Commentaire : « En ces temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire », Georges Orwell, 1984

Voir aussi :

• Le mensonge et sa détection
• Principes élémentaires de propagande de guerre
• Une journaliste Américaine expose en direct les mensonges médiatiques

Commentaire : En 1995, Bertrand Tavernier présentait son film L'Appât, une histoire basée sur des faits réels : un trio de jeunes psychopathes en herbe (deux garçons et une fille) qui veulent se faire du fric pour financer leur existence de parasites élaborent un plan imparable : la fille appâte des hommes fortunés dans des dîners mondains ou en boîte de nuit. Les pauvres hères ramènent la fille chez eux, et grâce à cette ruse de type Cheval de Troie, les deux acolytes de la fille s'introduisent chez la victime pour la dépouiller de ses biens. Au départ, il s'agit d'un simple cambriolage, qui prend progressivement une tournure sordide et violente ; la violence (de type "donne nous ton fric ou on te dérouille") se transforme bientôt en barbarie et en folie sanguinaire. Le film se veut une étude sur certains jeunes qui ne pensent qu'à l'argent et qui vivent dans un vide sociétal, sans valeurs, sans conscience ni émotion.

Mais on peut se demander ce qui leur fait traverser cette ligne rouge. Qu'est-ce qui transforme ces voyous minables en tortionnaires sadiques ? De même, on peut se demander ce qui peut transformer de supposés bons et loyaux soldats de la nation en tortionnaires sadiques et inhumains tels que ceux d'Abou Ghraib. Eh bien, peut-être ne s'agit-il pas de "transformation" à proprement parler. Peut-être que ces individus ont toujours été des monstres, mais qu'ils n'avaient jamais vraiment eu la possibilité de manifester pleinement leur monstruosité jusque-là, du fait des interdits moraux imposés par la société. Mais la société actuelle étant en pleine déliquescence morale, les verrous et garde-fous sautent peu à peu, révélant la bête en l'homme. On peut constater que la réalité dépasse de plus en plus la fiction, et que la psychopathie est de plus en plus présente dans notre société. Il est donc primordial d'approfondir le sujet, car cette pathologie se manifeste dans toutes les couches sociales.

Commentaire : Comme il est choquant de voir à quel point les gouvernants ne font pas le travail pour lequel ils sont payés, en veillant par exemple à trouver des solutions aux situations d'urgence auxquelles les gens ordinaires sont souvent confrontés. Lorsque les catastrophes adviennent, ces mêmes politiciens restent indifférents à la souffrance réelle du simple citoyen, qu'ils considèrent comme étant seulement bons à payer leurs impôts, en bons esclaves qu'ils se doivent d'être. C'est encore la mentalité colonialiste de l'Empire Britannique à l'œuvre ici ; des élus en plein déni de la réalité et qui semblent vivre ainsi, dans leur tour d'ivoire ensoleillée, pendant que le reste du pays se noie sous des trombes d'eau.

Commentaire : L'icône Cosby n'est finalement pas ce qu'elle semblait être. Seul un système médiatique malade et perverti peut produire à la chaine une telle brochette de célébrités psychologiquement dérangées. A la vue des frasques et des scandales incessants de ces stars crées par le showbiz, on se demande qui est encore normal.

Voici que des gens sont choisis pour personnifier des valeurs, des idées ; mais bien souvent leurs comportements dans la vie réelle sont à l'opposé de ce qu'ils sont censés représenter. Ils sont portés au pinacle par un média dont le rôle, entre autres choses, est celui d'inventer : des films, des séries, des histoires, des contes, des mythes. Par un phénomène étrange, nous finissons par nous identifier à la fable proposée, et voici que « grâce » à la télévision, au cinéma, s'opère un mélange confondant de mensonge et de réalité, ou l'absurdité devient normalité. Mais quand cette même réalité finit par nous rattraper, ce n'est pas sans douleur.

En ces temps de folie généralisée ou toute les valeurs sont inversées, c'est presque sans surprise que nous accueillons la nouvelle.

Commentaire : Des fois que l'on se serait laissé ensorcelé par le langage novlangesque des cinglés qui nous gouvernent et pour qui, sourcil froncé de circonstance et doigt professoral tendu vers le haut , « L'état d'urgence est là précisément pour protéger nos libertés », en reconnaissant, dans la foulée , une « restriction de ces mêmes libertés » et un non-respect de la constitution dans l'application stricte des lois, voici un témoignage de tout premier ordre.