Les Maîtres du MondeS


Dollar

Des entreprises grecques et des employés de la Commission de l'UE poursuivis pour détournement de 25 milliards

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La cour poursuit des employés de la Commission de l'UE et quatre entreprises grecques qui auraient mis en place des sociétés fictives dont le but était de siphonner les fonds du programme de l'UE (pour un montant supposé de 25 milliards d'euros)

Un juge d'Athènes poursuit en justice les représentants des quatre sociétés anonymes grecques et des employés de la Commission de l'UE, y compris des Grecs, concernant une fraude présumée impliquant des programmes de financement de l'UE de 25 milliards d'euros, cinq ans après une première enquête qui avait été lancée par le bureau contre la fraude en Europe, l'OLAF, selon des révélations des médias ce jeudi.

L'affaire déposée par le procureur en chef du Tribunal de première instance d'Athènes implique les programmes et les subventions accordés aux entreprises grecques, dont les représentants sont poursuivis sur trois actes de félonie.

Selon les rapports, les entreprises en question se sont vues accorder des fonds de l'UE pour un grand nombre de programmes de recherche, sans remplir les conditions nécessaires - aboutissant à d'énormes profits via la création de sociétés fictives.

Megaphone

Poutine fustige les États-Unis et l'Occident qui déstabilisent le monde



Vladimir Poutine s'en est pris aux États-Unis et à l'Occident en raison de leur déstabilisation de l'équilibre mondial pour leurs propres intérêts. Il a également accusé l'Occident d'enflammer la situation en Ukraine et déclaré que la Russie n'était pas intéressée dans une entreprise impérialiste.


Dans un discours pour le club Valdaï à Sotchi, réunissant un groupe de chercheurs, le président russe a porté une cinglante critique à l'égard des États-Unis. Il a accusé Washington de se comporter sans égard pour les intérêts des autres peuples.
"Le système des relations internationales a besoin de quelques changements, mais les Etats-Unis, qui croient qu'ils ont été les vainqueurs de la guerre froide, n'ont pas vu la nécessité de ce changement." Il a ajouté que les Etats-Unis façonnent le monde "pour leurs propres intérêts". Le président russe a ajouté que c'est pour cette raison que la sécurité régionale et mondiale avait été affaiblie.
Lors de son discours, M. Poutine a utilisé la version russe de l'expression latine "Quod licet Iovi, non bovi de licet" (ce qui est autorisé pour Dieu, est interdit pour le bétail), faisant allusion aux doubles standards utilisés par Washington.

Quenelle - Golden

Ce que disait le PDG de Total sur la Russie et le dollar

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Le PDG de Total Christophe de Margerie, décédé dans le crash de son jet privé à Moscou dans la soirée du lundi 20 octobre, était un des plus grands défenseurs des relations franco-russes et souhaitait mettre fin au paiement du pétrole en dollars. Voici une sélection de ses déclarations.

Sur le rattachement de la Crimée à la Russie
«C'est l'Alsace-Lorraine.»

- Interview du 5 mai 2014 avec Le Nouvel observateur.
Sur la sortie de la Russie du G8
«Exclure la Russie du G8, c'est offrir 20 % de voix en plus à Poutine.»

- Interview du 5 mai 2014 avec Le Nouvel observateur.

Dollar Gold

La Chine et 20 autres pays asiatiques lancent une banque rivale à la Banque mondiale

La Chine et vingt autres pays ont signé, le 24 octobre, un protocole d'accord visant à créer une banque régionale spécialisée dans le financement des infrastructures, et conçue comme une alternative à la Banque mondiale.

L'Inde, Singapour, le Kazakhstan, Pakistan, le Vietnam et le Qatar figurent parmi les 21 pays signataires de l'accord. Le Japon n'a pas signé cet accord en raison de la rivalité avérée entre Pékin et au Tokyo sur les plans militaire, économique et politique.

A noter également que l''Australie, l'Indonésie et la Corée du Sud n'étaient pas représentées à cette cérémonie.

La «Banque asiatique d'investissements dans les infrastructures» (AIIB) sera dotée d'un capital initial de 50 milliards de dollars, et son siège sera situé à Pékin, selon les médias officiels chinois.

Bad Guys

La fusillade d'Ottawa, une énième opération sous fausse-bannière

Traduit par Résistance 71

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La récente fusillade d'Ottawa est-elle une autre opération fausse-bannière?


Nous n'avons pas encore la confirmation absolue ; mais il y a beaucoup d'incations (tendant à le faire penser)

Premièrement, quelques heures avant la fusillade, BBC News a rapporté que le Canada avait monté son niveau d'alerte terroriste. Comme chacun le sait, ils ne montent pas le niveau de menace terroriste chaque jour. Ici, aux USA, c'est à l'orange depuis des années. Si cela commence à clignoter au rouge, vous pouvez assumer qu'un attentat faux-drapeau est en cours de réalisation.

Ensuite, juste après la fusillade, la police montée canadienne (GRC) a intimé au public de ne PAS poster de photos ou de vidéos de la fusillade. Les autorités désirent de toute évidence avoir le contrôle du narratif et éviter les embarras comme celui des photos des attentats à la bombe de Boston montrant que des mercenaires de l'entreprise Craft International et non pas les frères Tsarnaev, perpétrèrent les attaques.

Eye 1

La censure de Google sur ordre de la police n'a même pas fait débat

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Ajoutée au dernier moment au Sénat, la disposition qui autorise le ministère de l'intérieur à ordonner aux moteurs de recherche de déréférencer des sites internet n'a fait l'objet d'absolument aucun débat lors de la commission mixte paritaire.

Mardi, nous rapportions que les députés et sénateurs de la commission mixte paritaire, chargée d'arbitrer les différences entre les deux chambres parlementaires, s'étaient mis d'accord pour conserver le dispositif de censure des moteurs de recherche sur instruction de la police, qui avait été introduit au Sénat par un amendement présenté dans les dernières heures du débat par le Gouvernement.

Megaphone

La réponse d'Igor Strelkov à Mikhaïl Khodorkovski

Khodorkovsky et Strelkov
Khodorkovsky et Strelkov
Chers amis,

Aujourd'hui, je soumets à votre attention deux documents intéressants. Un discours de Mikhaïl Khodorkovski, « l'ex-oligarque et mafieux à présent devenu activiste démocratique », et une réponse d'Igor Strelkov à ce discours.

Ne vous méprenez pas : une guerre est en cours. Certes, elle ne s'est pas encore transformée en guerre ouverte, avec, de chaque côté, deux armées déchaînant leur puissance, mais c'est une guerre quand même. Cette guerre oppose, d'une part, les 1 % qui constituent les élites dirigeantes de l'Empire anglo-sioniste et leurs alliés en Russie - que nous pouvons appeler la « 5ème colonne » ou les « intégrationnistes atlantistes » - et, d'autre part, les « souverainistes eurasiens russes » et leurs alliés dans le reste du monde, y compris les nombreux partisans, en Occident, d'une Russie souveraine et indépendante. Cette guerre se livre sur de nombreux « fronts » : celui qui sépare la Novorossia du Banderastan, bien sûr, mais aussi bien d'autres fronts. Il y en a un en Syrie, en Iran et en Irak. Il en est un autre à l'intérieur même de l'Union européenne. Il en est un en Extrême-Orient, le long du détroit de Taiwan, et une autre encore en Amérique latine. Dans un passé récent, on trouvait également de tels fronts en Krajina serbe de Croatie, à la frontière entre Israël et le Liban, et en Tchétchénie. En fait, il s'agit là de la première véritable *guerre planétaire* et ses « fronts » sont partout. Même la « oumma » [1] musulmane est profondément divisée entre ceux qui soutiennent le wahhabisme saoudien (lequel a l'appui des USA) et ceux qui s'y opposent (ils sont dirigés par l'Iran).

Gear

Otttawa : un autre attentat sous faux-drapeau

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Photo de Martin Rouleau dans l’article du National Post intitulé « Il avait l’air d’un converti typique et assez ennuyeux »: la descente rapide de Martin Rouleau vers l’extrémisme »
Une attaque perpétrée par des hommes armés a eu lieu tôt ce matin sur la Colline parlementaire à Ottawa. Un soldat a été tué ainsi qu'un tireur, identifié comme étant Michael Zehaf-Bibeau, un Canadien né en 1982.

Un reportage indique que l'un des suspects était armé d'un " fusil de chasse à double canon ". Une journaliste qui était sur les lieux de l'incident n'a pas vu le tireur, mais a dit qu'il était « vêtu d'un foulard noir et blanc avec des motifs arabes ». D'autres qui l'ont vu ont affirmé qu'il avait les cheveux longs et était masqué.

Après la conférence de presse de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) cet après-midi, on ignorait toujours s'il y avait d'autres suspects et s'ils étaient toujours en liberté. Les journalistes ont eu droit à pratiquement la même réponse pour chaque question: « il est trop tôt pour se prononcer à ce stade-ci. »

De toute évidence, l'objectif de la conférence de presse n'était pas de donner des informations, mais plutôt de répéter aux Canadiens qu'ils doivent être « vigilants » et signaler toute « activité suspecte ». De nombreux citoyens craignent que les récents événements augmenteront considérablement augmenter le profilage racial et l'islamophobie.

Cette attaque à Ottawa survient deux jours après qu'un homme eu frappé deux soldats avec sa voiture à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. L'un d'eux a perdu la vie. Le suspect, un jeune de 25 ans du nom de Martin Couture-Rouleau, a été tué plus tard par la police après une chasse à l'homme. Le niveau d'alerte terroriste au pays est passé de faible à moyen ce mardi.

Document

Otan, la grande offensive

Jens Stoltenberg a débuté son mandat de secrétaire général de l'Otan par une série de voyages visant à consolider les actions actuelles de l'Alliance. Actif à la fois en Ukraine et au Proche-Orient, il entend instaurer la suprématie de son organisation.

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Il est allé en Pologne rencontrer le président Bronisław Komorowski, il a reçu à Bruxelles le ministre ukrainien des Affaires étrangères Pavlo Klimkine, il est ensuite allé en Turquie pour des entretiens avec le président Recep Tayyip Erdoğan : le nouveau secrétaire général de l'Otan, le Norvégien Jens Stoltenberg, ne pouvait pas mieux commencer. Ancien leader du Parti travailliste et chef de gouvernement, soutenu par la coalition « rouge-vert », il a emporté la prestigieuse charge - lit-on dans la biographie officielle - parce que, quand il était Premier ministre en 2005-2013, il a fait de la Norvège un des pays de l'Otan ayant la plus grosse dépense militaire par habitant.

Un secrétaire dynamique pour une Alliance toujours plus dynamique dans le domaine militaire. En Pologne, où s'est déroulée la manœuvre Otan Anaconda 2014 avec la participation de forces états-uniennes, Stoltenberg a assuré que « l'Otan est ici pour vous protéger », rappelant que, depuis le début de la crise en Ukraine, les Alliés maintiennent en Europe orientale « une présence et une activité militaire aérienne, terrestre et maritime continue ». L'objectif est d' « envoyer un signal fort à la Russie », définie par le secrétaire lituanien à la défense Raimonds Vējonis comme « un agresseur qui représente une menace potentielle pour tous les pays européens ».

Stock Down

Pourquoi l'Occident va perdre sa nouvelle guerre froide avec la Russie

Les sanctions à propos de l'Ukraine, heurteront beaucoup plus l'Allemagne et la France que quiconque, y compris Moscou.

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© Photo : EPA Le 29 août 2010, à Skorovodino, en Sibérie, le Premier ministre russe Vladimir Poutine inaugure la partie russe de l'oléoduc entre la Sibérie orientale et l'océan Pacifique.
Après des mois de tension croissante à propos de l'Ukraine et d'évocations de l'arrivée d'une nouvelle guerre froide, la Russie et l'Occident pourraient, d'une manière surprenante, bientôt parvenir à un rapprochement. L'économie de la zone euro souffre beaucoup, et les sanctions contre la Russie en sont partiellement la cause. L'hiver est aussi sur nous, et cela rappelle à tout un chacun que Vladimir Poutine tient les cartes, quand il s'agit de la fourniture de gaz.

Cependant, ce qui fait pencher la balance, c'est que l'Ukraine s'achemine vers la déliquescence financière. À moins qu'un très grand plan de sauvetage ne vienne prochainement à son aide, l'Ukraine fera défaut, et cela enverra des ondes de choc à travers toute l'économie globale. C'est un risque que personne ne veut prendre, surtout pas Washington, ni Londres, ni Berlin.

Les sanctions contre la Russie allaient inévitablement frapper durement l'Europe occidentale. L'an dernier la zone euro a fait douze fois plus de commerce avec la Russie qu'avec les États-Unis (c'est une des raisons pour laquelle Washington est plus ferme à l'égard de l'isolement de la Russie).