Enfant de la SociétéS


People 2

Agression entre mineurs : Un lycéen poignarde très grièvement une camarade à Villefranche-sur-Saône

Police
Un lycéen, élève de première dans un établissement de Villefranche-sur-Saône (Rhône), a poignardé lundi une de ses camarades dont le pronostic est "fortement engagé", a annoncé le rectorat dans un communiqué.

Les faits se sont déroulés à 16H30 à la sortie des cours "dans l'enceinte" du lycée Louis Armand, au niveau du portail.

La victime, également élève de première et mineure tout comme son agresseur, a reçu plusieurs coups de couteau.

L'agresseur a été interpellé.

Le procureur à Villefranche-sur-Saône a ouvert une enquête qui devra notamment déterminer le motif de l'agression. Le motif est inconnu pour l'heure. De sources concordantes, on indique que tout motif religieux ou terroriste est a priori écarté.

Commentaire: Les agressions violentes entre mineurs, un sujet à suivre.


Bad Guys

De nouveau l'Irak frappé par des bombes : au moins 40 morts dans un double attentat de Daesh à Bagdad

L'explosion de deux voitures devant un centre commercial a fait au moins 10 morts et 28 blessés, le 9 septembre, dans le centre de la capitale irakienne Bagdad, ont indiqué la police et des sources médicales. L'Etat islamique a revendiqué l'attaque.

bagdad
© GoogleUne femme à Bagdad qui pleure après un attentat
La première des deux explosions a été causée par une voiture garée à proximité d'un centre commercial et la seconde, par un véhicule chargé d'explosifs conduit par un kamikaze, a précisé un colonel de police irakien.

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Ambulance

Espagne : accident de train meurtrier

Un train de voyageurs reliant la ville espagnole de Vigo (Nord-Ouest) à Valença de Minho, au Portugal, a déraillé vendredi 9 septembre au matin près du passage d'O Porriño, à quelques kilomètres de Vigo. Le train transportait 63 passagers et deux employés, dont le conducteur, a annoncé la compagnie ferroviaire publique Renfe. Cet accident a fait au moins quatre morts, dont un Portugais et un Américain, selon la compagnie ferroviaire et les autorités régionales.Des dizaines de passagers ont été blessés.

train
© Lalo R. Villar / APUn train de voyageurs reliant la ville espagnole de Vigo (nord-ouest) à Valença de Minho, au Portugal, a déraillé vendredi 9 septembre au matin près d’O Porriño, à quelques kilomètres de Vigo.
Le conducteur du train, de nationalité portugaise, a été tué dans l'accident, ainsi que le contrôleur d'une cinquantaine d'années, originaire de Vigo, selon le journal régional La Voz de Galicia. Un homme de 23 ans, habitant également à Vigo, est mort aux urgences, selon l'adjoint à la santé du gouvernement régional de Galice, Jesús Vázquez Almuíña.

Che Guevara

L'Inde se manifeste contre le gouvernement et fait la plus grande grève de l'histoire humaine

Fonctionnaires, employés du secteur privé, commerçants ou ouvriers, ils étaient plusieurs dizaines de millions d'Indiens à manifester à travers tout le pays, vendredi, afin de protester contre la politique économique du Premier ministre, Narendra Modi. Au cœur des revendications de cette grève monstre initiée par 10 syndicats : l'opposition à la politique de privatisation pilotée par le gouvernement central indien et la demande d'une hausse généralisée des salaires et plus particulièrement du salaire minimum.

inde
© DIBYANGSHU SARKAR / AFPSelon les syndicats indiens, ce sont près de 180 millions de travailleurs, hommes et femmes, qui ont manifesté pour s’opposer à la politique économique du gouvernement du Premier ministre, Narendra Modi.
Le ministre indien des Finances, Arun Jaitley, a en effet refusé d'augmenter le salaire minimum des travailleurs non qualifiés de 6.396 roupies (environ 86 euros) par mois à 9.100 roupies (environ 120 euros) provoquant la colère des organisations syndicales. Ces dernières refusent également que le gouvernement ferme certaines usines et revende une partie des entreprises publiques à des entreprises privées, dont certaines ne sont pas indiennes.

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Stock Down

USA : bientôt le remake des années 30 ?


Comment: La crise à venir verra sans doute se dérouler le même scénario qu'au siècle dernier... en pire. Avec une ruralité qui ne cesse de diminuer partout en occident, nous avons une population devenue très dépendante des « avantages » apportés par la mondialisation. Nourriture, services, infrastructures : proximité rime avec facilité pour un citoyen qui ne sait plus subvenir à ses propres besoins, qui n'a plus conscience des dures réalités qu'engendrent les privations. Que se passera t-il quand des millions de personnes ne trouveront plus de quoi se nourrir dans les supermarchés ? Que de bien mauvaises choses. États-Unis, Europe, c'est bien sûr du pareil au même. A l'heure ou narcissisme et égoïsme font force de loi, inutile de dire que sans conscience et sans compassion, sans entraide, sans partage et sans mise en réseau des moyens et des connaissances, nous sommes voués à disparaitre.


crise de 1929
L'administration Obama voudrait nous faire croire que le chômage n'a jamais été aussi faible aux États-Unis qu'aujourd'hui, alors que c'est absolument le contraire. En réalité, l'un des rédacteurs du site « National Public Radio » (NPR) explique que « la situation est pire que ce qu'elle était lors de la grande dépression en 1940 ». La plupart des Américains ne réalisent pas ce que je vais vous expliquer, mais le taux d'inactivité chez les hommes âgés de 25 à 54 ans est plus important aujourd'hui qu'il ne l'était durant la dernière récession. Nous avons des millions et des millions de jeunes hommes dans la force de l'âge qui sont sans emploi et qui restent à ne rien faire. Étant donné qu'ils n'ont pas de travail et qu'ils ne sont pas considérés comme étant à la recherche d'un emploi, eh bien, ils ne sont plus comptabilisés dans les chiffres officiels du chômage. Mais peu importe ce que peut raconter l'administration Obama, elle ne peut pas nier que ces millions d'américains sans emploi, existent.
Selon le « National Public Radio » (NPR), « presque 100 % des hommes âgés de 25 et 54 ans travaillaient » dans les années 1960.

A cette époque, à peu près n'importe quel américain pouvait se faire embaucher presque immédiatement. L'économie était en pleine croissance et la demande de main-d'œuvre était forte et semblait insatiable.

Mais aujourd'hui, un homme sur six se retrouve sans emploi durant les meilleures années de sa vie active...

Au 31 Mai 2016, plus de 94,7 millions d'américains étaient en dehors de la population active

Dans un récent rapport, les conseillers économiques de la Maison Blanche ont expliqué que 11,7% des hommes âgés de 25 à 54 ans ne travaillaient pas et que, parmi ces derniers, l'immense majorité (83%) n'avait pas travaillé l'année précédente. Donc, en clair, 10 millions d'hommes âgés de 25 à 54 ans n'ont aucun travail.

« Un homme sur six se retrouve sans emploi durant les meilleures années de sa vie active ; et cette situation est même presque pire que lors de la grande dépression en 1940 », explique Nicholas Eberstadt, chercheur à l'American Enterprise Institute (think tank conservateur américain), qui a notamment écrit le livre « Men Without Work » . Il explique que ces hommes ne sont même pas comptabilisés parmi les chômeurs, parce qu'ils ne cherchent plus de travail.

Pourquoi en sommes nous arrivés là ?

Bell

Argentine : rigueur et faim dans une spirale sans fond

Quand les politiques vous parlent avec les yeux qui brillent de Changement, de Change, de Cambio, mieux vaut se méfier de ces professions de (mauvaise) foi... Après tout comme disait l'autre, « les promesses n'engagent que ceux qui y croient ». Mais bien des peuples, tels autant d'amants cocus, cèdent à la tentation de revenir à leurs anciens amours, fussent-ils néolibéraux !

argentine
© GoogleManifestation anti-Macri
L'usure du kirchnérisme1 après deux mandats en dents de scie a conduit une majorité d'Argentins à se jeter dans les bras de Mauricio Macri, l'ancien maire de Buenos Aires et président du légendaire club Boca Juniors. Macri a été élu président de l'Argentine en novembre 2015.

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Che Guevara

La lutte des sioux de Dakota pour sauver leur eau et leur terre

Des affrontements violents ont eu lieu samedi soir près d'une réserve sioux du Dakota du Nord. Des manifestants s'y sont installés pour protester contre la construction d'un oléoduc qui menace selon eux des sites sacrés. Les échauffourées ont eu lieu à Cannon Ball, au milieu des immenses prairies de cet Etat du nord des Etats-Unis.

indiens
© GoogleLes indiens de la Réserve de Standing Rock contre la construction d'un pipeline sur leur terre
Sollicité, le groupe Energy Transfer Partners, en charge de ce projet, n'était pas joignable dimanche. Les sioux de la réserve de Standing Rock affirment que les équipes de construction ont, en creusant, détruit plusieurs sites sacrés d'inhumation et de prière.

Commentaire: Quand il n'y aura plus de lieux sacrés, plus d'eau potable, plus d'arbres, plus de traditions, que va-t-il rester pour les indiens de Dakota ? La lutte des Sioux devrait nous toucher, elle represente la lutte contre un système inhumain, qui ne pense qu'au profit des grandes multinationales qui sont là pour détruire tout ce qui est viable et naturel et qui est terre des indiens. C'est pour cela que nous devrions écouter les Sioux... Le génocide des indiens d'Amérique continue.

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Bomb

Syrie et l'horreur des attentats : quatre explosions font une cinquantaine de morts et de nombreux blessés

Quatre explosions en Syrie auraient fait 43 morts. Deux d'entre elles auraient eu lieu près du port de Tartous, qui abrite une base navale russe, et les deux autres à Homs et près de Damas. L'EI a revendiqué tous les attentats. 43 personnes auraient perdu la vie et 45 autres auraient été blessées dans des attaques à la bombe qui ont secoué plusieurs régions de Syrie, selon un nouveau bilan publié par les médias d'Etat.

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© SANA / AFPPhoto fournie par l'agence syrienne Sana le 5 septembre 2016 montrant les dégâts provoqués par un attentat à Tartous
Une autoroute menant à Tartous aurait été la scène de deux explosions, selon l'agence de presse RIA Novosti qui cite des miliciens de la ville. Aucun autre détail n'a été, pour l'heure, communiqué. Selon l'AFP qui cite la télévision publique syrienne, la première explosion était une voiture piégée et la deuxième aurait eu lieu quand un kamikaze a déclenché sa ceinture d'explosifs alors que des gens se précipitaient pour aider les blessés.

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Meilleur du Web: État d'urgence : une compulsion maladive de répétition


Comment: Le Pouvoir a mis en place tout ce qu'il faut pour assurer son avenir, semble t-il. C'est à dire, concrètement : un verrouillage légal de mesures restreignant considérablement la liberté du citoyen ; la possibilité de désigner quiconque comme étant un ennemi de l'État ; des mesures de surveillance qui n'ont potentiellement plus de limites. On le voit, le politicien, sous prétexte de protéger la population, se protège surtout lui-même de la population. Bien sûr, le désir de contrôle et les stratégies d'anticipation, qui relèvent souvent de la pathologie, produisent souvent les effets inverses au but recherché, nous rendant aveugle, rigide, apeuré et créant peut-être même les points de ruptures dont on voudrait se protéger. D'une manière ou d'une autre, avec les quelques impondérables qui se mettent toujours de la partie, si le changement n'est pas initié par l'expression de la volonté unanime du peuple, et il y a peu de chance que cela soit le cas, qui sait si la tension paroxystique générée par cette folie presque incurable, celle de nos dirigeants, n'attire pas à elle la venue de « moyens de guérison » plus... radicaux et douloureux :

liberté
© Inconnu
Les prolongations de l'état d'urgence se succèdent à la suite d'une série d'attentats. Le nouvel état d'exception, justifié par un massacre précédent, est pourtant incapable de faire face aux nouvelles tueries. C'est pourtant son efficacité présupposée qui justifie chaque prolongation, installant, à chaque fois, de nouvelles mesures attentatoires aux libertés. Dans les faits, les dispositifs liberticides ne suivent pas les massacres, mais anticipent largement ceux-ci. Les premières mutations des codes pénal et de procédure pénale —permettant de soumettre les citoyens français à dispositions relevant du contre-espionnage, c'est-à-dire à des mesures qui autrefois étaient réservées aux ennemis du pays— datent du début des années 2000.

Une compulsion de répétition

La Loi d'Orientation et de Programmation de la Sécurité Intérieure (LOPSI 1) de 2002 donne déjà à la police l'accès, à distance, aux données conservées par les opérateurs et les fournisseurs d'accès Internet, et annulent le contrôle judiciaire. Vont se succéder un ensemble de législations, réactivant les mesures précédentes déjà prises et allant toujours plus loin dans la possibilité de traiter les citoyens français comme des ennemis. La LOPSI 2 de 2011, comme la loi sur le Renseignement de 2015, témoignent de ce processus qui consiste à répéter inlassablement aux Français qu'ils n'ont plus la propriété d'eux-mêmes et que les attributs de leur personne sont à la disposition de l'État. S'installe ainsi une nouvelle manière de gouverner qui signifie aux citoyens que les prérogatives du pouvoir deviennent absolues et que l'État de droit n'est plus à l'ordre du jour.

Les lois de prolongation de l'état d'urgence sont également des législations qui transforment le droit pénal. Dans les faits, elles légalisent des dispositifs d'espionnage déjà en place, lesquels sont maintenant justifiés par l'objectif affirmé d'éviter des attentats. Ces derniers ne sont pas le moteur de la mutation de la forme d'État, mais apparaissent plutôt comme sa résultante.
Elles ajoutent la peur comme moyen de rompre tout lien social et, ainsi, d'organiser l'omnipotence du pouvoir. Ce n'est plus seulement le renoncement à leurs libertés et aux attributs de la propriété de soi, comme celle des données personnelles, qui est demandée aux citoyens, mais bien l'abandon de leur propre vie, en cédant leurs Habeas Corpus, le droit de disposer de leur propre corps. Chaque nouvel attentat et son corollaire, un nouveau prolongement de l'état d'urgence, fonctionne comme une compulsion de répétition, comme « l'éternel retour » des attentats précédents et du rappel des signifiants associés, islamisme, jihad, guerre des civilisations. Comme rien dans les attentats précédents n'a été collectivement confronté, quelque chose se répète, à travers chaque nouvelle tuerie. Ce qui a été forclos du langage et de la raison réapparaît dans le réel comme élément d'une compulsion de répétition. La violence et le signifié associé de la guerre des civilisations, ne doivent pas être oubliés. Ce qui anéantit le lien social, ne doit pas être refoulé, mais répété infiniment, afin de coloniser notre vie.

Display

« Avec l'école numérique, nous allons élever nos enfants "hors-sol", comme des tomates »

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© Sylvie Serprix
L'ingénieur et essayiste jette un pavé dans la cour de l'école. Non, le numérique ne permet ni d'apprendre mieux, ni de lutter contre les inégalités. Il est même nuisible à l'acquisition des fondamentaux, fait perdre le goût de l'effort et met en péril le métier d'enseignant.

Conformément au plan numérique pour l'éducation, lancé en mai 2015 par François Hollande, 175 000 collégiens et écoliers ont fait leur rentrée avec une tablette. Grâce à des «méthodes d'apprentissage innovantes», il promet de «favoriser la réussite scolaire», de «former des citoyens responsables et autonomes», de «préparer aux emplois digitaux de demain». Voilà un siècle que des technologies toujours plus en pointe se succèdent dans les classes, promettant inlassablement de révolutionner l'école. Mais le miracle n'a pas eu lieu. Et il ne se produira pas, prévient d'emblée Philippe Bihouix dans son nouvel essai le Désastre de l'école numérique (Seuil). Les résultats douchent systématiquement les espérances, et pourtant la course à l'équipement continue, onéreuse et nocive. Avec l'enseignante Karine Mauvilly, l'ingénieur et essayiste veut «jeter un pavé dans la mare», «ouvrir le débat», à l'heure où l'autre défi de la rentrée, c'est de laisser les Pokémon au portail des établissements scolaires.

En quoi l'école numérique est-elle un «désastre» ?

Elle est née sous une «mauvaise étoile» (de l'italien disastro), celle du besoin compulsif d'innover à tout prix, de la fascination naïve pour la technique et la nouveauté. Elle est une défaite, celle du «combat» pour une école plus juste : la fuite en avant numérique est d'abord le signe de l'échec de décennies de réformes du système scolaire. On n'a plus que ça à proposer, la technologie pour panser toutes les plaies du système scolaire.