Le général américain Michael Erik Kurilla, chargé du Moyen-Orient, est en Israël, vendredi 12 avril, pour discuter avec de hauts responsables militaires des « menaces sécuritaires dans la région », dans un contexte d'escalade avec l'Iran, a annoncé le ministère de la Défense des États-Unis.
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Téhéran a de nouveau menacé mercredi de « punir » Israël, après une attaque le 1ᵉʳ avril sur le consulat iranien à Damas (Syrie) qui a fait 16 morts, dont sept membres du corps des Gardiens de la Révolution. Ces menaces de représailles de l'Iran font monter la tension au Proche-Orient, suscitant des appels à la retenue. (France Info)

En réalité, dans le dangereux grand jeu entre puissances au Proche-Orient, Macron ne pèse rien. Si la reconstruction du port de Beyrouth, soufflé par un énorme attentat, a été confiée à Saadé par l'entremise de Macron, l'influence française s'arrête là dans la région.


La diplomatie macronienne qui consiste à s'aligner sur les intérêts israélo-américains a détruit le poids et le respect de la France dans le monde. Ardisson n'avait pas tort quand il disait que, sur le volet économique, Macron n'était que le « Gauleiter de Juncker », alors patron de l'UE. Ce qui n'a pas empêché le Président de décorer de la Légion d'honneur l'ancien animateur.

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Pire, la France est associée de force aux assassins israélo-américains. Les premiers tuent des civils chaque jour à Gaza, les seconds couvrent des assassins ivres de vengeance biblique au Conseil de sécurité, leur fournissant bombes et dollars, tout en poussant l'Ukraine au suicide face à la Russie. C'est pourquoi l'Ukraine se retrouve actuellement sans munitions ni argent. Peskov, le porte-parole du Kremlin, a beau appeler à une désescalade au Proche-Orient, ce point de fixation de l'aide US arrange bien les Russes. En réalité, c'est l'Amérique qui bombarde gaza.
L'Iran « menace de lancer une attaque importante contre Israël », a déclaré mercredi le président américain, Joe Biden, assurant son allié de son soutien « inébranlable », en dépit des tensions entre les deux pays autour de la conduite de l'offensive israélienne contre le Hamas. (France 24)
Les États-Unis conseillent à leurs personnels d'ambassade de ne pas se déplacer (ou de rentrer à la maison). Toute la presse calcule si l'Iran va attaquer durement ou mollement Israël, applaudissant en sous-main le coup de poker de Netanyahou, qui met l'Iran devant un choix impossible, celui de l'humiliation ou de l'escalade fatale. Caroline Roux, du service public (?) audiovisuel, interroge à ce propos le journaliste Amine Arefi, issu du canard le plus absolument israélite qui soit : Le Point.


« Quelque chose est pourri dans mon royaume de France », chantait Jean Ferrat. Les guerres actuelles étaient l'occasion de ne pas s'engager derrière des pays assassins, et Macron, qui n'a aucune autorité sur personne, à part sur ses ministres-larbins du niveau de Séjourné, compromet notre futur. En plus, c'est en France qu'auront lieu des attentats sous faux drapeau, attribués soit à Daech-Hamas, cette incongruité inventée par Tel-Aviv, soit à la Russie, via quelques Tchétchènes ou Daghestanais manipulés par la CIA.


Commentaire : Soit à l'Iran.


Quant aux Israéliens, menés par un dingue qui court sur les pierres avec le boîtier nucléaire en poche, ils ont remis leur compteur moral à zéro, et pour longtemps. La Shoah est bien loin maintenant, et il sera difficile de s'en servir pour donner des leçons de justice et d'humanisme aux goyim. Israël comme réparation du monde, pour reprendre Attali, on rigole.

Il n'y a plus une ingénierie sociale qui tient. La dernière en date, toute fraîche, c'est l'exhumation du grand attentat prétendument antisémite de 1994 en Argentine, où les sionistes, avec le soutien du shabbat goy Milei, essayent de recomposer un grand Satan iranien...


Tout est foireux et visible dans le camp du bien, quelque chose est pourri dans le royaume israélo-américain. Heureusement, les Iraniens sont moins fous. Pour les Occidentaux, cela passe pour de la faiblesse.

Après des entretiens téléphoniques avec ses homologues allemand, australien et britannique, le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, a évoqué la « nécessité » pour Téhéran de répondre à la frappe contre son consulat à Damas, tout en cherchant à « éviter les tensions ». Lors de ces entretiens, « j'ai déclaré que l'Iran ne cherchait pas à élargir le champ de la guerre ». (France 24)

Le mot de la fin à Elias Sanbar, l'ancien ambassadeur de la Palestine à l'Unesco, dans le Nouvel Obs, qui a vécu la Nakba à 14 ans.

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C'est Israël qui s'est trahi lui-même, par sa réaction à l'attaque du 7 octobre. Il n'a pas trouvé autre chose à faire que de se venger sur un peuple entier. Cela l'a conduit à mener une épuration ethnique, il n'y a pas d'autres mots. Il a ramené toutes les aiguilles des montres vers le point d'origine. (...)

Israël est en train d'aller, de façon très décidée, vers le gouffre. Il se peut d'ailleurs qu'il y entraîne le peuple palestinien. C'est la première fois qu'Israéliens et Palestiniens se retrouvent en tête-à-tête : dans toutes les autres guerres, les pays voisins étaient parties prenantes. Cette guerre en tête-à-tête nous ramène à la question fondamentale : est-il encore possible de chercher une solution de paix ? Je n'ai pas la réponse, mais il est possible hélas qu'elle soit désormais négative. Les colons, qui ont pris le pouvoir en Israël, ont la volonté d'en finir une fois pour toutes avec les Palestiniens, de « terminer ce que Ben Gourion a laissé inachevé en 1948 », comme ils disent. (...)

La position des États-Unis est une escroquerie. Ils pratiquent le « moulinet à deux bras ». D'une main, ils se désolent des massacres ; de l'autre, ils multiplient l'aide militaire sans laquelle Israël ne pourrait continuer ces massacres, un jeu parfaitement cynique. Certains mettent cela sur le compte d'une sorte d'aveuglement ou de bêtise politique, mais je n'y crois pas. Nous en sommes à la 100ᵉ livraison de bombes américaines à Israël depuis le début de la guerre. Et de nouvelles cargaisons d'armements — munitions, chasseurs F15 — vont être encore livrées, l'équivalent de 14 milliards de dollars [12,9 milliards d'euros]. Les Américains sont-ils ligotés par leurs calculs électoraux, en vue de l'élection du 5 novembre ? Peut-être, mais ce n'est jamais une excuse. Car le résultat est un ethnocide. Ce qui me trouble, c'est de voir à quel point cette puissance impériale ne connaît pas le monde qu'elle domine. Cette absence de lucidité, on ne cesse de la constater : au Vietnam, en Afghanistan, en Irak et aujourd'hui au Proche-Orient...