Résumé SOTT
En outre, des données suggèrent qu'il existe une probabilité de 60 % d'une transition vers El Niño en mai-juillet 2023, et qu'elle pourrait déclencher une nouvelle hausse des températures mondiales. Donc, si les conditions météorologiques se réchauffent dans certaines parties du monde et que les médias et les « autorités climatiques » mettent cela sur le compte du réchauffement de la planète, ne leur prêtez pas attention, ce sera El Niño.
L'Utah a également enregistré la plus grande quantité de neige tombée à la fin de l'hiver, battant ainsi un record établi en 1983. La station de Snowbasin, dans le comté de Weber, a officiellement connu le mois le plus enneigé de son histoire.
46 000 personnes ont perdu la vie en Turquie et 6 000 en Syrie, et au moins 1,5 million de personnes sont désormais sans abri. Plus de 160 000 bâtiments se sont effondrés ou ont été gravement endommagés. À ce jour, il est difficile de connaître le nombre exact de victimes qui pourrait être nettement plus élevé.
Les dommages immédiats ont été estimés à 34 milliards de dollars, soit environ 4 % de la production économique annuelle du pays. Mais les coûts indirects des séismes pourraient être plus considérables, et la reconstruction ne sera ni facile ni rapide.
Pour mémoire, un modèle de prévision basé sur la géométrie des corps célestes liée à l'activité sismique (SSGEOS) a mis en évidence un risque de tremblement de terre majeur dans le centre de la Turquie quelques jours avant la catastrophe en question :
États-Unis
La Californie a été durement touchée par des conditions météorologiques extrêmes : une bombe cyclonique, de graves inondations, des coulées de boue, des coupures de courant, des murs de neige à Soda Spring, et un tremblement de terre de magnitude 4,2 dont l'épicentre se situait au large de Malibu.
Les météorologues pensent que le changement climatique anthropique a renforcé La Niña, et déclenché ce qu'ils appellent le Greenland Block, une large zone de haute pression centrée sur le Pacifique nord associée à une zone de pression atmosphérique plus faible que d'habitude centrée sur le Pacifique occidental. Ils avancent même qu'il s'agit là du principal facteur qui expliquerait les records de froid glacial dans l'hémisphère nord cet hiver. Et pourtant, nous avons aujourd'hui les connaissances qui expliquent ces phénomènes : le Soleil façonne le climat, et la tendance d'un froid global pourrait s'intensifier dans les toutes prochaines années.
Les partisans du réchauffement climatique ont également souligné que la glace de mer de l'Antarctique a atteint son étendue la plus faible jamais enregistrée à la fin du mois de décembre. Pourtant, lorsque l'on regarde sur le long terme, la glace de mer de l'Antarctique affiche toujours une tendance à la hausse. En outre, la couverture neigeuse globale dans l'hémisphère nord est la deuxième plus élevée de ces 17 dernières années.
Selon la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), la couverture neigeuse dans l'hémisphère nord qui s'étend du Minnesota aux États-Unis à la Sibérie est la deuxième plus importante enregistrée au cours des 17 dernières années pour un mois de novembre. Une importante couverture neigeuse au début de la saison froide n'est pas un bon signe, sachant que les masses d'air peuvent se renforcer au cours des mois suivants. Jusqu'à présent, la tendance est à la persistance d'un hiver froid et rigoureux.
Kousoumna Libaa, spécialiste du climat, a déclaré :
Les précipitations de cette année 2022 sont tout à fait exceptionnelles. Depuis le début de la saison de la mousson, le volume de la pluviométrie a été particulièrement élevé ; il a plu sans discontinuer durant les mois d'août et septembre et il a continué de pleuvoir au mois d'octobre.Le Nigeria a connu ses pires inondations depuis dix ans avec 18 des 36 États touchés : au moins 600 personnes sont mortes et des dizaines de milliers de têtes de bétail ont péri dans les eaux et les maladies hydriques.
Au Cameroun, les eaux de crue ont causé d'importants dégâts dans la région du nord, détruit des cultures et des maisons, et le gouvernement tchadien a déclaré l'état d'urgence en raison des inondations qui ont affecté plus d'un million de personnes.
Des trombes d'eau et des inondations record continuent de faire des ravages dans le monde entier et les activités volcaniques et sismiques de la ceinture de feu ont concomitamment atteint un pic en septembre.
- Séisme de magnitude 6,9 dans la partie centrale de la dorsale médio-atlantique le 4 septembre ;
- Séisme de magnitude 7,6 dans la région de la Nouvelle-Guinée orientale le 10 septembre ;
- Séisme de magnitude 7,0 au sud-est des îles Loyauté le 14 septembre ;
- Séisme de magnitude 6,9 à Taïwan le 18 septembre ;
- Séisme de magnitude 7,6 à Michoacan, Mexique le 19 septembre.
Le 19 septembre 2017, un séisme de magnitude 7,1 a frappé Puebla, tuant 369 personnes dans plusieurs États, principalement à Mexico.
Et cette année, un séisme de magnitude 7,6 a frappé Mexico... le même jour que les années susmentionnées.
Les ravages provoqués par les précipitations et les inondations se sont succédés sans interruption sur un tiers du territoire pakistanais pendant la majeure partie de l'été. Ces pluies de mousson et ces inondations catastrophiques sont d'une ampleur et d'une portée sans précédent. Jusqu'à présent, 33 millions de personnes ont été affectées et toute l'agriculture du pays, un pilier de l'économie pakistanaise, est en péril. Près de la moitié de la récolte de coton a été perdue.
En Afghanistan, plusieurs provinces des régions de l'est, du centre, du sud et de l'ouest ont également été éprouvées par d'importantes précipitations qui ont provoqué des crues soudaines et des glissements de terrain dans lesquels plus de 180 personnes ont trouvé la mort, 8 000 autres au moins ont été déplacées et plus de 3 000 maisons ont été endommagées.
La diminution de l'activité solaire a également contribué à l'affaiblissement de la magnétosphère, ce qui signifie (entre autres choses) que davantage de rayons cosmiques traversent sans entrave les couches supérieures de notre atmosphère, ce qui entraîne une augmentation de la couverture nuageuse. Mais ce n'est pas tout, n'oublions pas que l'accumulation de particules de cendres et de poussières volcaniques et cométaires participe à la formation des nuages et favorise les précipitations, de sorte que nous avons un mélange parfait pour des précipitations pluvieuses et des inondations sans précédent.
Si l'on ajoute à cela la baisse des températures dans les couches supérieures de l'atmosphère, les chutes d'énormes grêlons et de neige hors saison prennent tout leur sens. En outre, le courant-jet poursuit ses « méandres » inhabituels, notamment en créant un « double flux » qui provoque des poches de chaleur.
Comme nous le soulignons depuis un certain temps, nous entrons dans un schéma météorologique global qui laisse présager un refroidissement planétaire ou une ère glaciaire.