Cent députés (sur 500) pressent Macron de ne plus livrer d'armes à Israël. Une goutte d'honneur dans la lamentable soumission du politique (français) à l'axe israélo-américain. Pendant que les Israéliens assassinent les civils palestiniens en masse, la France continue de livrer armes et pièces au pouvoir génocidaire de Tel-Aviv.
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L'extrême gauche rappelle que c'est contraire au droit international, mais Macron et ses maîtres - Blinken et Netanyahou - s'assoient dessus. Ce qui compte, c'est le droit du plus fort. Et à ce jeu, les Palestiniens ne pèsent rien devant la machine de guerre israélo-américaine, qui ratonne du musulman depuis 30 ans déjà (Irak, Afghanistan, Syrie).



Pendant ce temps, l'air de rien, l'anti-France fête le 30ᵉ anniversaire du déclenchement du génocide rwandais, rappelant, comme un mantra (anglo-américain) que la France aurait pu stopper le génocide. Alors que le génocide faisait partie du plan de reprise du pouvoir par Kagame et ses troupes (FPR), bien soutenus par Museveni (Ouganda), avec tout l'axe anglo-israélo-américain derrière.

Il y a le bon génocide et le mauvais génocide

Car ensuite viendra la terrible guerre du Congo, encore plus meurtrière que celle du Rwanda, qui permettra à ce petit d'assurer le pillage des réserves minières de l'est du pays et de devenir le gendarme de l'Afrique centrale. Mais c'est aller trop loin pour les journalistes français qui croient dur comme fer à la version primaire et victimaire.


La France ne pouvait évidemment pas éviter les massacres inter-ethniques (Hutus contre Tutsis, et réciproquement), qui étaient en germe depuis des décennies.

Aujourd'hui, la même question ne se pose curieusement plus pour le génocide en cours : la France pourrait-elle mettre un terme au génocide des Palestiniens par une armée israélienne devenue folle ?

Par ailleurs, les 4 000 soldats dits binationaux qui participent directement ou indirectement au génocide à Gaza seront-ils traités comme les revenants français de Daech ? Seront-ils jugés pour crimes de guerre ?


Laissons les agents du Système médiatico-politique s'arranger avec leur conscience pourrie.


Public Sénat revient sur la guerre civile d'avril 1994 au Rwanda

À 30'03, sans surprise, Macron valide à demi-mot le scénario de la responsabilité française établi par les Anglo-Américains.
« La France a un rôle, une histoire et une responsabilité politique au Rwanda. Elle a un devoir, celui de regarder l'histoire en face et de reconnaître la part de souffrance qu'elle a infligée au peuple rwandais en faisant trop longtemps prévaloir le silence sur l'examen de la vérité. »

Osera-t-il, dans 30 ans, dire la même chose sur l'implication de la France — avec raison cette fois-ci — dans le génocide palestinien ?