Les Maîtres du MondeS


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GEAB N°82 - 2014, reprise du cours « normal » de la crise systémique globale

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L'avalanche de liquidités issue du quantitative easing de la Fed a permis en 2013 aux logiques du monde d'avant de se réveiller : endettement, bulles, mondialisation, financiarisation... Mais il a suffi d'un léger ralentissement dans les montants astronomiques injectés chaque mois par la banque centrale américaine pour que la crise rampante, enfouie sous ces monceaux de liquidités, reprenne ses droits. Comme anticipé, la méthode consistant à « résoudre » la crise en accentuant les excès qui l'ont causée est inopérante, provoquant au contraire une crise au carré. On peut y trouver tout de même un avantage réel : elle permet de gagner du temps que tout le monde utilise au mieux.

Tout au long de l'année 2014, nous allons à nouveau assister au déploiement « normal » de la crise systémique globale, phase de transition majeure entre deux systèmes d'organisation mondiale, une crise historique qui va bien au-delà d'une crise économico-financière, on commence à le voir clairement. C'est pourquoi aux côtés des graves dangers pesant sur les bourses, les banques, l'immobilier et plus généralement l'économie, l'ordre du jour comprend également l'amplification de la colère des peuples et du rejet des systèmes politiques en place, l'aggravation des tensions géopolitiques et le repli des blocs sur eux-mêmes.

La courroie de distribution de ce renouveau de la crise est mue en premier lieu par le taper (réduction du programme de QE de la Fed) qui a immédiatement entraîné les secousses que l'on sait sur les monnaies émergentes. Outre l'impact néfaste que cela a sur l'économie mondiale, notre équipe anticipe que ces chocs vont provoquer un effet boomerang sur les États-Unis et enclencher pour finir l'engrenage de la dévaluation massive du dollar, déstabilisant tout ce qu'il reste de l'ancien système dont il est le pilier.

USA

Washington toujours à la manœuvre en Syrie et à Genève

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Tout en négociant d'une main à Genève, Washington prépare de l'autre une nouvelle opération militaire contre la Syrie. Quelle que soit la suite des événements, il parviendra ainsi à avancer ses pions d'une manière ou d'une autre. La guerre ne lui coûte rien, ce sont les Syriens qui meurent. Pour gagner du temps, il a soumis aux diplomates une Déclaration présentée par l'« opposition ». Derrière une rhétorique consensuelle, elle cache au moins trois pièges que Thierry Meyssan détaille pour nous.

La seconde session de la Conférence de Genève 2 vient de s'ouvrir sur une tonalité bien différente de la première. L'ambassadeur US, Robert S. Ford, n'est plus aux commandes de la délégation de l'« opposition » et on ignore qui est désormais en charge de la Syrie pour Washington. Quoi qu'il en soit, cette délégation est arrivée avec une « Déclaration de principes de base » [1] visant à retourner à Damas le piège que Walid Mouallem lui avait tendu lors de la première session : l'obliger à répondre sur son propre terrain. Damas voulait parler de lutte contre le terrorisme, l'« opposition » lui répond avec une description détaillée de la composition et de la mission de l'Organe de gouvernement de transition.

C'est d'autant mieux joué que, durant la première session, M. Mouallem s'adressait à l'opinion publique intérieure syrienne, et parfois au monde arabe, mais jamais aux Occidentaux. S'il avait voulu toucher ce public, il aurait dû commencer par s'appuyer sur le droit international avant d'aborder la manière de le faire appliquer : lutter contre le terrorisme. Mais, cherchant d'abord à étayer la légitimité de Damas, il s'est attaché à montrer les crimes perpétrés par les jihadistes soutenus par l'« opposition » et les visées coloniales de John Kerry.

Crusader

Les puissances occidentales fomentent un coup d'État néo-nazi en Ukraine

Ce document, élaboré par une équipe de journalistes d'enquête de l'Executive Intelligence Review (EIR), présente un certain nombre de faits troublants sur la véritable nature de l'opposition ukrainienne et ceux qui la soutiennent. A mettre entre toutes les mains.

Manifestations Ukraine
© Roman Pilipey/EPA
Les puissances occidentales - l'UE et l'administration Obama en tête - promeuvent un changement de régime en Ukraine en soutenant un coup d'Etat fomenté par des néo-nazis. Si cette entreprise aboutit, les conséquences s'en feront ressentir bien au-delà des frontières de l'Ukraine et des pays limitrophes.

Pour la Russie, ce coup d'Etat constituerait un véritable casus belli, dans un contexte où l'OTAN étend son bouclier antimissile en Europe centrale et adopte une doctrine de « frappe globale soudaine », en partant du principe que les Etats-Unis peuvent préempter, avec une première frappe surprise, toute riposte nucléaire de la part de la Russie et de la Chine.

Les évènements d'Ukraine constituent l'étincelle potentielle d'une guerre généralisée, pouvant conduire à un affrontement fatal à la survie de l'humanité. Lors de la Conférence internationale sur les questions de défense qui s'est tenue à Munich début février, on a assisté à un échange très vif entre le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, accusant la Russie de se livrer à une « rhétorique belliqueuse », et le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, qui lui rétorqua que le bouclier antimissile européen visait à doter l'OTAN d'une capacité de première frappe contre la Russie. Dans ses remarques informelles à Munich, comme lors de son intervention au Forum économique mondial de Davos en Suisse, la semaine précédente, Lavrov accusa également les gouvernements européens de soutenir des organisations composées de terroristes néo-nazis, engagés à mettre l'Ukraine sous contrôle de l'UE et de la Troïka afin de renforcer l'encerclement de la Russie par l'OTAN. Au regard de la situation, les déclarations de Lavrov paraissent bien modérées.

Crusader

Quand YouTube menace de censurer un critique des « négationnistes du SIDA »

Le droit d'auteur et la liberté d'informer ne font pas toujours bon ménage. Pris entre les feux, YouTube doit choisir entre les droits d'un producteur de film niant la réalité du SIDA, ou ceux d'un scientifique qui reproduit sans autorisation des passages entiers du film pour les démonter.

En 2009, le réalisateur et producteur Breut Leug avait réalisé le film The House Of Numbers, dans lequel étaient détaillées des thèses niant l'existence du SIDA, ou plutôt niant l'existence du VIH en tant que virus pouvant provoquer le syndrome d'immunodéficience acquise.

« Ces dissidents affirment que l'approche officielle du sida, qui considère comme acquise sa causalité rétrovirale, a eu pour conséquence des diagnostics erronés, l'apparition d'une terreur psychologique et d'une certaine forme de racisme, l'utilisation de traitements toxiques et le gaspillage de fonds publics », rapporte Wikipedia. « Ces opinions sont largement rejetées et sont considérées comme de la pseudo-science par la plupart des membres de la communauté scientifique », ajoute l'encyclopédie collaborative.

Parmi les opposants à ces thèses négationnistes figure le jeune scientifique britannique Myles Power, qui a réalisé sur YouTube une série de vidéos de démontage en règle du film The House Of Numbers, en cinq parties. Sa chaîne YouTube compte plus de 23 000 abonnés.

Megaphone

Golfe - La révolte oubliée du Bahreïn

Dawwar al Lou'lou'a (Rond-point de la Perle), équivalent bahreïni de la Place Tahrir au Caire, a été le haut lieu de la contestation à Manama contre le pouvoir de la dynastie Al Khalifa. Le célèbre monument qui symbolise la traditionnelle culture de la perle du Bahreïn a été rasé par l'armée en mars 2011.

Dawwar al Lou’lou’a (Rond-point de la Perle), Manama, Bahrein
© InconnuDawwar al Lou’lou’a (Rond-point de la Perle), Manama, Bahrein
I - Une conjonction maléfique

Pas de chance, triplement malchanceux ce pays, Bahreïn, archipel d'entre deux mers, coincé entre les chefs de file des deux branches rivales de l'Islam, l'Arabie saoudite sunnite et l'Iran chiite, voué à constituer une des premières cibles iraniennes en cas d'attaque israélienne ou américaine.

Pas de chance, non plus, que la révolte des Bahreïnis soit survenue un mois jour pour jour après le dégagement de Ben Ali, et, pire, à la date commémorative du 3eme anniversaire de l'assassinat du premier ministre milliardaire saoudo libanais, Rafic Hariri, le 15 février 2005, l'homme lige des Saoudiens au Liban, propulsé au rang de «martyr absolu» du camp occidental au Moyen orient.

Conjonction maléfique dans l'ordre symbolique atlantiste qui sera fatale au renouveau bahreïni, dont la révolte libératoire, le 14 février 2011, est passée par pertes et profits de la lutte d'influence transrégionale, virulente depuis la chute des deux pivots majeurs du flanc sud de la diplomatie atlantiste, Le tunisien Zine El Abidine Ben Ali, le 15 janvier 2011, et l'égyptien Hosni Moubarak, le 25 janvier.

Aux premières flammes de la révolte, le branle-bas de combat a été sonné. La chaine transfrontière « Al Jazira », prescripteur majeur de l'information de l'hémisphère sud, s'est aussitôt muée en lanceur d'alerte des menées atlantistes contre le Monde arabe, sabordant en un mois son crédit considérable accumulé en quinze ans, alors que, parallèlement, l'Arabie saoudite établissait, elle, un cordon sanitaire autour de la totalité des monarchies arabes, par adjonction du Maroc et de la Jordanie, les deux relais souterrains de la diplomatie israélienne dans le Monde arabe, à la confédération des six pétromonarchies.

Eye 1

Le procès des Femen en France devait commencer aujourd'hui, mais il a été renvoyé au 9 juillet

Le procès commence, mais un procès pour quoi au fait ? Car la question est justifiée au vu du nombre d'actes inacceptables dont elles se sont rendues coupables, seulement, même les médias (pour ceux qui en parlent...) ne donnent pas les mêmes raisons de ce passage au tribunal Pour La voix de la Russie et Radio Vatican, c'est suite à la dégradation de 3 cloches durant leur opération à la cathédrale Notre-Dame, pour le Nouvel Obs, c'est pour avoir manifesté seins nus face à ses membres de Civitas fion 2012.

Femen Notre-Dame Paris
© Inconnu
Mise à jour :

Cela vient de tomber, à l'instant, le procès à été repoussé au 09 juillet ! Une aubaine, elles vont pouvoir continuer en attendant !!!
Prévu initialement ce mercredi, le procès des Femen pour leur happening à Notre-Dame, le 12 février 2013, a été renvoyé au 9 juillet prochain.

Le tribunal correctionnel de Paris a reporté l'examen du dossier notamment car l'un des vigiles, actuellement à l'étranger, n'a pu être touché par sa convocation. Par ailleurs, l'avocat de Femen avait demandé le renvoi.

Les activistes féministes sont poursuivies pour dégradations sur les cloches de la cathédrale. Recouvertes de slogans, les militantes aux seins nus avaient fait irruption dans les lieux sacrés. Leur objectif ? Faire sonner les cloches, disposées provisoirement dans la nef pour célébrer les 850 ans de la cathédrale. Les militantes ont aussi hurlé des slogans pour saluer le renoncement du pape Benoît XVI à sa charge pontificale et dénoncer l'homophobie.

Article complet sur Le Parisien
Avant que l'info ne tombe à la dernière minute, le procès devait donc avoir lieu aujourd'hui, voilà donc l'info en elle-même avec à la suite, cet article complètement hallucinant du Nouvel Obs, dingue de lire cela !

Binoculars

Vénézuela : coup de projecteur sur les zones d'ombre médiatiques

A lire les média internationaux en ce mois de février 2014, on pourrait croire que le Venezuela est - de nouveau- à feu et à sang. Le coupable désigné par les grandes entreprises de communication est toujours le même depuis maintenant 15 ans: le gouvernement bolivien massacrerait - de nouveau- son peuple comme s´il s´agissait du passe temps favori des élites politiques révolutionnaires depuis l'accession d'Hugo Chavez à la présidence de la République. Oubliés les onze chavistes assassinés au lendemain de la victoire électorale de Nicolas Maduro en avril 2013, passée sous silence la large victoire du camps bolivien aux municipales de décembre 2013, gommé le soutien populaire dont bénéficie la Révolution, les Vénézuéliens seraient désormais face à un « régime » qu'ils réprouvent et qui n'hésite pas à faire feu contre ses compatriotes. Un retour sur les derniers évènements qui ont secoué le Venezuela est donc nécessaire pour prendre la mesure de ce qui se déroule en ce moment au pays de Bolivar et de Chavez. Retour d´autant plus nécessaire pour capter, après la Libye, la Syrie ou les derniers évènements ukrainiens à quel point l'Empire fait preuve d´un cynisme sanguinaire pour éliminer les gouvernements qui ne s'alignent pas sur ses intérêts.

Venezuela manifestations
© Últimas Noticias
Guerre interne dans l'opposition

L'opposition vénézuélienne n'est pas un bloc monolithique. Même si tous les partis partagent un programme commun (1), les stratégies de prises de pouvoir et surtout les ambitions personnelles ne manquent jamais de raviver les tensions au sein de la contrerévolution, Or le leadership qu'Henrique Capriles s'était construit depuis sa victoire aux primaires de la plateforme unitaire de l'opposition (Mesa de Unidad Démocratica -MUD) en février 2012 s'est quelque peu érodé au fil des quatre défaites électorales (2). Lors des élections municipales de décembre 2013, le parti de Leopoldo Lopez,nVoluntad Popular a même remporté plus de mairies que Primero Justicia, le parti de Capriles.

Le questionnement interne suite aux défaites dans les urnes a ravivé les vieux démons d'une opposition prête à considérer légitime tous les chemins possibles pour conquérir le pouvoir.

Profitant d'un mécontentement compréhensible d´une partie de la population face à une guerre économique qui affecte quotidiennement les vénézuéliens (3), le secteur le plus extrême de l'opposition a décidé de passer à l'attaque.

Cult

Pédocriminalité - Un ancien membre du Congrès américain arrêté à Hararé au Zimbabwé

L'ancien membre du Congrès américain Melvin Jay Reynolds a été arrêté, dans un hôtel, au Zimbabwe. Son dossier serait à l'étude, selon les autorités zimbabwéennes. Selon le journal The Herald, Reynolds a été arrêté hier, lundi, pour détention de matériel pornographique et violation des lois sur l'immigration.

Melvin Jay Reynolds
© InconnuMelvin Jay Reynolds
Melvin JayReynolds, un démocrate de l'Illinois, a démissionné de son siège au Congrès en 1995 après avoir été reconnu coupable de 12 chefs d'accusation de viol, obstruction à la justice et sollicitation de pornographie juvénile. Il a été arrêté par des détectives de la police et de l'immigration dans un hôtel de Harare.

Un porte-parole de l'ambassade américaine, Karen Kelley, a déclaré que l'ambassade ne pouvait commenter cette affaire car, c'est une affaire privée et l'ambassade n'a pas à s'immiscer dans la vie privée.

Melvin JayReynolds a, en plus, accumulé des factures d'hôtel d'une valeur de 24,500 $ qu'il n'a pas encore payé.

Bad Guys

Meilleur du Web: Coup d'État en Ukraine - Thierry Meyssan et Alain Benajam

La situation en Ukraine est passée à la loupe de l'œil expert de Thierry Meyssan et d'Alain Benajam qui nous décryptent l'envers du décor de la situation.

Coupe d'état en Ukraine avec Thierry Meyssan et Alain Benajam
© Meta TV
Un coup d'état à base de troubles organisés depuis l'étranger par les puissances de l'OTAN s'est abattue sur ce pays hautement stratégique pour les intérêts de la Russie.

L'avenir de l'Ukraine est compromis par cette opération extérieure de déstabilisation qui risque de faire basculer le pays dans la guerre civile aux portes de l'Europe.




Commentaire : Il est préférable pour l'Empire étasunien de détruire l'Ukraine plutôt que de la laisser faire le choix d'un rapprochement avec la Russie. Les États-Unis n'ont que faire de l'entrée de l'Ukraine dans l'Union européenne, et pour tout dire, ils s'en moquent. Leur but ultime est de suivre les recommandations de Zbigniew Brzezinski :

« Sans l'Ukraine, la Russie cesse d'être un empire »
- Zbigniew Brzezinski, Le Grand Échiquier


Eiffel Tower

Meilleur du Web: Le nouveau tango terroriste France/USA: la criminalité subventionnée par l'état

Traduit par Gobal Relay Network

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La France est en train d'émerger comme le nouveau complice criminel des machinations impérialistes états-uniennes autour du monde.

Jusqu'à récemment, ce rôle patibulaire était rempli par les Britanniques au cours de ce qui était appelé avec euphémisme la "relation spéciale anglo-américaine". Maintenant les Français parlent de remplacer les Britanniques en tant que "plus ancien allié".

Le dirigeant français François Hollande est actuellement (à la date d'écriture, ndt) en visite aux USA pour trois jours, accueilli par le Président Barack Obama avec les honneurs militaires complets et un salut à 21 coups de canon. "La France et les USA jouissent d'une alliance renouvelée," rapporte le Washington Post.

Le président US a mis les petits plats dans les grands pour souligner les liens historiques entre les deux pays, avec la visite d'ouverture pour les deux chefs d'état se déroulant sur le domaine de Thomas Jefferson à Charlottesville, en Virginie.

Jefferson fut l'émissaire US envoyé en France peu de temps avant la Révolution Française, avant de devenir le troisième président des USA à la suite de sa guerre d'indépendance contre la Couronne britannique.

Afin de marquer le début du voyage de Hollande, les deux dirigeants ont écrit un éditorial dans le Washington Post dans lequel ils se sont flattés de leur rôle de premier plan dans la "sécurité mondiale".
"Davantage de nations doivent s'avancer et partager [notre] fardeau et les coûts du leadership. Davantage de nations doivent assumer leurs responsabilités pour le maintien de la sécurité et de la paix dans le monde ainsi que pour l'avancement de la liberté et des droits de l'homme," ont écrit Obama et Hollande.
En d'autres termes, Obama et Hollande exhortent d'autres nations à outrager pareillement le droit international et à embrasser leur style de criminalité subventionnée par l'état.