Au moment de prendre ses fonctions ce vendredi matin, de nombreuses entreprises ont relayé leur incapacité à faire fonctionner le système informatique de la société. Les écrans affichant le « blue screen of death », ou « l'écran bleu de la mort », comme le surnomment les informaticiens, n'auront pas démérité leur titre. La panne est telle qu'avions, hôpitaux ou encore la Bourse de Londres sont impactés. À qui la faute ?
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L'écran bleu de la mort
Partout dans le monde, la panne issue du logiciel CrowdStrike avec le système d'exploitation Windows de Microsoft immobilise les sociétés. Comme le relaie Franceinfo, la France a mis au clair la situation sur des soupçons de piratages, et il n'en est rien.

En effet, le centre gouvernemental de veille, d'alerte et de réponse aux attaques informatiques affirme que « aucun élément n'indique que cet incident est lié à une attaque ». Peu de temps après, le patron de CrowdStrike confirme la situation en estimant qu'il « ne s'agit pas d'un incident de sécurité ou d'une cyberattaque ».

Un événement malencontreux qui fait chuter les deux sociétés en Bourse. Pour Microsoft, la chute avoisine les 1 % de perte au NASDAQ. Mais pour CrowdStrike, la chute est plus rude, frôlant les 12 %.

Le bug massif serait originaire d'une mise à jour sur l'un des logiciels de CrowdStrike. Particulièrement réputé dans le milieu de la cybersécurité pour ses actions phares, ayant notamment permis de corriger le tir sur le piratage du Parti démocrate par les services de renseignement russes ou de débusquer le pirate de Sony Pictures en 2014, qui n'était autre que la Corée du Nord, la chute n'est que plus cinglante. Alors créée en 2011 et entrée en Bourse en 2019, la société est basée à Austin (Texas) et était en pleine expansion. Sur avril 2024, ses résultats financiers trimestriels affichaient une augmentation des revenus nets de... 8620,98 %.

Tentant d'atténuer la panique générale comme ils peuvent, le directeur de CrowdStrike, George Kurtz, affirme : « Notre équipe est pleinement mobilisée pour assurer la sécurité et la stabilité des clients Crowdstrike ».

Pourtant, en début de soirée ce vendredi, les problèmes sur le système informatique ne sont toujours pas réglés. Transavia affirme notamment qu'un impact s'observera aussi sur ses vols du lendemain. En France, le ministre des Transports se montre quant à lui sensiblement plus optimiste. Il déclare sur X que « les compagnies aériennes et les aéroports affectés par la panne informatique rétablissent progressivement leurs services. »

Afin de rassurer au mieux, George Kurtz déclare sur X qu'il va continuellement informer tout un chacun à travers son compte X et LinkedIn, ainsi que sur le site de l'entreprise, de l'avancée des correctifs qui permettraient le retour à la normale.