Il y a tout juste cinquante ans, en 1969, sortait l'un des films les plus célèbres du cinéaste Costa-Gavras,
Z. Une simple lettre, la dernière de l'alphabet, au sens pourtant sans équivoque, celui de l'espoir et de la révolte, que le cinéaste vient ici nous transmettre dans une œuvre forte et marquante.
Synopsis : Un député progressiste est assassiné dans un pays méditerranéen. Le juge chargé de l'enquête dévoile la participation de l'armée et de la police.
Très rapidement, les différentes parties prenantes à l'intrigue nous sont exposées : le gouvernement militaire, les forces de l'ordre, le parti de l'opposition, avec ses représentants et ses adeptes, et le peuple dans son ensemble.
La situation exposée ici par Costa-Gavras est tout droit issue de la réalité, notamment celle de la dictature des colonels en Grèce, ce qu'il ne manque pas de mentionner : «
Toute ressemblance avec des événements réels, des personnes mortes ou vivantes n'est pas le fait du hasard. Elle est volontaire. » Fort de son engagement politique et de sa liberté artistique, il nous fait alors découvrir tous les sombres rouages du régime qui a mis à genoux sa terre natale.
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