Les Maîtres du MondeS


Bad Guys

La double conjuration de Washington et de Bruxelles

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« Le seul ennemi du peuple, c'est son gouvernement.» Cette phrase prêtée à Danton résonne aujourd'hui d'une tragique actualité dans une Europe aux relents totalitaire (1). Le projet européen a en effet échappé aux nations et à leurs peuples pour accoucher d'un monstre glacé piloté par des technocrates sans âmes (2). Gangréné par un capitalisme-terminal façon Goldman-Sachs, il rançonne désormais sa population, poussant des peuples entiers dans la précarité pour satisfaire la voracité de ses parrains. Au plan extérieur, il est totalement soumis à son souteneur étasunien qui utilise dès lors librement son sol pour y exporter ses passes d'armes, en attendant d'y régurgiter ses OGM et son hamburger aux hormones à grand coups de TTIP. Pour reprendre le contrôle de leur destin et échapper à la guerre, les peuples d'Europe vont donc devoir en finir avec cette double conjuration de Washington et de Bruxelles.

Guerre US sur sol européen

S'agissant de l'agressivité de l'Empire US, les dernières nouvelles sont éloquentes. L'OTAN ne cesse ainsi d'engraisser (3) et continue son expansion vers l'Est en bombant le torse (4). Les USA acheminent même en ce moment leurs propres armes lourdes dans 7 pays européens (5). Ce à quoi les Russes répondent en annonçant le renforcement de leur arsenal nucléaire (6). Tous les ingrédients de la guerre sont là, ne manque que l'étincelle.

Pistol

Ces États-Unis qui encerclent la Russie avec des dépôts d'armes et de munitions

Traduction : Avic

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La création de dépôts de matériel militaire et de munitions avant le déclenchement d'une agression armée, permet à l'État agresseur de dépenser moins et de maintenir les troupes prêtes à entrer en action. Fondamentalement, l'agresseur ne doit déployer ses troupes hors du continent américain que quand leurs équipements de combat et les munitions sont stockés et préparés pour la bataille dans les Etats sur le territoire desquels sera déclenchée l'agression militaire.

En 2003, pour pouvoir attaquer l'Irak, l'armée américaine a constitué, dans les bases militaires de Ali Al Salem, Camp Buehring, Camp Virginia, Camp Arifjan et Camp au Koweït, d'énormes dépôts de l'US Central Command (CENTCOM). Ils sont aujourd'hui les dépôts de l'armée des Etats-Unis pour le théâtre d'opération pour l'Asie du sud-ouest. Ici, il y est stocké des dizaines de milliers de chars, des véhicules blindés, du matériel logistique, des hélicoptères et des munitions, qui peuvent constituer 1-2 corps d'armées.

Bad Guys

Tyrannie européenne

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Alexis Tsipras avait décidé de convoquer un référendum le 5 juillet, demandant au peuple souverain de trancher dans le différend qui l'oppose aux créanciers de la Grèce. Il avait pris cette décision devant les menaces, les pressions, et les ultimatums auxquels il avait été confronté durant les derniers jours de la négociation avec ce que l'on appelle la « Troïka », soit la Banque Centrale Européenne, la Commission Européenne et le Fond Monétaire International. Ce faisant, et dans un geste que l'on peut qualifier de « gaullien », il avait délibérément renvoyé au domaine politique une négociation que les partenaires de la « Troïka » voulaient maintenir dans le domaine technique et comptable. Ce geste a provoqué une réaction de l'Eurogroupe d'une extrême gravité. Nous sommes en présence d'un véritable abus de pouvoir qui a été commis ce 27 juin dans l'après-midi, quand l'Eurogroupe a décidé de tenir une réunion sans la Grèce. Ce qui se joue désormais n'est plus seulement la question du devenir économique de la Grèce. C'est la question de l'Union européenne, et de la tyrannie de la Commission et du Conseil, qui est ouvertement posée.

Bad Guys

L'État profond « français »

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Al-Qaïda : terroriste en Occident, alliée au Moyen-Orient

Depuis le 11-Septembre, on observe un basculement de nombreux États occidentaux vers une forme d'ultrasécuritarisme, imposé verticalement au nom de la lutte antiterroriste. Ce phénomène se caractérise notamment par l'adoption de mesures introduisant la notion de « pré-crime » dans la loi, ce qui est préoccupant. En effet, nous avons récemment pu observer la mise en œuvre de législations et de dispositifs « préventifs » en Grande-Bretagne, (1) en Australie (2) et en France. (3) Dans ce dernier cas, la nouvelle loi sur le renseignement instaure la détection algorithmique de comportements jugés « suspects » sur le Web, malgré toutes les dérives que ce système pourrait engendrer.(4)

Ainsi, à travers la normalisation de la surveillance de masse et le renforcement du contrôle d'Internet, le combat légitime contre le fléau du terrorisme islamiste est perverti. En effet, il permet aux gouvernements des pays en question de renforcer les pouvoirs profonds de l'Exécutif, voire au-delà - au niveau abyssal et mal contrôlé des services de renseignement. Ce processus marginalise le rôle du juge, pérennise des lois d'exception et fragilise notre État de droit. Hélas, la majorité des peuples occidentaux semble accepter que des législations et des dispositifs démocracides soient imposés au nom de la lutte antiterroriste.

Or, du fait du conformisme, de l'incompétence, voire de la complicité (5) de la plupart des médias grand public, une réalité profonde aussi déplaisante qu'irréfutable est dissimulée : depuis 2011, certains États occidentaux - dont le gouvernement français - ont soutenu des réseaux terroristes en Syrie, principalement via la Turquie (6) et les hydrocarbomonarchies du golfe Persique. (7) Datant de 2012, une évaluation secrète du Renseignement militaire du Pentagone confirme (8) ce soutien clandestin de l'Occident et de ses alliés moyen-orientaux en faveur de groupes jihadistes sur le territoire syrien ; dans ce document, cette agence anticipe avec deux ans d'avance la création d'un « État Islamique » à cheval entre l'Irak et la Syrie. (9)

À l'origine de ces révélations, corroborées ensuite par des lanceurs d'alerte de premier plan, (10) le journaliste Nafeez Ahmed expliqua en 2014 que cette stratégie anti-Assad avait été coordonnée par les renseignements militaires des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France et d'Israël. (11) Dans ce cadre, ces agences ont activé au Moyen-Orient un réseau de bases de soutien et d'entraînement des rebelles dits « modérés », (12) afin de déstabiliser la Syrie en profondeur. Il en a résulté une amplification du chaos dans ce pays. Par exemple, un nombre inconnu de mercenaires entraînés par la CIA en Jordanie ont visiblement rejoint les rangs de Daech. (13) Monsieur Ahmed souligna également que la levée partielle, par l'Union européenne, de l'embargo sur les exportations pétrolières provenant de Syrie avait permis à des milices jihadistes affiliées à al-Qaïda de vendre du pétrole à des pays européens. (14) La politique syrienne de l'Occident a donc renforcé des réseaux extrémistes pourtant décrits comme des ennemis dans les médias dominants. Or, l'instrumentalisation périlleuse de groupes islamistes par les puissances occidentales et leurs alliés n'est pas une nouveauté, le soutien massif de la CIA aux « Arabes afghans » dans les années 1980 en étant l'exemple le plus connu du grand public ; par la suite, ce mode opératoire a de nouveau été appliqué en Bosnie, au Kosovo et en Libye. (15)

Eye 1

Le référendum grec, c'est interdit pour l'oligarchie européenne

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© Virginia Mayo/AP/SIPA
S'il y a une annonce politique à retenir dans le brouhaha qui entoure la tragédie grecque en représentation sous les yeux des citoyens, c'est celle-ci : dans la zone euro, le référendum, est une pratique « in-ter-dite ». La sentence est tombée samedi de la bouche de Jeroen Dijsselbloem, social-démocrate néerlandais et président de l'Eurogroupe (la réunion des ministres des finances des pays participant à l'euro).

L'annonce par Alexis Tsipras d'une consultation populaire sur le plan de « sauvetage » de la Grèce, a-t-il proclamé, « met fin à a poursuite des négociations ». En conséquence de quoi la date butoir du 30 juin ne sera pas repoussée au-delà du 5 juillet, les banques grecques ne devraient donc plus recevoir d'aide de la BCE pour faire face aux retraits d'argent à leurs guichets, etc.

Magnify

Petit rappel historique concernant Monsanto et les PCB

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© George P Macklin
Monsanto est une entreprise américaine spécialisée dans l'agrochimie et la vente de semences fondée en 1901 par John F. Queeny. Elle est le premier producteur mondial d'OGM avec un chiffre d'affaires de 15,8 milliards de dollars en 2014. Son parcours est pourtant entaché de nombreux scandales. Premier épisode de la longue histoire de la multinationale : les PCB.

Fondée en 1901, Monsanto était une industrie chimique (Monsanto Chemical Company) avant de se tourner vers l'agriculture et la biotechnologie en 1960. Les PCB (polychlorobiphényles, appelés Aroclore aux États-Unis) sont mis au point par la Swann Chemical Company en 1929. A l'époque, leur résistance exceptionnelle au feu et leur stabilité chimique en font des éléments très utilisés dans les circuits électriques, en huile isolante dans les transformateurs, comme lubrifiant pour les turbines, ou encore dans le traitement du métal, de l'adhésif. Très vite racheté par Monsanto, l'entreprise continuera d'en produire jusqu'à son interdiction totale aux États-Unis en 1976.

Battery

Le juge Trévidic : « La religion n'est pas le moteur du jihad »

Trévidic
Terrorisme ? « Pire qu'avant ». Loi sur le renseignement ? « Un raté ». Alors qu'il quitte le pôle antiterroriste après 15 années (*), le juge MarcTrévidic dresse un inquiétant bilan sur les menaces, et les réponses qui leur sont apportées.

Quelle est la situation aujourd'hui, alors que vous quittez le pôle antiterroriste ?

Elle est pire qu'il y a dix ans. Et même pire que lorsque j'ai débuté au parquet en 2000.

Qu'est ce qui a changé ?

Le nombre de personnes atteintes de délire jihadiste est exponentiel ! La population concernée est plus jeune, plus diverse et aussi plus imprévisible, avec des personnes qui sont à la limite de la psychopathie... mais qui auraient été dangereuses dans tous les cas, avec ou sans djihad (...). Avant, nous avions un groupe puissant en Afghanistan. Aujourd'hui, il est proche de nos frontières. Il y a aussi la facilité avec laquelle reviennent certains combattants. Et on ne savait même pas qu'ils étaient partis ! C'est le cas, à vue de nez, pour un retour sur cinq. Et, depuis un an, on constate de plus en plus de retours.

Stock Up

La popularité de Poutine toujours à la hausse

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La popularité du président de la Fédération de Russie, ne cesse de grimper depuis que la Crimée a demandé son rattachement à la Russie, lequel a été suivi des sanctions occidentales. Sa fermeté face à l'hostilité des USA et de l'UE en est récompensée.

89% des Russes approuvent leur président, c'est ce que révèle un sondage effectué en juin 2015 par le Centre Levada.

La côte de popularité de Vladimir Poutine ne cesse de grimper par rapport aux précédents sondages. Il y a un an, en juin 2014, Vladimir Poutine obtenait 86% de bonnes opinions, 63% en juin 2013 et 64% en juin 2012. L'hostilité et les sanctions occidentales ne font que renforcer la confiance du peuple russe pour Vladimir Poutine. Ce qui est une prouesse et un fort témoignage d'unité, quand on pense à l'immensité du pays et à sa diversité.

Ce sondage du Centre Levada a été réalisé du 19 au 22 juin auprès de 1.600 personnes dans 134 localités de 46 régions du pays. La marge d'erreur statistique ne dépasse pas 3,4%. (Source) et (Source).

Commentaire: Et l'on constate que même les chiffres les plus bas atteints par Poutine sont au-dessus des chiffres les plus hauts obtenus par les donneurs de leçons occidentaux dans leurs propres pays, exception faite de Merkel.


Padlock

France : le paiement en espèces plafonné à 1000 euros

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Fini la discrétion et l'anonymat des paiements de petits extras en espèces... Selon un décret paru au Journal Officiel du 27 juin, il sera désormais interdit de payer en espèces ou au moyen de monnaie électronique toute somme supérieure à 1.000 euros. L'État français applique ici la directive du code monétaire et financier relatif à l'interdiction du paiement en espèce de certaines créances. Cette mesure, annoncée par le ministre lors de la présentation du plan de lutte contre le financement du terrorisme le 18 mars 2015, avait été réaffirmée à l'occasion du Comité National de Lutte contre La Fraude le 23 juin dernier. Ce texte, qui abaisse le seuil de paiement en espèces, entrera en vigueur à compter du 1er septembre 2015.

Renforcement du pistage des flux financiers

Cet ajustement de 3.000 euros à 1.000 euros du montant maximum des règlements en liquide "vise à renforcer la lutte contre les circuits financiers illicites qui ont recours à des moyens de paiement anonymes". Avec ce renforcement législatif, Bercy se dote donc de meilleures possibilités de traçage des flux financiers, notamment ceux issus des circuits parallèles ou dissimulés comme le trafic de drogue, le travail au noir, ou l'évasion fiscale. Afin de justifier la mise en place de cet abaissement de seuil, Michel Sapin précise également que "le décret tire les conséquences de l'interdiction du paiement en espèces pour l'achat de métaux", et supprime le seuil de 500 euros relatifs à l'achat des métaux ferreux et non ferreux.

Commentaire: Terrorisme, fraude, toutes les excuses sont bonnes pour contraindre la population et renforcer tous les contrôles : il y a fort à parier que nous passerons bien un jour de 1000 à 100.

- L'immoralité d'une société sans argent liquide


USA

Droits de l'homme : ce rapport chinois qui fustige Washington

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Dans un rapport sur la violation des droits de l'homme, Pékin accuse les Etats-Unis d'usage excessif de la force par la police, de tortures infligées par la CIA et de discrimination raciale.

La Chine a publié vendredi un rapport dénonçant la situation en matière de droits de l'homme aux Etats-Unis, qui fait suite au "Rapport sur les pratiques des pays en matière de droits de l'homme en 2014" rendu public le 25 juin par le Département d'Etat américain.

"Les Etats-Unis ont de nouveau rendu public leur rapport sur la situation en matière de droits de l'homme dans plusieurs pays, pourtant, ils n'ont manifesté aucun regret ni aucune intention d'améliorer la situation dans leur propre pays", lit-on dans le rapport publié par l'agence de presse Chine Nouvelle.

D'après ce document, "les Etats-Unis, défenseur des droits de l'homme autoproclamé, n'ont enregistré en 2014 aucune amélioration de la situation relative aux droits de l'homme, au contraire de nouveaux problèmes ont surgi".