnaires publics. Au cours de leurs études, les médecins sont exposés à une approche holistique, à la connexion corps-esprit, à la psychologie, aux remèdes naturels. Devenir médecin mène à l'attribution de points communauté. Les bons médecins (tels qu'évalués par les patients) reçoivent davantage de points communauté. Les secteurs-clés comme l'armée, la finance ou la santé ne sont pas contrôlés par des entités privées, parce que dans ces secteurs, le bien commun prime sur le profit.
Le Monde Économie vient de publier les résultats d'une analyse scientifique, des plus sérieuses, menée par Michel Maréchal, Professeur d'économie expérimentale à l'université de Zurich. Le titre confirme nos craintes à propos d'une profession qui suscite méfiance et rejet un peu partout en Europe "Les banquiers, tricheurs par culture". (...) Les conclusions de Michel Maréchal et de son équipe sont sans appel "le calcul de probabilité estime à 26 % le taux de tricheurs dans le groupe étudié". (...) Sur 100 banquiers, 26 seraient "naturellement" ou "instinctivement" tricheurs ! Culturellement tricheurs en tout cas. L'enquête a été reproduite dans d'autres secteurs d'activité pour lesquels "aucune différence statistique n'a été observée entre les joueurs placés en situation professionnelle et le groupe de contrôle". Reproduite ensuite auprès d'un échantillon d'étudiants : là non plus, "aucune différence".
Ce type de comportement fonctionne comme un réflexe acquis après une longue pratique de bonus, de primes et d'incentive, c'est comme cela qu'on arrive à fabriquer cette culture de la triche qui relègue le client en dernière position en termes d'intérêts, intérêts au sens premier du terme, cette fois. La prise de risque devient prioritaire et son nécessaire corollaire, la mesure du risque, devient superfétatoire. CQFD ! Le journaliste va plus loin et interroge Marie-Claire Villeval, professeur d'économie (CNRS, université de Lyon) : elle explique que la notion de prise de risques pour le banquier est comparable à la problématique des "gains électoraux" pour les politiques. Les promesses dont on sait qu'elles ne pourront pas être respectées, cette surenchère démagogique systématique fonctionnerait exactement selon le même schémas culturel que Michel Maréchal a identifié et dénonce au sein des banques.
Pris la main dans le sac, banquiers, politiques et criminels ont tous la même défense : ils mentent. J'ai été visiteur de prison pendant un an environ, à Fleury-Mérogis : sur une centaine de prisonniers un seul reconnaissait sa culpabilité...le coupable vit sa sanction comme une injustice.
Commentaire: Pour la plupart des gens le CETA n'existe pas. Connaissez-vous le CETA ? Ils ne savent pas. Les médias ont oublié de parler du CETA, tiens, tiens ... Si le CETA passe nous allons regretter de n'avoir pas pris conscience du CETA. Parce que le CETA va faire très, très mal.
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