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Meilleur du Web: Les terroristes belges en contexte: oligarchie et violence de mercenaires

Traduit par Lawrence Desforges

brusselas brussels
© Christian Hartmann/ ReutersLa Policía custodia la estación ferroviaria de Bruselas Sur después de los ataques en la capital belga.
Les attentats terroristes en Belgique du 22 mars ont démontré que la « Guerre contre la Terreur » ne va pas s'en aller tout de suite. Il semble qu'aucun degré de sécurité ou de surveillance ne soit capable de nous « protéger » de criminels psychopathes avides d'assassiner des civils innocents afin de « nous prendre nos libertés ». La vague d'attentats en Belgique arrive seulement quelques jours après que les médias français aient annoncé les « bonnes nouvelles » des progrès enfin réalisés dans l'enquête, visant à amener quelques-uns de ces terroristes devant un Tribunal. L'Europe commence à faire l'expérience de ce que les Syriens endurent depuis cinq ans et les Irakiens depuis plus d'une décennie: le massacre massif et aveugle de civils. Mais quand des « rebelles » commettent ce genre de crimes en Syrie, payés par des alliés de l'Occident accomplissant la volonté géopolitique de l'OTAN, ce n'est pas du terrorisme. Alors que les camarades des terroristes belges assassinaient des hommes, des femmes et des enfants en Syrie en 2013, le Juge anti-terroriste français Marc Trévidic avait déclaré ce qui suit:
Il y a beaucoup de jeunes djihadistes qui sont allés jusqu'à la frontière turque pour entrer en Syrie et combattre le régime de Bachar, mais la seule différence c'est que là-bas la France n'est pas l'ennemi. Par conséquent nous ne voyons pas ça de la même façon. À voir les jeunes hommes qui se battent actuellement contre Bachar al-Assad, ils seront peut-être dangereux dans l'avenir mais pour le moment ils combattent Bachar al-Assad et la France est de leur côté. Ils ne vont pas nous attaquer.
Mais dorénavant les terroristes sont à nouveau « dangereux ». C'est à dire dangereux pour le public. De tels délinquants, toutefois, ne présentent aucun danger pour les élites de la politique de pouvoir.

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Meilleur du Web: Terrorisme : l'émotion, jusqu'à l'écœurement, pour ne pas parler du fond


Commentaire : Le tout premier signe de respect envers les victimes innocentes d'un attentat, n'est-il pas, pour un gouvernement, de reconnaitre sa propre responsabilité dans le déroulement d'une tragédie qui ne doit jamais rien au hasard ? Admettre la vérité, avouer à sa propre population qu'il y a un prix à payer lorsque l'on passe des décennies à fomenter, aux quatre coins de la planète, toutes sortes de divisions, de fausses révolutions et de troubles sociaux ?

Ce n'est jamais le cas bien sûr : un système au fonctionnement pathologique peut-il changer sa propre nature ?. Cela semble impossible. Pour sa propre survie, le système convient alors de manipuler l'opinion publique, de court-circuiter son bon sens et ses capacités de réflexion au moyen, entre autres moyens, d'une tyrannie de l'émotion biaisant l'interprétation qu'elle se fait de la réalité.

Ainsi, la prose politicienne emprunte-t-elle toujours les mêmes figures de style lorsqu'elle s'exprime à propos d'un attentat. Le discours est convenu, entendu cent fois ; le ton employé, solennel, paternaliste, rassurant ou véhément, mais dénué de toute sincérité ; les visages adoptent les expressions de circonstances, faussement contrits, faussement compréhensifs, faussement déterminés, c'est selon. Les déclarations fusent, les nouvelles résolutions aussi ; sans surprise, nous savons qui dira quoi : ici un Valls qui remet la perpétuité réelle au cœur du débat ; là un Hollande qui doit : « ... veiller plus que jamais à notre unité au plan européen, au plan mondial, et au plan national. Aujourd'hui c'est avec la Belgique, hier c'était avec la France » ; plus loin un Barack Obama, qui appelle le monde à « s'unir » face aux terroristes, et qui promet que les États-Unis feraient « tout leur possible pour soutenir nos amis et alliés ». Les médias, en parallèle, pour parfaire le processus, infantilisent et débilitent les populations. Si nous ne savons que dire à nos enfants, certains sauront le faire pour nous. Si nous ignorons ce que signifie nos peurs, les « spécialistes » sauront nous les expliquer. Si nous nous posons trop de question sur le sens à donner à ce chaos généralisé, qu'à cela ne tienne, de sens il n'y a dorénavant pas.

Plus ou moins canalisée de la sorte, l'opinion publique reste dans des ornières contrôlables, comme nous le dit Paolo Cioni dans son livre Neuro-esclaves :
« Le propagandiste ne doit pas se limiter à modifier les croyances et les valeurs des personnes, il doit les inciter à participer irrationnellement à une action dont elles ne connaissaient ni le contrôle, ni les véritables objectifs, dans une atmosphère non pas de réalité mais d'adhésion à un mythe, une adhésion non pensante ou en tout cas non pensante de manière autonome. Dans la société moderne, celui qui agit n'est pas celui qui pense. »

cle tete
Les attentats terroristes choquent. Attristent. Effrayent. Surtout quand ils sont nationaux, ou dans un pays voisin. Chacun se sent touché, parce qu'il aurait pu être une victime. Chacun s'identifie. Nettement moins quand ce sont des gens de pays plus éloignés, de culture différente. La Côte d'Ivoire, récemment, en est une parfaite illustration. Au fond, les médias ne font plus qu'une chose : raconter l'émotion : la douleur, la souffrance, la peur à nos portes. Pour éviter de parler du fond. Des raisons qui poussent des terroristes à tuer, et de ceux qui les commanditent. Mais surtout, de la responsabilité politique des gouvernements des pays touchés par le terrorisme.

« Ils attaquent le cosmopolitisme, notre liberté d'expression »

C'est ce genre de phrases qui parsèment la presse écrite, télévisuelle ou radio. Proférées par des analystes ou des politiques qui n'ont qu'une seule vocation : éviter de parler du fond. Comme si le terrorisme djihadiste n'était qu'une volonté de fous de dieu de s'en prendre à un modèle de société qu'ils détesteraient.

Jusqu'à une époque pas si éloignée, quand des terroristes revendiquaient des attentats, leurs revendications étaient « discutées « dans les pays industrialisés. Parfois, négociées. De l'extrême gauche à l'extrême droite, de Khadafi à l'IRA ou à l'ETA, le terrorisme était condamné — et c'est bien la moindre des choses — mais pour autant n'était pas relégué à une simple action violente sans aucun fond. Politique.

Le terrorisme est politique. Toujours. L'État islamique, ce Califat désormais organisé et territorialisé s'est créé par réaction et volonté politique. Que le religieux y soit brandi est parfaitement logique, puisqu'il est une composante politique très importante de la région : le proche et moyen-orient. Politique et religieux y sont parfaitement imbriqués. Les gouvernements américains, français, et de manière générale, ceux de l'Union européenne sont partie prenante de la situation au Proche-Orient, en bons alliés des États-Unis d'Amérique. Particulièrement depuis 2003 avec l'invasion de l'Irak. Il y a donc une responsabilité américano-européenne dans le chaos qui secoue cette région — et au delà — une responsabilité stratégique de déstabilisation totale de la région par des actes de guerre parfaitement illégaux et monstrueux.

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Meilleur du Web: Gladio 2.0 : Bruxelles au centre de la stratégie de la terreur

Traduction : Christophe pour ilFattoQuotidiano.fr

Brussels bombing wreckage
© Guardian, UK
Ce nouveau massacre à Bruxelles, avec des actions terroristes aussi coordonnées que sanguinaires, c'est-à-dire avec des bombes à forte puissance et non des kamikazes, ressemble fort à la poursuite d'un plan bien précis.

Mais de qui ? Et contre qui est-il dirigé ? Personne ne sait qui est le sancta santorum, le chef d'orchestre qui se cache derrière ce chaos, et donc, toutes les hypothèses sont aussi irrecevables les unes que les autres. Ceux qui avancent immédiatement l'hypothèse d'une "riposte" de Daesh à la capture du dernier terroriste survivant des attentats de Paris en novembre dernier ne font que se ridiculiser. Une petite frappe comme ce Salah, depuis longtemps sous la surveillance des services secrets,... impliqué par le passé dans le trafic de drogue et de prostituées dans la maison de passe dénommée "La Béguine" située dans le quartier de Molenbeek, et qui réussit à passer sans encombre au travers de 4 contrôles de police avant d'aller se réfugier dans ce même quartier où il a toujours vécu, ce type ne peut être pas le cerveau de quoi que ce soit. Ces attentats étaient prévus depuis longtemps, par je ne sais quel organe spécialisé dans la provocation de grande envergure.

Contre qui ? Ces bombes sont la continuation des attentats de Paris en 2015 : Charlie Hebdo et le Bataclan. Et aussi de ceux d'Ankara, contre les touristes allemands. Ils font également suite à la mise en scène de Cologne, et au fleuve de réfugiés qui nous inonde.

Commentaire: Voir aussi :


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Meilleur du Web: Les chasseurs-cueilleurs aux vies longues et saines


Commentaire : Il est maintenant prouvé que la santé de l'Homme a décliné avec l'apparition de l'agriculture. Le changement de régime alimentaire causé par la sédentarisation a été contraignant : en forçant notre métabolisme à passer d'un mode de combustion à l'autre, c'est à dire en passant d'un régime riche en lipides et protéines à un régime riche en glucides, nous semblont avoir perdu au change... En se basant sur les recherches concernant le régime cétogène, on se rend compte que la "théorie glucidique" est un dogme, une tromperie scientifique moderne. Les nutritionnistes clament que les sucres, "rapides" et "lents", nous sont indispensables ; qu'eux-seuls sont en mesures de fournir l'énergie dont nos muscles et notre cerveau ont besoin pour être efficents. La science nous prouve le contraire. Comme l'ont écrit Christian B. Allan, PhD et Wolfgang Lutz, MD dans leur livre Life Without Bread :
On n'a pas besoin des glucides pour avoir de l'énergie. Les graisses fournissent plus d'énergie qu'une quantité comparable de glucides, et les régimes pauvres en glucides ont tendance à améliorer votre système de production énergétique. De plus, de nombreux organes préfèrent les graisses comme source d'énergie.
Plus précisément :
S'il n'y avait pas de mitochondries, le métabolisme des graisses pour l'énergie serait limité et pas très efficace. Mais la nature nous a fourni des mitochondries durant notre évolution, qui utilisent spécialement les graisses comme source d'énergie. Les graisses sont le carburant que les animaux utilisent pour voyager sur de longues distances, chasser, et jouer, puisque les graisses procure plus d'ATP remplies d'énergie que les glucides. D'un point de vue biochimique, il est logique que comme nous sommes des mammifères supérieurs ayant des mitochondries, nous avons besoin de manger de la graisse. Alors que le métabolisme des glucides produit 36 molécules d'ATP à partir d'une molécule de glucose, le métabolisme des graisses produit 48 molécules d'ATP à partir d'une molécule d'acide gras, dans la mitochondrie. En comparaison aux glucides, les graisses fournissent beaucoup plus d'énergie pour la même quantité de nourriture. En plus de cela, la combustion des graisses par les mitochondries - la bêta-oxydation - produit des corps cétoniques qui stabilisent la surexcitation et le stress oxydatif dans le cerveau (liés à toutes les maladies), et elle produit aussi des changements épigénétiques qui - entre autres - produisent des mitochondries énergétiques saines, et diminuent la surproduction de radicaux libres nocifs et inflammatoires !
La science nous prouve même que les hydrates de carbone, sous presque toutes leurs formes, sont nocifs pour la santé ; qu'une vie entière passée à stimuler quotidiennement la production d'insuline du pancréas nous rapproche tout aussi surement de la tombe que les maladies modernes les plus graves... elles-mêmes en partie dues à cette sollicitation mortifère. Des ancêtres en meilleure santé que nous ? Sans aucun doute, en particulier quand on sait à quel point la nourriture moderne, en plus d'être "inadaptée", est foncièrement dénaturée : appauvrissement génétique, appauvrissement nutritionnel causé par une agriculture productiviste qui ne respecte plus l'équilibre des sols, OGM, pesticides, fongicides et herbicides, aliments irradiés, surchauffés, saturés de conservateurs, d'exhausteurs de gout et d'agents de texture en tous genres, le tout conditionné dans des emballages alimentaires qui autorisent les migrations chimiques de toutes sortes, BPA, phtalates, métaux lourds, PCB... Doit-on encore parler du combat à mener pour toute personne simplement désireuse de respirer un air sain ou boire une eau pure ? Telle est la réalité de notre monde moderne, que l'on nous dit préférable à l'ancien ; une réalité qui nous montre pourtant à coup de boutoir, jusqu'à ce que le ciel nous tombe sur la tête, qui sait, que le chemin que nous empruntons nous conduit vers l'enfer.

chasseur
L'avènement de l'agriculture apporta avec lui la crise de mortalité du Néolithique, une chute soudaine et catastrophique de la longévité dont les peuples agricoles ne se sont jamais vraiment remis. La médecine moderne a accompli de grandes choses, mais elle n'a pas encore complètement comblé ce fossé dont il résulte que seule une riche élite est en mesure de bénéficier de la longévité qui était auparavant accessible à tout un chacun.

Si l'on en croit les idées reçues, au fil du temps, les progrès de la médecine, ou du moins en matière d'hygiène, auraient permis l'accès à une longévité accrue et à une vie plus saine. On pense que sans les bienfaits de ces progrès, les gens, dans le passé, pouvaient s'estimer heureux d'atteindre ce que l'on considère aujourd'hui comme l'âge moyen. Cependant, ainsi qu'il en est de bon nombre d'idées reçues, il existe peu de preuves à l'appui de ces hypothèses. La vérité est tout autre et bien plus complexe.

A travers l'évolution humaine, nous pouvons observer une tendance à l' augmentation de la longévité, dont un accroissement important au Paléolithique supérieur. (Caspari & Lee, 2003) En ce qui concerne l'hypothèse de la « Grand-mère » que George Williams suggéra en 1957, des personnes aussi âgées pouvaient consacrer leur temps et leur énergie à l'éducation de leur descendance, ce qui signifie qu'elles pouvaient transmettre des compétences, du savoir et des traditions. (Caspari, 2011)

Les archéologues ont autrefois parlé « d'explosion créative » au Paléolithique supérieur, où nous trouvons quelques unes des peintures rupestres les plus anciennes, des outils et des techniques de chasse sophistiquées. Nous avons découvert depuis, des origines plus anciennes à chacun de ces éléments individuels, mais ils s'assemblent au Paléolithique supérieur pour former, pour la première fois, le genre de complexité et de profondeur que nous connaissons actuellement dans nos sociétés humaines. Les sociétés traditionnelles révèrent les personnes âgées en tant que source de sagesse et de savoir. Le travail de Caspari renforce cette idée à l'aide de preuves archéologiques, suggérant que l'émergence des personnes âgées fit éclore le premier bourgeonnement de la complexité sociale humaine.

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Meilleur du Web: La Russie et la Victoire


Commentaire : Une partie de l'analyse de De Defensa, en prime :
Donc, sans aucun doute, formidable succès de communication. Poutine a fait taire le torrent diluvien de mensonges, contre-vérités, diffamation et narrative-fantasy qui se déverse sur la Russie depuis 2012-2013. Objectivement, c'est une véritable "victoire" qui laissera des traces dans le système de la communication. On va très vite revenir à la diabolisation systématique et diluvienne de la Russie, parce que la dynamique irrésistible du déterminisme-narrativiste va dans ce sens, mais on y sera de plus en plus mal à l'aise, de plus en plus vulnérable, surtout que s'exercera une pression grandissante de ceux qui entendent dire ce qu'ils pensent, - dans un sens favorable d'une façon générale, à la Russie. De ce point de vue qui n'est pas rien car il est du domaine stratégique, la Russie a porté un coup sévère à la machine de guerre antirusse du Système et cela représente une victoire réelle, - comme on dit d'une bataille gagnée sans que la guerre soit finie, - loin, très loin de là, car le Système ne changera pas à cet égard ; mais cette guerre-là ne cesse d'affaiblir le Système, dans la pure logique de cette entité puisqu'elle est par essence aveugle et sourde à la moindre réforme de sa politique et de sa stratégie, en plus d'être d'une très grande stupidité.

poutine
© Inconnu
L'annonce par le président russe du « retrait du regroupement principal de son contingent » [1] a provoqué une nouvelle campagne de désinformation. Selon la presse occidentale et du Golfe, Vladimir Poutine serait « irrité » par l'intransigeance du président Bachar el-Assad et aurait décidé de quitter la Syrie pour le placer en face ses responsabilités. Les mêmes commentateurs ajoutent que n'ayant plus d'allié, ce dernier devra faire des concessions à Genève et accepter d'abandonner son pays. Moscou aurait fait un beau cadeau à Washington pour les cinq ans de la guerre « civile ».

Or, tout ceci est absurde.

1- L'intervention militaire russe a été négociée dès 2012 par le général Hassan Tourekmani. Elle n'est advenue que trois ans plus tard, Moscou souhaitant terminer la mise au point de ses nouvelles armes avant de se déployer. Les troupes russes ont commencé à s'installer en juillet 2015 et nous avons été les premiers à l'annoncer, information immédiatement reprise par la presse israélienne, puis par les médias internationaux [2]. Il était convenu que la campagne de bombardement débuterait après la réunion du Conseil de sécurité qui devait se tenir en marge de l'Assemblée générale de l'Onu et dureraient jusqu'à la Noël orthodoxe, le 6 janvier 2016.

Il était également prévu que, lorsque la paix reviendrait, une force de l'OTSC serait déployée pour la maintenir ; ce qui n'a pour le moment pas pu avoir lieu.

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Meilleur du Web: Michel Collon et la manipulation médiatique : « L'information est trop importante pour la laisser aux seuls journalistes »


Commentaire : Les fous dangereux qui sévissent au plus haut niveau avec, à leurs bottes, les médias dominants qui relaient leur vision distordue de la réalité, ont besoin d'un auditoire avalisant, même mollement, les mensonges et les mystifications en tous genres. On comprend, à la lecture de l'article ci-dessous, combien cette complicité, active pour les journalistes, passive pour le citoyen, contribue à nourrir, à faire perdurer et empirer cette entropie avérée du Système. En acceptant l'imposture, par ignorance, calcul, peur ou paresse, il n'est plus possible de douter que la multitude participe elle aussi à la dégradation de son environnement, de son psychisme, et au final, de son humanité. Ce que l'on peut vérifier soi-même, concrètement, tous les jours, en allumant sa propre télévision.

En toute logique, les signes des temps nous le confirment aussi, l'aveuglement maladif qui semble nous caractériser ne nous entraine t-il pas inéluctablement vers notre propre destruction ?

collon
Pour nombre de nos collègues, Michel Collon, c'est l'horreur : hors de la bien-pensance médiatique, décryptant la manipulation de l'information organisée dans leurs journaux, télévisions ou radios pour égarer les citoyens, soulevant les lièvres sur la propagande de guerre, l'économie mondiale, les rapports de domination... Alors, c'est l'omerta.

Ce qu'il dit pourtant, notamment sur sa plateforme Investig'Action (1), est d'une pertinence redoutable. Ouvrier en usine à Liège, en Belgique, dans les années 1970, Michel Collon fait ses premières armes de journaliste en couvrant les grèves et luttes sociales pour Solidaire, hebdomadaire du Parti du travail de Belgique. En 1990, sa rédaction lui demande d'écrire sur la première guerre du Golfe.

« Je ne connaissais rien au Moyen-Orient, ne parlais pas l'arabe, n'avais jamais été en Irak. J'ai donc essayé de me documenter. »

Il lit Le Monde, regarde TF1, Antenne 2 (ex-France 2) et leurs équivalents belges, Le Soir, la RTBF et RTL. Puis il téléphone, envoie des fax à des experts du Moyen-Orient. Et là, surprise :
« Les faits qu'on me présentait ici étaient complètement différents de ceux que j'entendais de là-bas. Je parle des faits, et non des opinions. Chacun a son opinion, mais les faits sont noirs ou blancs. »
À la fin de la guerre, en 1991, il s'entoure d'une dizaine de personnes mobilisées, « dont un certain Majed Nehmé », et procède à ce qu'il appelle un « test-médias ». Tous les articles du Monde et du Soir de cette période sont passés par une grille de lecture : nombre de lignes, temps employé (présent ou conditionnel) et aspects de censure.

USA

Meilleur du Web: La crise des réfugiés est une arme aux mains des Etats-Unis pour déstabiliser l'UE

Syrian refugees
© anongalactic.comGermany accepts all Syrian refugees...then loses them?
Un pion négligeable dans un gigantesque jeu d'échecs, l'UE est actuellement à la merci d'une menace très puissante : une déstabilisation causée par l'immigration de masse.

Avec les guerres qui font rage à travers le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (MENA), le monde s'est habitué, s'est désensibilisé à la litanie des tragédies humaines : la mort, la mutilation, l'exode humain généré par des armées de terroristes... Dans le sang et les flammes, on a vu des pays tomber aux mains de milices barbares, le fruit de ce qu'on nous dit être l'incapacité des régimes à réformer leurs institutions.

À la lumière de cette tragédie actuellement en cours, j'aimerais évoquer un produit dérivé de la guerre : la migration de masse que les semblables de Daesh et ses compagnons d'armes ont travaillé très dur à mettre en évidence, afin que leurs mécènes et leurs financiers puissent brandir une nouvelle arme de déstabilisation de masse, contraignant les gouvernement à accepter leur offres.

Comprenez bien que je fais référence à la migration per se... Je ne parle pas de la validité, des droits ou de la situation critique de la légitimité des réfugiés de guerre. Mon intérêt ici est de se focaliser uniquement sur le phénomène créé par la guerre, sur cette grande tragédie humaine, militarisée par certains pouvoirs pour servir des ambitions impérialistes sans scrupules.

Eye 1

Meilleur du Web: Etat d'urgence : bilan pitoyable, mensonges avérés


Commentaire : La nature des mesures imposées par l'état d'urgence nous prouve que le pouvoir en place vise bien autre chose que la lutte contre le terrorisme. Prenons l'exemple des assignations à résidence :
L'assignation à résidence est une mesure décidée par une autorité administrative ou un juge imposant à une personne de résider dans un lieu déterminé. Cette décision impose à la personne qui en fait l'objet de se présenter régulièrement auprès des services de gendarmerie ou de police, principalement en vue de s'assurer qu'elle se conforme bien à ses obligations.
Donc si l'on a bien compris, il y a des gens qui sont soupçonnés d'être des terroristes, mais juste un peu, légèrement, aux entournures pour ainsi dire. Dans tous les cas, pas trop quand même, et pas suffisamment pour finir en prison... On se demande quel est ce critère mystérieux, infaillible, quasi-magique, qui permet de définir des demi-terroristes, assez innocents pour être laissés en liberté, mais assez coupables pour être contraints par un juge d'instruction. Des demi-terroristes dont on est sûr qu'ils ne passeront jamais à l'action, pensez-vous... Prendrait-on le risque, sinon, de les laisser en liberté ?

Mais la caste politique n'est pas à quelques contradictions près : n'est-elle pas esclave de sa propre nature ?

etat d'urgnece
L'état d'urgence est prolongé et risque de l'être encore ... jusqu'aux élections de 2017 à moins que la nouvelle loi antiterroriste révisant la procédure pénale, qui devrait être votée en mars, satisfasse le pouvoir et ses flics. Néanmoins, l'état d'urgence ne sera plus exceptionnel mais une donnée inscrite dans notre constitution (1).

Un bilan transitoire de l'état d'urgence absolument « stupéfiant »

Du 14 novembre au 22 janvier, il y a eu 3189 perquisitions administratives dont environ la moitié a eu lieu de nuit ; autre chiffre significatif traduisant l'activité des flics : 406 assignations à résidence. Ensuite, le pouvoir s'est gargarisé de chiffres qui pouvaient laisser à penser à l'efficacité de cet état d'urgence au regard de la lutte antiterroriste : 200 poursuites judiciaires engagées, 382 interpellations dont 332 gardes à vue, 541 armes saisies dont 41 de guerre, etc.
En fait, ces chiffres recouvrent dans leur immense majorité des délits liés au trafic voire la consommation personnelle de drogues (bien souvent du cannabis), à des vols ou recels, à des infractions à la législation des armes, etc.. Nos sécuritaires justifient ces chiffres et défendent ce bilan en avançant la porosité entre radicalisme, terrorisme et économie souterraine.
Or, il suffit de prendre connaissance du nombre d'infractions liées au terrorisme pour constater que cette argumentation ne tient pas une seconde : 25 infractions, seulement, liées au terrorisme ont été relevées dont 21 délits d'apologie du terrorisme (punis par la loi récente de 2014), apologie faite le plus souvent sur les réseaux sociaux. Il reste donc seulement 4 procédures pour terrorisme transmis au parquet antiterroriste de Paris, qui, s'il est surchargé de travail, ne l'est pas grâce à cet état d'urgence. On peut même avancer qu'il n'y avait pas besoin d'état d'urgence pour obtenir ces 4 procédures, l'application des dernières lois sécuritaires devait largement suffire. A ce jour, une seule personne est inculpée pour terrorisme.

Maintenant il est intéressant de constater que ces perquisitions ont été essentiellement menées dans les premières semaines avec une moyenne de 120 par 24 heures, alors que nous en sommes actuellement à moins de 20. D'autre part, la moitié des perquisitions a été menée sur la base d'informations fournies par les services de renseignement. Celles-ci furent effectuées de nuit avec l'appui des forces d'intervention qui n'ont pas hésité à casser, entre autres, les portes d'entrée ! L'autre moitié des perquisitions a été menée à l'instigation des flics, gendarmes sur des objectifs non prioritaires n'ayant rien à voir avec le djihadisme.

A ce propos, nous apprenons du 2ème rapport de la commission parlementaire de contrôle sur l'application de l'état d'urgence qu'une partie des perquisitions aurait été décidée après exploitation du FSPRT (Fichier de traitement des signalés pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste), un fichier secret, nouveau, créé en mars 2015 et recensant les personnes signalées pour radicalisation. Il ne s'agit donc plus du fameux fichier « S » (voir CA 256) qui a disparu des radars.

Concernant maintenant les contestations en justice des assignations à résidence, les juges administratifs ont prononcé 6 suspensions, une suspension partielle et une annulation. A noter que 17 assignations à résidence contestées en justice administrative ont été abrogées par le ministre de l'Intérieur à la dernière minute avant la décision du tribunal ; l'État ayant eu peur de se faire désavouer. 15 affaires ont été portées devant le Conseil d'État et pour la première fois depuis la proclamation de l'état d'urgence, le Conseil d'État a décidé, le 22 janvier, de suspendre une assignation à résidence et a condamné l'État à verser 1500 euros à la personne concernée dans une affaire rocambolesque digne des pieds nickelés. Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, s'en est félicité en déclarant que c'était la preuve que nous étions toujours dans un État de droit (administratif ?)...

Attention

Meilleur du Web: Médecine et industrie pharmaceutique main dans la main, pour le plus grand malheur des populations


Commentaire : Sur Sott, nous soutenons l'idée, depuis plusieurs années déjà, que la psychopathie est un mal réel et plus répandu qu'on ne le croit. Que cette empreinte psychopathique s'est toujours fait sentir au fil de l'Histoire de l'Humanité, et que présentement, son influence atteint un niveau paroxystique inégalé. Il n'y a pas de catégorie, de caste, de peuple, de genre, de type, de profession, d'activité, de clan, de communauté ou de société qui ne soit épargné. Le psychopathe a ses domaines de prédilection : la politique, le grand (ou petit) banditisme, les guerres et le commerce, par exemple.

Le domaine de la science est lui aussi concerné, ce qui, au premier abord, pourrait surprendre. Nous avons tous ancrée en nous cette image d'Épinal du scientifique intègre, se dévouant corps et âme à son activité, pour le plus grand bien de l'humanité. Un cliché bien éloigné de la réalité. Dans son dernier billet, le Dr Sircus signale, à propos de la définition du sociopathe et du psychopathe faite par la revue Medical daily :
C'est une description parfaite des médecins conventionnels d'aujourd'hui qui agissent comme des dieux, ivres de leur puissance. Le dénominateur commun entre les médecins et les sociopathes sont des traits de caractère tels que le charme superficiel, un sens exagéré de sa propre importance, du bagout, une utilisation du mensonge, un manque de remords et une tendance à la manipulation. La plupart des médecins pensent savoir, mieux que les personnes directement concernées, comment celles-ci doivent vivre et finir leur vie.

Certains pourraient penser qu'il est exagéré de mettre les médecins conventionnels dans le même panier que ces personnes malades et dangereuses, mais la médecine moderne aux États-Unis envoie les gens à la mort, en grand nombre. Et avant cela, le système les lamine jusqu'à la rupture. Il importe peu aux médecins que des centaines de milliers de personnes, chaque année, souffrent et meurent par leur faute. La plupart des gens ne reconnaissent pas les médecins en tant que psychopathes ou sociopathes, et ceci, jusqu'à ce qu'ils soient piégés, souffrant et mourant entre leurs mains. La plupart des médecins conventionnels pratiquent le terrorisme pharmaceutique, même au plus haut niveau à la CDC.
L'article ci-dessous nous confirme cette horrible réalité, celle qui nous faut affronter intimement, dans notre chair. La médecine moderne est corrompue. De la recherche médicale fondamentale à la recherche clinique, du parcours universitaire à la prescription médicamenteuse. Les faits nous prouvent que nous ne pouvons plus accorder notre confiance aux figures de l'autorité, qu'elles soient médicales, administratives ou politiques : n'avancent-elles pas de concert, organisées, nous exhortant par leurs discours, parfois lénifiants, parfois menaçants, à les croire sur parole ? Même si cela est dur à accepter, qu'ils nous suffisent de repenser aux innombrables scandales sanitaires qui ont éclaté ces 20 dernières années, ici, en occident ; aux affaires incessantes de corruptions impliquant sempiternellement les mêmes grandes firmes pharmaceutiques ; aux politiques vaccinales mensongères promues par les mêmes « spécialistes », les mêmes scientifiques et les mêmes politiciens...

La liste est sans fin ; le mensonge pathologique, universel :

médicaments
L'industrie pharmaceutique va bien, très bien même. Grâce aux Français, leurs plus fidèles clients au monde, mais d'abord grâce à un intense et efficace travail de l'ombre auprès des autorités politiques et sanitaires et des médecins. Si la santé des laboratoires est renforcée par ces pratiques, ce n'est pas le cas de celle des patients.

Au concours des consommateurs du comprimé, les Français figurent toujours sur la première marche du podium. En moyenne : quatre comprimés avalés par jour pour l'ensemble de la population et une facture de 34 milliards d'euros en 2014. Soit 2,7 % de plus que l'année précédente, dont 20 milliards pris en charge par la Caisse nationale d'assurance maladie. Parallèlement, l'industrie pharmaceutique s'affirme comme la plus rentable au monde et elle ne cesse de progresser : 639 milliards d'euros de chiffres d'affaires global pour le secteur en 2013, en croissance de 4,5 % par rapport à 2012. Il y a 10 ans, un rapport de la Chambre des Communes anglaises sur l'industrie pharmaceutique concluait :
« Elle est maintenant hors de tout contrôle. Ses tentacules s'infiltrent à tous les niveaux » (texte en bas de cet article).
Le constat est-il toujours d'actualité ? Comment s'y prend-elle, dans quelles strates se fond-elle pour maintenir notre dépendance et commercialiser toujours plus de nouvelles molécules ?

Bad Guys

Meilleur du Web: Le commerce, c'est la guerre


Commentaire : Comme il est très justement dit plus bas, il n'y a rien de « réformable » dans les institutions ; rien à changer, pour ainsi dire. Nous le soulignons régulièrement sur Sott : aucune solution à nos problèmes ne peut-être fournie par un système qui permet la création et la prolifération des-dits problèmes. Les fous psychopathes sont parfaitement à leur place : au sommet de la hiérarchie des pouvoirs, dans une structure sociale pervertie, créée pour prospérer et se perpétuer d'elle-même. Croire qu'il est possible d'utiliser leurs lois, leurs règlements, leurs armes, leur fonctionnement ou leurs idées pour amorcer un changement, c'est se bercer d'illusion, très certainement diluer son énergie et faire le jeu, finalement, de ceux que l'on croit combattre. En ce qui concerne les traités de libre-échange, ou l'argent est au centre des préoccupations, nous constatons que les millions de signatures des citoyens opposés à ces projets ne changent rien : « Je ne reçois pas mon mandat des peuples européens » nous dit la Commissaire au Commerce de l'Union Européenne... Telle est la réalité. Il est bien facile de comprendre à présent que les améliorations, les changements, les révoltes ou les révolutions n'y feront rien : les héros doivent être changés, les références renouvelées, les paradigmes définitivement remplacés. Comme dit le poète, comment bâtir nos plus grands espoirs sur des moyens de destruction ?

traité
© Inconnu
« Le commerce, c'est la guerre. » Telle est la conclusion sans fioritures à laquelle en est arrivé Yash Tandon après avoir participé de près, pendant plusieurs décennies, aux négociations commerciales internationales aux côtés des pays du sud. Dans un livre paru il y a quelques mois, il montre combien l'histoire du libre-échange, bien loin des beaux discours sur le développement et la croissance, se réduit à une domination continue des pays pauvres par les pays occidentaux et leurs multinationales. Aujourd'hui, avec le débat sur le traité de libre-échange transatlantique, les Européens commencent à faire l'expérience de ce qui fait, depuis toujours, la réalité de l'autre côté de la planète.

Et si le commerce international et les traités de libre-échange n'étaient finalement qu'une arme au service des puissances occidentales et leurs entreprises pour exploiter et maintenir sous leur domination les populations de l'hémisphère sud et leurs gouvernements ? Nous sommes accoutumés à considérer l'arène commerciale internationale sous un jour sinon positif, du moins neutre. Les populations pauvres des pays du sud n'ont-elles pas tout à gagner à commercer et exporter leurs productions ? Et après tout, le domaine des règles - même lorsqu'il s'agit de règles commerciales - ne s'oppose-t-il pas par définition à celui de la contrainte et de la force brute ? Certes, fera-t-on valoir, il y a lieu d'améliorer le cadre des échanges mondiaux en renforçant les normes sociales et environnementales, mais même le statu quo ne reste-t-il pas préférable à ce qui serait la seule autre alternative possible : l'absence totale de règles ?