Ciel étrange
La tempête de neige la plus importante que les États-Unis aient connue jusqu'à présent a provoqué une baisse rapide de la température et a déversé de la neige du Midwest au Nord-Est, affectant des centaines de millions de personnes. Plus de la moitié des États-Unis présentait un manteau blanc et certaines villes ont reçu jusqu'à 50 centimètres de neige. Les États-Unis sont inlassablement confrontés à une succession de tempêtes hivernales.
L'Iowa a été frappé par une nouvelle chute de neige record ce mois-ci avec 50 centimètres de neige tombée à Des Moines, le mois de janvier le plus enneigé des 130 dernières années. Des chutes de neige extrêmes ont également enseveli le Texas et la vallée du Mississippi, plongeant 150 000 personnes dans le noir.
La Californie a fait face à 40 centimètres de pluie, des inondations, jusqu'à 2,50 mètres de neige, des coulées de boue, un glissement de terrain massif et des incendies. Une fois de plus, les conditions météorologiques extrêmes perturbent la vie de millions de Californiens, contribuant à un « exode massif » de l'État.
Espérons que ces fragments ne contiennent pas quelque chose de bien pire que la grippe Covidienne qualifiée de dramatique d'une manière exagérée. Mais même si ce bolide a été ce mois-ci le plus impressionnant, de nombreux compte-rendus ont fait état d'événements similaires dans d'autres pays, notamment aux États-Unis avec deux récits enregistrés dans l'Idaho.
Désormais, les pluies torrentielles et les inondations deviennent ordinaires pour l'Asie du Sud-Est.
Le Vietnam continue d'être confronté à d'incessantes pluies diluviennes ; deux cent quatre-vingt morts, soixante-six disparus et un million et demi de personnes touchées rien qu'en décembre. Les autorités évaluent à dix mille milliards les dommages causés par cette catastrophe qui dure depuis des mois.
Le centre des Philippines fait partie des régions à avoir été frappée par des pluies continues depuis octobre. Les inondations et les glissements de terrain ont fait deux morts et entraîné ce mois-ci l'évacuation de centaines de familles.
En Indonésie occidentale, les eaux de crue ont dépassé jusqu'à cinq mètres les niveaux habituels, et ont causé des dégâts considérables et fait au moins cinq morts ; deux mille sept cents maisons se sont retrouvées sous les eaux, ce qui a contraint les autorités à couper l'électricité et l'approvisionnement en eau.
Les exceptionnelles pluies de mousson ont continué à battre des records, affectant des millions de personnes à travers l'Asie du Sud et de l'Est. Le mois de septembre offrait auparavant un temps clair, les risques de pluie étaient moindres et les températures plus agréables... mais c'est dorénavant tout le contraire qui se produit : nous assistons à de fortes inondations, à un froid inhabituel et à des chutes de neige hors saison.
La tempête subtropicale Alpha, qui s'est abattue sur la côte portugaise et sur certaines régions de l'Espagne, a été le premier événement de ce type à être enregistré depuis le début des relevés météorologiques. Des plages entières ont été dévastées par la montée rapide du niveau de la mer, les zones côtières ont été fortement inondées et des vents allant jusqu'à 100 km/h ont été enregistrés dans certaines régions intérieures.
Plus de cent personnes ont été secourues et cinq cent mille habitants se sont retrouvés sans électricité lorsque l'ouragan Sally a entraîné la chute des lignes électriques dans certaines parties de la Floride et de l'Alabama. Les compagnies d'assurance ont estimé le coût des dommages dans la région de la côte du Golfe entre un et trois milliards de dollars. Et tandis que ce secteur se remettait à peine de Sally, la tempête tropicale Beta provoquait des inondations soudaines sur les côtes du Texas, de la Louisiane et du Mississippi.
Si l'ouragan Delta devait frapper la côte américaine du Golfe du Mexique [ce qu'il a depuis fait - NdT], cette saison des ouragans battrait le record du plus grand nombre de systèmes nommés à toucher les États-Unis en une seule année, surpassant la saison historique de 2005, qui en comptait sept.
Non, il ne s'agit pas d'un « réchauffement climatique anthropique », comme le prétendent les médias, ni d'un « climat modifié par les élites », comme le prétendent certains médias alternatifs. Le climat mondial est en train de « s'effondrer », en partie parce que l'atmosphère même de la planète change.
Les conditions météorologiques extrêmes n'ont fait qu'aggraver l'exode des Californiens au cours de la dernière décennie. Environ cinq millions d'entre eux ont quitté l'État pour une perte nette de population de plus d'un million de personnes. L'État du Colorado a également été frappé le mois dernier par le plus grand incendie de son histoire. L'incendie de Pine Gulch a brûlé 57 000 hectares entraînant la perte partielle voir totale de pâturage pour le bétail qui suscite des inquiétudes à long terme pour les éleveurs.
En Algérie, plus de mille deux cents incendies ont dévoré près de 9 000 hectares de forêts. Le pays d'Afrique du Nord a ces dernières années connu des incendies de forêt plus fréquents, mais les causes en restent floues. Négligence ? Trafic de charbon ? Augmentation des impacts de foudre ? Qui sait, mais le fait est qu'il se passe là aussi quelque chose d'inhabituel.
Des précipitations diluviennes, qui se traduisent généralement par de fortes inondations, des glissements de terrain et des averses d'énormes grêlons ont continué en ce mois d'août à détruire des maisons, des infrastructures de base et des cultures dans le monde entier, et ont lourdement affecté la vie de dizaines de millions de personnes. Rien qu'en Asie du Sud, on estime que près de dix-huit millions d'entre elles ont subi les conséquences d'inondations records dues à la mousson. Près de sept cents personnes sont mortes et des milliers ont été déplacées. La Chine, le Bangladesh et l'Inde continuent d'être les plus touchés.
Depuis plus de deux mois, la Corée du Sud a inhabituellement été frappée par des pluies diluviennes, marquant la plus longue et la pire saison de mousson jamais enregistrée dans le pays. Tout récemment [le 7 septembre], le typhon le plus puissant de l'année a balayé la péninsule coréenne, si bien que le déluge ne devrait pas s'atténuer de sitôt.
La Chine continue de lutter contre les pires inondations depuis des décennies. Le niveau d'eau de 433 rivières est supérieur à la ligne de démarcation des inondations, et 33 d'entre elles ont atteint des niveaux records. Des pluies diluviennes ont frappé 27 des 31 provinces du pays, et ont affecté plus de 37 millions de personnes et entraîné jusqu'à présent la mort ou la disparition de 141 personnes.
La Corée du Sud continue de subir la mousson la plus humide de son histoire récente, au moins 15 personnes sont mortes et plus de 1 500 autres ont été évacuées. Environ 1 300 maisons auraient été submergées ou enterrées lors de glissements de terrain dans tout le pays, et 1 000 routes et ponts ont été détruits ou endommagés.
Des pluies torrentielles et des inondations ont depuis le mois de mai continué de ravager l'Assam, en Inde, entraînant la mort de plus de 100 personnes, affectant 2 à 3 millions de personnes dans 27 districts et détruisant des récoltes. Plus de 2 400 villages ont été submergés.
Au Yémen, et après deux semaines de pluies abondantes, des inondations soudaines ont emporté des maisons, des fermes, des routes, des lignes électriques et des conduites d'eau. Au moins 14 personnes sont mortes et des milliers d'autres se sont retrouvées sans abri.
L'incroyable quantité de précipitations au cours des derniers mois s'explique par la proportion croissante de particules chargées dans les couches supérieures de l'atmosphère.
Lorsque des météores et des météorites traversent notre basse atmosphère, ou lorsque notre planète passe à travers un courant de poussière de comète, des particules chargées s'accumulent entre l'ionosphère et la surface terrestre, ce qui provoque une intensification des tempêtes, la formation de nuages et une augmentation des précipitations pluvieuses. Les feux de forêt et les éruptions volcaniques, par exemple, contribuent également à cette accumulation de particules.
La pluie peut de façon simultanée conduire la charge électrique accumulée depuis l'ionosphère vers le sol, ce qui augmente l'occurrence d'autres phénomènes électriques, comme les tornades, les ouragans et les formations de plasma.

Éruption du Perbuatan, le volcan situé sur l'île de Krakatoa, le 26 août 1883
L'éruption eut également un impact marqué sur le climat mondial en projetant dans la stratosphère une très grande quantité de dioxyde de soufre (SO2), laquelle provoqua une augmentation globalisée de la concentration d'acide sulfurique. La couverture nuageuse s'en est trouvée accrue, entraînant une réduction du rayonnement solaire et une baisse des températures mondiales d'au moins 0,4 °C l'année suivante. Comme les câbles télégraphiques sous-marins étaient déjà en service, les nouvelles de l'éruption furent rapidement relayées à travers le monde et ont fait, dès le 28 août, la Une des journaux à New York, Londres et Paris.
Les événements climatiques majeurs impriment de façon caractéristique des signatures chimiques ou des signaux qui sont mémorisés notamment au sein des carottes de glace. Plus précisément, les éruptions volcaniques sont associées à des pics d'aérosols de sulfate. En examinant les données des carottes de glace au moment de l'éruption, il est possible de vérifier ces signatures laissées par le volcan. Le Krakatoa se trouve près de l'équateur, nous devrions donc nous attendre à des signaux forts dans les relevés effectués à la fois au Groenland et en Antarctique. En 2015, une étude menée par Michael Sigl a établi un lien — d'un degré très précis — entre les compositions ioniques des carottes de glace des deux pôles et les éruptions volcaniques historiques notables.
Mais la diminution de l'activité solaire n'est pas le seul aspect à souligner, puisque le Soleil a déclenché le 29 mai la plus grande éruption depuis 2017. Un phénomène qui peut se révéler particulièrement dangereux pour les satellites et autres dispositifs technologiques si notre magnétosphère continue de s'affaiblir.
Curieusement, les protestations et les émeutes autour de George Floyd ont coïncidé avec cette éruption solaire... s'agit-il d'une connexion entre l'humain et le cosmique ?
Certaines parties de l'hémisphère nord ont renoué avec l'hiver... à un mois de l'été, tandis que les premiers records de neige et de froid ont été battus dans l'hémisphère sud alors que l'hiver n'a pas encore « officiellement » commencé.
Avril 2020 nous a apporté quelques surprises glaciales liées aux changements climatiques, en passant par des chutes de neige en quantité record pour la saison dans certaines parties des États-Unis et de l'Europe, jusqu'à de la grêle en Asie et au Moyen-Orient.
Un système météorologique arctique a plongé le Canada, le Midwest, le Nord-Est et le Sud des États-Unis dans le froid, entraînant des pannes de courant au Manitoba et dans le Maine qui ont privé des centaines de milliers de personnes d'électricité. Des records de chute de neige ont été battus dans le Colorado avec 76 cm de cumul, dans le Dakota du Sud avec 38 cm et dans l'Iowa avec 28 cm.
La neige est également tombée à Douchanbé, au Tadjikistan, pour la première fois depuis 26 ans... et au printemps !
La production alimentaire mondiale n'a pas seulement été perturbée par la pandémie qui tue l'économie, un froid et un gel intenses ont également détruit des récoltes en Europe et aux États-Unis.
La grêle a également fait des ravages partout dans le monde ce mois-ci, et a entraîné la mort de cinq personnes, ravagé les récoltes et endommagé six mille maisons au Vietnam. Les tempêtes de grêle ont également laissé quatre mille personnes sans abri à Tripura en Inde, et ont recouvert d'un manteau épais les sols de certaines parties de l'Arabie Saoudite, de l'Iran et de la Chine... lequel en fondant a provoqué des inondations.
Cependant, l'article susmentionné a laissé beaucoup de questions concernant Vénus.
Qu'est-il arrivé à Vénus après son interaction avec Mars ? Combien de temps a-t-il fallu à Vénus pour acquérir son orbite circulaire et planétaire actuelle ? La cométaire Vénus a-t-elle eu d'autres interactions avec la planète Terre ? Combien de passages Vénus a-t-elle effectués avant d'acquérir une orbite stable ? Quelles étaient les dates de ces passages ? Quels ont été leurs effets ?
Il y a 12 500 ans, la comète Vénus se trouvait à l'intérieur du Système solaire et a poussé Mars vers la Terre. Aujourd'hui, Vénus n'est plus une comète, mais une planète à l'orbite circulaire stable.
Le fait que Vénus soit une planète est attesté dès la Mésopotamie depuis environ 4 500 ans, ce qui signifie probablement que la transformation de Vénus de comète en planète s'est produite entre il y a 12 500 ans et il y a 4 500 ans.
Commentaire: Voir aussi pour la dernière question :