Ryan Graves,  David Grusch, David Fravor
© AP Photo/Nathan HowardRyan Graves, directeur exécutif d'Americans for Safe Aerospace, à gauche, le Major de l'Armée de l'Air des États-Unis (à la retraite) David Grusch au centre, et le Commandant de la Marine des États-Unis (à la retraite) David Fravor, sont assermentés lors d'une audience du sous-comité de surveillance et de responsabilité de la Chambre des représentants sur les OVNI au bâtiment Rayburn de la Chambre le mercredi 26 juillet 2023 à Washington.
Un ancien officier du renseignement américain affirme qu'un programme secret tente de maitriser la technologie d'objets volants non identifiés (OVNIS) qui se sont écrasés. S'exprimant sous serment lors d'une audience au Congrès mercredi, le major de l'armée de l'air américaine à la retraite, David Grusch, a affirmé que des éléments biologiques « non-humains » avaient été récupérés sur les sites présumés d'écrasement.

« J'ai été membre de la UAP Task Force de 2019 à 2021 », a déclaré M. Grusch aux législateurs américains, faisant référence à un effort du Pentagone pour étudier ce qui est connu sous le nom de « phénomènes aériens non identifiés ». « Dans le cadre de mes fonctions officielles, j'ai été informé de l'existence d'un programme de récupération et de rétro-ingénierie des OVNI écrasés qui dure depuis des décennies, mais auquel on m'a refusé l'accès. »

Le Pentagone a nié ces affirmations.

M. Grusch a comparu devant le sous-comité du Congrès aux côtés d'anciens pilotes de chasse américains et de témoins de « phénomènes aériens non identifiés » David Fravor et Ryan Graves. Voici cinq choses à savoir sur l'audience qui a duré deux heures et demie, que vous pouvez regarder dans son intégralité sur YouTube.

Des pilotes de chasse américains ont vécu des « phénomènes aériens non identifiés »

M. Fravor et M. Graves ont déjà parlé au New York Times et à d'autres médias de leurs expériences avec des « phénomènes aériens non identifiés » alors qu'ils pilotaient des avions de chasse F-18.

« Il n'y avait pas d'hélices. Ni aucun signe de surfaces de contrôle visibles comme des ailes », a expliqué M. Fravor, un commandant à la retraite de la marine américaine et pilote de F-18, en parlant de l'objet qu'il a vu et que d'autres ont vu au large de la côte du Pacifique.

« L'objet avec lequel nous avons interagi en 2004 était bien supérieur à tout ce que nous avions à l'époque, avons aujourd'hui ou envisageons de développer dans les dix prochaines années. »


M. Graves, un autre pilote de F-18 de la marine américaine, croit que seulement cinq pour cent des observations sont signalées en raison de la stigmatisation entourant le sujet.

« Après avoir effectué des mises à jour sur les systèmes radars de nos avions, nous avons commencé à détecter des objets inconnus opérant dans notre espace aérien », a-t-il rappelé.

Les États-Unis chercheraient présumément à maitriser la technologie d'OVNI

Dans un article de juin, Grusch a commencé à affirmer publiquement que le gouvernement américain, ses alliés et les entrepreneurs de défense ont été impliqués dans des efforts pour récupérer et analyser les débris de « phénomènes anomaux non identifiés » et même des engins intacts. Bien que les affirmations de l'ancien agent du renseignement soient extraordinaires, il est clair qu'il ne fournit pas d'informations de première main.

« Mon témoignage est basé sur des informations qui m'ont été fournies par des individus ayant une longue histoire de légitimité et de service à ce pays, dont beaucoup ont également partagé des preuves convaincantes sous forme de photographies, de documentation visuelle et de témoignages oraux classifiés », a dit M. Grusch mercredi. Il affirme que le gouvernement américain est au courant de ces activités et les cache au public depuis les années 1930, et qu'il a été victime de « représailles très brutales » depuis qu'il a décidé de se faire connaître en tant que lanceur d'alerte.

Malheureusement, il y avait peu de détails dans le témoignage. Ce dernier a soutenu qu'il ne pouvait partager que des informations non classifiées en public et a répondu à plusieurs questions directes en disant qu'il fournirait des détails en privé.

Certaines matières présumément récupérées incluaient des éléments biologiques « non-humain »

« Des éléments biologiques accompagnaient certaines de ces récupérations, oui» a répondu M. Grusch à une question d'un législateur. Il les a qualifiées d'origines «non-humaine. »

« C'était l'évaluation des personnes ayant une connaissance directe du programme. Elles sont actuellement toujours impliquées dans le programme » a dit M. Grusch. « J'aime utiliser le terme non-humain... Je pense que le phénomène est très complexe et j'aime garder l'esprit ouvert analytiquement quant à son origine spécifique. »

Source : CTV news