Ce fut en particulier, de sinistre mémoire, un trait caractéristique des régimes totalitaires. On se souvient ainsi comment Andreï et Elena Sakharov furent séquestrés en hôpital psychiatrique et médiqués à grands coups de neuroleptiques pour leur apprendre à critiquer le régime soviétique.
Danielle Bleitrach
► Pas d'hécatombe en 2020 nulle part
► Pas de saturation hospitalière généralisée
► Pas plus de malades que d'habitude
► Un enrichissement démesuré de ceux qui ont allègrement mis de l'huile sur le feu pendant 3 ans.
L'avenir de l'humanité se jouera sur un champ de bataille en Ukraine. Ce n'est pas une exagération. Le conflit entre les États-Unis et la Russie déterminera si l'intégration économique mondiale se développera au sein d'un système multipolaire en pleine évolution ou si « l'ordre fondé sur des règles » parviendra à écraser tout opposant à son modèle centré sur l'Occident. C'est ce qui se passe en Ukraine aujourd'hui. En fait, tous les documents récents préparés par le gouvernement et relatifs à la sécurité nationale identifient la Russie et la Chine comme les plus grandes menaces pour l'hégémonie des États-Unis. Par exemple, jetez un coup d'œil à ce bref extrait du rapport du Congressional Research Service de 2021 intitulé « Renouvellement de la concurrence entre grandes puissances : Implications pour la Défense - Questions pour le Congrès » :
Ce lundi, l'agence de presse nationale chinoise Xinhua News a publié ce rapport. Autant dire qu'il s'agit ni plus ni moins qu'une réponse du gouvernement chinois aux cris d'orfraie américains suite à l'affaire des « ballons-espions »... J'ai ajouté dans le texte les liens que je pensais nécessaires pour la compréhension (XP).
Chaque société, chaque pays a au moins deux bases fondatrices : une idéologie officielle et un certain nombre de mythes fondateurs (et ces mythes peuvent être très proches de la vérité historique ou non). Dans le cas de l'Occident (en gros, la zone A), l'idéologie officielle est la
« démocratie libérale occidentale » (elle-même fondée sur la glorification du capitalisme et des « valeurs du marché libre »). Cependant, si nous regardons « sous le capot » , pour ainsi dire, nous constatons que depuis sa naissance au Moyen-Âge, le mythe fondateur de l'Occident est l'exceptionnalisme et son inévitable sous-produit, l'impérialisme. Et peu importe le verbiage dans lequel ce mythe a été enveloppé. Il peut s'agir des prétentions démentes à l'autorité universelle de la papauté, des soi-disant « valeurs universelles » (alias droits de l'homme) de la franc-maçonnerie, de la supériorité raciale des nazis ou de l'agenda mondialiste des financiers transnationaux. Au cours des deux dernières décennies, on a cependant assisté à un phénomène très intéressant : l'abandon total de toute idéologie « pieuse », si ce n'est le service minimal du bout des lèvres nécessaire pour montrer une loyauté (totalement inexistante) envers des valeurs. Cela ne signifie pas pour autant qu'aucune idéologie n'existe actuellement. Elle existe bel et bien, mais elle est *ouvertement* fondée sur la haine de l' « autre ». Je parle, bien sûr, de l'idéologie Woke qui est si puissamment exprimée par les actions de l'administration « Biden ».

Le 21 décembre 2022, le siège de l’OTAN à Bruxelles s’est joint à d’autres sites internationaux pour éteindre ses lumières en signe de solidarité avec l’Ukraine.
Cette triste vérité doit beaucoup à l'absence totale de reportages véridiques et d'analyses honnêtes de la part des médias. On nous sert de lourdes quantités de faussetés, de fantaisie et de fariboles grossièrement mélangées dans un récit dont la relation avec la réalité est ténue.