C'est ce que l'on peut lire dans un long article paru dans Sentient Times.
Jeffrey M. Smith de l'AAEM affirme que :
« les aliments génétiquement modifiés n'ont pas été convenablement testés et présentent de graves risques de santé » et il ajoute : « Il y a plus qu'une simple association fortuite entre les aliments génétiquement modifiés et les effets néfastes sur la santé. Il y a un lien de causalité ».Il est aussi directeur de l'IRT (institute for Responsable Technology) et a publié un livre traduit en français qui fait largement le tour de la question (semence de tromperie / édition myoho)
Au mois de mai dernier, l'AAEM est allée plus loin en appelant les médecins à aviser leurs patients, la communauté médicale, et le public d'éviter dans la mesure du possible toute nourriture génétiquement modifiée.
Ils ont fourni des arguments d'information sur le risque que font courir les OGM à notre santé.
L'AAEM affirme que plusieurs études sur les animaux montrent de graves risques de santé liés à la consommation d'OGM : Infertilité, vieillissement accéléré, et altération des principaux organes et du système gastro-intestinal.
Selon le docteur Arpad Pusztai expert en sécurité sur les OGM, « les changements dans la condition immunitaire des animaux sont une particularité constante dans toutes les études consacrées aux OGM ».
Le docteur Amy Dean et John Boyles, médecin allergologue de l'Ohio conseillent à ses patients d'éviter la consommation d'aliments OGM.
Manuela Malatesta, au sein d'une équipe italienne, a publiée dans l'européen Journal of Histochemistry une étude édifiante constatant des problèmes immunitaires pour des souris nourries au maïs OGM bt.
Lorsque des rats sont nourris exclusivement avec du soja OGM, la plupart de leurs rejetons meurent dans les trois semaines, alors que le taux de mortalité est de 10% lorsque le groupe témoin est nourri avec du soja naturel.
D'autres observations ont été faites sur les rats et les souris : la couleur de leurs testicules passe du rose naturel au bleu foncé, et leur sperme est altéré.
Une étude de longue durée menée par la Deccan Development Sociéty a prouvé que tous les moutons nourris avec des plants de coton OGM (bt) sont morts dans les 30 jours.
Dans un petit village de l'Andhra Pradesh, les buffles se nourrissaient dans les plantations de coton sans problème. Le 3 janvier 2008, 13 d'entre eux ont pâturé sur des plantations de maïs OGM (Bt), et sont tous morts en 3 jours.
Dans le Sunday India, on a pu lire que « sur la base de dossiers médicaux, les victimes de démangeaison ont énormément augmenté dans l'agriculture liée au coton OGM (bt) »
Peu après l'introduction du soja OGM, les allergies au soja ont explosé de 50%.
Même en France, on n'hésite pas dans le ministère à évoquer un lien possible entre les OGM et les allergies.
Une étude gérée par le Ministère fédéral de la Santé, de la famille et de la jeunesse, réalisée par l'Université Vétérinaire de Vienne, (Autriche) prouve que les souris nourries avec du maïs OGM avaient moins de souriceaux, et que ceux ci étaient plus petits que la normale.
Aux Etats Unis, deux douzaines de fermiers ont signalé que des milliers de porcs sont devenus stériles après avoir consommé certaines variétés de maïs OGM.
Le docteur David Schubert constate que les instances régulatrices se basent presque exclusivement sur des informations fournies par les industriels de la biotechnologie et que ces données ne sont publiées dans aucun journal scientifique, ni ne sont soumises à l'expertise scientifique.
Bien sûr, Monsanto a été condamné en décembre 2006 pour avoir venu des semences de soja polluées génétiquement.
La pression pro-OGM continue pourtant de plus belle, depuis que l'Europe a validé le maïs OGM, et que le 22 juillet les Etats-Unis, le Canada, et l'Argentine ont retiré leur plainte déposée contre l'ancien moratoire européen.
De l'autre côté on s'organise : le 4 juillet dernier l'association des communes sans OGM a été créée à Millau lors du festival « les pieds sur terre »
Un sondage CSA commandé par Greenpeace prouve que 58% des français demandent un moratoire.
Mais n'est-ce pas une fois de plus la lutte du pot de fer contre le pot de terre ?
Car comme disait un vieil ami africain :
« Celui qui veut montrer ses larmes ne se met pas sous la pluie ».
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