© InconnuLes garçons ont un pénis. Les filles une vulve . Ne soyez pas dupe.
Un juge vient d'interdire la circulation du « Bus de la haine »... Oyez, oyez, les braves gens, étonnez-vous, ébahissez-vous ! Sachez enfin que « les garçons ont un pénis et les filles une vulve. Ne vous laissez pas tromper ! » Voilà ce qu'on pouvait lire, ces jours-ci, dans les rues de Madrid. On le pouvait, mais rassurez-vous : on ne le peut plus, car de telles insanités - une atteinte manifeste au libre choix de son sexe ; pardon, de son « genre » - ont déjà été interdites par un juge.
Les insanités en question étaient inscrites sur un bus mis en circulation par l'organisation
HazteOir (Faites-vous entendre). Des propos aussi réactionnaires et « transphobiques » ont évidemment semé l'émoi et l'indignation parmi les foules transsexuelles et transgenres qui peuplent - c'est bien connu - les rues de Madrid et de l'ensemble de la planète. Leur indignation légitime a été partagée et appuyée par le monde gaucho-bobo en général ; d'autant plus que « le Bus de la haine », comme il a été qualifié par la presse du Système, avait l'outrecuidance d'afficher d'autres propos encore plus scandaleux : « Si vous naissez homme, vous êtes homme. Si vous naissez femme, vous le resterez. »
Et l'insolence suprême : « Ne permettez pas que vos enfants soient manipulés à l'école ! », c'est-à-dire dans ces écoles (publiques et privées) où l'idéologie de genre est de plus en plus enseignée.
Elle devrait pourtant l'être davantage s'ils veulent qu'un tel endoctrinement s'impose dans l'esprit des gens et finisse par vaincre les contraintes de la nature. (
Car c'est bien là l'enjeu dernier de l'idéologie de genre : se dresser contre les lois de la nature, ce dernier bastion qui s'oppose au bon vouloir de l'individu, prétendu fondement de tout.) Une enquête, en effet, menée par le journal gaucho-bobo
El País (mais les médias de la droite-bobo pensent et agissent pareil) nous apprend que 84,20 % de ses lecteurs sont de fieffés réactionnaires ayant répondu « Non » à la question « Croyez-vous qu'il faille interdire la campagne transphobique lancée par l'association HazteOir ? » Il y a de quoi s'affliger : seuls 15,80 % des lecteurs sont dans le droit chemin prôné par le journal !
Commentaire: Alors qu'il est bien évidemment préférable que les pédophiles assouvissent leurs pulsions sur des objets plutôt que sur des enfants, il est hautement probable que ces poupées ne fassent que nourrir ces mêmes pulsions, renforçant donc le risque du passage à l'acte.