Avril 2020 nous a apporté quelques surprises glaciales liées aux changements climatiques, en passant par des chutes de neige en quantité record pour la saison dans certaines parties des États-Unis et de l'Europe, jusqu'à de la grêle en Asie et au Moyen-Orient.
Un système météorologique arctique a plongé le Canada, le Midwest, le Nord-Est et le Sud des États-Unis dans le froid, entraînant des pannes de courant au Manitoba et dans le Maine qui ont privé des centaines de milliers de personnes d'électricité. Des records de chute de neige ont été battus dans le Colorado avec 76 cm de cumul, dans le Dakota du Sud avec 38 cm et dans l'Iowa avec 28 cm.
La neige est également tombée à Douchanbé, au Tadjikistan, pour la première fois depuis 26 ans... et au printemps !
La production alimentaire mondiale n'a pas seulement été perturbée par la pandémie qui tue l'économie, un froid et un gel intenses ont également détruit des récoltes en Europe et aux États-Unis.
La grêle a également fait des ravages partout dans le monde ce mois-ci, et a entraîné la mort de cinq personnes, ravagé les récoltes et endommagé six mille maisons au Vietnam. Les tempêtes de grêle ont également laissé quatre mille personnes sans abri à Tripura en Inde, et ont recouvert d'un manteau épais les sols de certaines parties de l'Arabie Saoudite, de l'Iran et de la Chine... lequel en fondant a provoqué des inondations.
Résumé SOTT
Un cocktail de fortes précipitations pluvieuses, d'inondations et de glissements de terrain, de froid et de chutes de neige hors saison, a causé une dévastation généralisée dans le monde entier.
Le printemps ? Quel printemps ? Des chutes de neige hors saison ont recouvert certaines régions d'Europe, dont l'Italie et la Suède - un événement peu pratique pour notre chère Greta et ses précepteurs. Les États-Unis ont connu leur lot de températures froides et de neige dans l'Ouest et le Midwest, et même les sommets hawaïens ont été recouverts d'un manteau blanc.
Certaines régions du Moyen-Orient et de l'Asie du Sud ont également été touchées par des températures glaciales. Lahaul, en Inde, a été frappée par 80 centimètres de nouvelle neige !
Après un puissant blizzard dans le sud-est de la Turquie, soixante-dix villages ont été ensevelis sous six mètres de neige. Sans eau ni électricité, les habitants ont dû se battre pour se frayer un chemin jusqu'à l'extérieur. De plus, quarante-et-une personnes ont été tuées par deux avalanches dans la partie orientale du pays, tandis qu'un tremblement de terre de magnitude 5,7 a fait huit victimes dans le sud-est... Ce qui fait beaucoup pour une seule région.
Haji Omeran, une ville située sur la frontière montagneuse entre l'Irak et l'Iran, a fait face à des chutes de neige exceptionnellement abondantes qui ont bloqué des routes et littéralement enseveli des voitures. Avec une chute des températures à -5° C, l'Arabie saoudite a elle aussi enregistré un froid très inhabituel dans ce désert où les températures hivernales avoisinent les 20° C.
La pluie a depuis apporté un certain répit, mais plus de cinquante feux demeurent encore actifs. Et comme si cela ne suffisait pas, les dégâts causés par les incendies en cours ont été aggravés par des crues soudaines, des grêlons géants et des tempêtes de poussière à travers le pays.
Un nombre important d'impressionnantes boules de feu météoriques ont été filmées, et un accroissement des signalements de « boums » ou d'« explosions dans le ciel » a été enregistré, ce qui laisse à penser qu'un plus grand nombre encore de boules de feu météoriques pourraient ne pas être signalées ou passer inaperçues.
Après enquête, la police australienne a conclu que des incendies criminels et la foudre sont à l'origine de ces feux destructeurs... et non les changements climatiques anthropiques.
Au moins cent cinquante maisons ont également été détruites par des incendies de forêt qui se sont propagés à grande vitesse dans la ville chilienne de Valparaíso. Des zones résidentielles brûlaient encore le jour de Noël.
La neige a étendu son manteau sur près de la moitié des 48 États contigus des États-Unis — 46,2 pour cent de la superficie —, soit la plus grande superficie pour un début décembre jamais enregistrée dans les archives de couverture neigeuse mises en place en 2003. La neige a également atteint les régions nord du Mexique.
À l'instar de ces dernières années, les habitudes quotidiennes des habitants de l'hémisphère Nord ont été perturbées par un hiver qui a rapidement pointé le bout de son nez dans de nombreuses régions et provoqué une rupture d'équilibre dans la production alimentaire. L'Europe, l'Asie, le Moyen-Orient et certaines régions d'Afrique ont subi plus tôt que de coutume des chutes de neige exceptionnelles et des températures glaciales, et les États-Unis ont battu de nouveaux records de froid et de chutes de neige sur une grande partie de leur territoire. Tout ceci n'a nullement empêcher les brigades anti-extinction [« Extinction Rebellion » - NdT] de brailler leurs lamentables exigences en faveur de nouvelles réductions des émissions de CO2, propres paraît-il à sauver la planète de la surchauffe.
L'ensemble de nos lecteurs et auditeurs ne sera pas surpris d'apprendre qu'une quantité non négligeable de boules de feu météoriques et d'objets géocroiseurs non détectés ont — ce mois-ci encore — croisé nos cieux, ce qui n'a pas manqué de stupéfier et réjouir de nombreux témoins oculaires, tandis que de nombreux experts affirmant pouvoir suivre tous les objets géocroiseurs potentiellement dangereux se demandent si leur affirmation selon laquelle ils peuvent le faire n'est tout simplement pas « un vœu pieux ».
L'Irlande, l'Écosse, le Portugal, les États-Unis, le Canada et la Chine ont assistés à certaines des plus importantes observations de météores, et dans son incapacité à détecter un grand nombre d'objets géocroiseurs, l'orgueilleuse Nasa a perdu sa crédibilité en prouvant clairement que nous sommes sans défense contre l'éventuel impact de l'une de ces pierres cosmiques qui « arriverait de nulle part ».
De violentes tempêtes et des inondations ont encore provoqué des ravages dans le monde entier, semant dans leurs sillages la destruction en Arabie saoudite, en Italie, en Turquie, en Égypte, en Inde, au Japon et en Espagne.
Loin de tout ce cirque, l'augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes et des bouleversements sismiques avance à grand pas.
Le mois dernier, des crues soudaines et catastrophiques au Maroc et en Algérie ont fait 18 morts ; l'ouragan Dorian a complètement détruit les Bahamas ; de graves inondations en Asie du Sud-Est et en Inde ont fait des centaines de morts ; l'Espagne a été frappée par son pire système cyclonique depuis au moins 140 ans ; des tremblements de terre destructeurs ont frappé le Cachemire et l'Indonésie ; des dizaines de boule de feu météoriques ont illuminé les cieux nocturnes ; des records de froid et de chutes de neige précoces ont été battus dans l'hémisphère Nord.
L'Inde a été le pays le plus touché avec plus de deux cents morts et une dévastation généralisée. Ces événements se sont produit simultanément à une rare chute de neige estivale dans l'Himachal, annonciatrice d'une une saison hivernale précoce.
En déversant des trombes d'eau et des rafales de vent à 221 km/h, le super typhon Lekima a frappé le centre de la Chine et produit de fortes inondations qui ont provoqué la mort de cinquante-six personnes et contraint des millions d'autres à l'évacuation.
L'Espagne a également été frappée par des conditions climatiques extrêmes ce mois-ci, avec des inondations, de la grêle et même des tornades. Pendant ce temps, des incendies incontrôlables sur l'île de la Grande Canarie ont contraint à l'évacuation près de dix mille habitants.
L'Amérique du Nord a également connu sa part de fortes précipitations pluvieuses : les villes de Washington, Pittsburgh et la Nouvelle-Orléans ont été submergées par des rues transformées en rivières qui ont emporté des dizaines de voitures et obligé beaucoup d'habitants à pagayer dans leur kayak pour circuler autour de chez eux.