Résumé SOTT
Les météorologues pensent que le changement climatique anthropique a renforcé La Niña, et déclenché ce qu'ils appellent le Greenland Block, une large zone de haute pression centrée sur le Pacifique nord associée à une zone de pression atmosphérique plus faible que d'habitude centrée sur le Pacifique occidental. Ils avancent même qu'il s'agit là du principal facteur qui expliquerait les records de froid glacial dans l'hémisphère nord cet hiver. Et pourtant, nous avons aujourd'hui les connaissances qui expliquent ces phénomènes : le Soleil façonne le climat, et la tendance d'un froid global pourrait s'intensifier dans les toutes prochaines années.
Les partisans du réchauffement climatique ont également souligné que la glace de mer de l'Antarctique a atteint son étendue la plus faible jamais enregistrée à la fin du mois de décembre. Pourtant, lorsque l'on regarde sur le long terme, la glace de mer de l'Antarctique affiche toujours une tendance à la hausse. En outre, la couverture neigeuse globale dans l'hémisphère nord est la deuxième plus élevée de ces 17 dernières années.
Selon la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), la couverture neigeuse dans l'hémisphère nord qui s'étend du Minnesota aux États-Unis à la Sibérie est la deuxième plus importante enregistrée au cours des 17 dernières années pour un mois de novembre. Une importante couverture neigeuse au début de la saison froide n'est pas un bon signe, sachant que les masses d'air peuvent se renforcer au cours des mois suivants. Jusqu'à présent, la tendance est à la persistance d'un hiver froid et rigoureux.
Kousoumna Libaa, spécialiste du climat, a déclaré :
Les précipitations de cette année 2022 sont tout à fait exceptionnelles. Depuis le début de la saison de la mousson, le volume de la pluviométrie a été particulièrement élevé ; il a plu sans discontinuer durant les mois d'août et septembre et il a continué de pleuvoir au mois d'octobre.Le Nigeria a connu ses pires inondations depuis dix ans avec 18 des 36 États touchés : au moins 600 personnes sont mortes et des dizaines de milliers de têtes de bétail ont péri dans les eaux et les maladies hydriques.
Au Cameroun, les eaux de crue ont causé d'importants dégâts dans la région du nord, détruit des cultures et des maisons, et le gouvernement tchadien a déclaré l'état d'urgence en raison des inondations qui ont affecté plus d'un million de personnes.
Des trombes d'eau et des inondations record continuent de faire des ravages dans le monde entier et les activités volcaniques et sismiques de la ceinture de feu ont concomitamment atteint un pic en septembre.
- Séisme de magnitude 6,9 dans la partie centrale de la dorsale médio-atlantique le 4 septembre ;
- Séisme de magnitude 7,6 dans la région de la Nouvelle-Guinée orientale le 10 septembre ;
- Séisme de magnitude 7,0 au sud-est des îles Loyauté le 14 septembre ;
- Séisme de magnitude 6,9 à Taïwan le 18 septembre ;
- Séisme de magnitude 7,6 à Michoacan, Mexique le 19 septembre.
Le 19 septembre 2017, un séisme de magnitude 7,1 a frappé Puebla, tuant 369 personnes dans plusieurs États, principalement à Mexico.
Et cette année, un séisme de magnitude 7,6 a frappé Mexico... le même jour que les années susmentionnées.
Les ravages provoqués par les précipitations et les inondations se sont succédés sans interruption sur un tiers du territoire pakistanais pendant la majeure partie de l'été. Ces pluies de mousson et ces inondations catastrophiques sont d'une ampleur et d'une portée sans précédent. Jusqu'à présent, 33 millions de personnes ont été affectées et toute l'agriculture du pays, un pilier de l'économie pakistanaise, est en péril. Près de la moitié de la récolte de coton a été perdue.
En Afghanistan, plusieurs provinces des régions de l'est, du centre, du sud et de l'ouest ont également été éprouvées par d'importantes précipitations qui ont provoqué des crues soudaines et des glissements de terrain dans lesquels plus de 180 personnes ont trouvé la mort, 8 000 autres au moins ont été déplacées et plus de 3 000 maisons ont été endommagées.
La diminution de l'activité solaire a également contribué à l'affaiblissement de la magnétosphère, ce qui signifie (entre autres choses) que davantage de rayons cosmiques traversent sans entrave les couches supérieures de notre atmosphère, ce qui entraîne une augmentation de la couverture nuageuse. Mais ce n'est pas tout, n'oublions pas que l'accumulation de particules de cendres et de poussières volcaniques et cométaires participe à la formation des nuages et favorise les précipitations, de sorte que nous avons un mélange parfait pour des précipitations pluvieuses et des inondations sans précédent.
Si l'on ajoute à cela la baisse des températures dans les couches supérieures de l'atmosphère, les chutes d'énormes grêlons et de neige hors saison prennent tout leur sens. En outre, le courant-jet poursuit ses « méandres » inhabituels, notamment en créant un « double flux » qui provoque des poches de chaleur.
Comme nous le soulignons depuis un certain temps, nous entrons dans un schéma météorologique global qui laisse présager un refroidissement planétaire ou une ère glaciaire.
Des chutes de neige quasi estivales et sans précédent ont affecté le centre de l'Afghanistan, l'Inde et le Pakistan, provoquant des accumulations historiques dans la province de Samangan, qui ont entraîné la mort de nombreux cheptels et endommagé les cultures saisonnières.
En Afghanistan, 1 000 personnes sont mortes et 1 500 ont été blessées après un tremblement de terre de magnitude 5,9 qui a frappé l'est du pays, aggravant la situation des Afghans déjà touchés par une crise alimentaire.
Un tremblement de terre peu profond de magnitude 6,1 s'est produit dans la province chinoise du Sichuan entraînant la mort d'au moins 4 personnes et des blessures pour 14 autres.
Lors de ce mois de juin, des tempêtes extrêmes, des inondations et des glissements de terrain ont fait des ravages dans le monde entier.
Un demi-million de personnes ont été touchées par la plus violente trombe d'eau des 60 dernières années, qui a provoqué des inondations et des glissements de terrain à Guangdong, en Chine. Cet événement record a entraîné l'évacuation de 177 600 personnes, détruit 1 729 maisons et endommagé des milliers d'hectares de cultures.
Rien n'a épargné le mois de mai 2022 : des vagues de chaleur extrêmes, des déluges mortels, des chutes de neige hors saison et des tornades terrifiantes. Votre gouvernement vous rassure en vous disant que le chaos climatique est « réparable » et « prévisible », mais comment les taxes vertes et les coupures d'électricité vont-elles empêcher les volcans d'entrer en éruption et les météores de tomber ?
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Une tempête hivernale tardive accompagnée de vents violents et de neige a balayé le nord-est des États-Unis qui a conduit à une chute des températures et rendu les déplacements périlleux. La vallée de l'Ohio a connu les plus fortes chutes de neige qui ont recouvert certaines parties de Nashville (Tennessee) et de Cincinnati. Certaines parties du Colorado, du Nouveau-Mexique, du Minnesota, du Dakota du Nord et de la Californie ont également signalé des chutes de neige tardives tout au long du mois. En outre, et à la suite d'une chute soudaine des températures et d'averses de neige qui ont engendré une très mauvaise visibilité pour les conducteurs, six personnes ont trouvé la mort dans un carambolage impliquant soixante véhicules sur l'Interstate 81 dans le comté de Schuylkill, en Pennsylvanie.
À la fin du mois, une grande partie du Royaume-Uni est restée soumise à des températures négatives en raison d'un souffle soudain d'air arctique qui a entraîné des chutes de neige jusqu'au sud de Londres. Les déplacements et l'alimentation électrique ont été perturbés dans les parties nord du pays.