D'après un chercheur de l'université d'Oxford, des réseaux sociaux comme Facebook et Twitter ont créé une génération assez spéciale : elle a du mal à garder son attention de manière soutenue et les jeunes veulent surtout un retour sur leurs vies. Ainsi, l'exposition prolongée à ces sites semble créer une crise identitaire : l'internaute se comporte selon le scientifique comme un enfant qui dirait : « Regarde-moi Maman, j'ai fait ça ! ».

Cette génération verrait donc sa concentration réduite et la gratification instantanée ainsi que de pauvres compétences non verbales comme la capacité d'établir un contact visuel durant la conversation. Certains experts s'inquiètent de la banalité de certains « Tweets ». Les utilisateurs de Facebook ressentiraient le besoin de devenir des « minicélébrités » qui sont admirées quotidiennement. Les gens se définissent alors sur le nombre de gens qui les connaissent. On se demande plus ce que les autres pensent de nous que ce que nous pensons de nous-mêmes.

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