Les Maîtres du MondeS


Gold Coins

La Chine ratifie la création de la banque des BRICS

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Le Parlement chinois a ratifié la création de la Banque de développement des BRICS. La nouvelle banque de développement a été conçue comme une alternative aux institutions financières occidentales telles que la Banque mondiale.

La nouvelle banque financera des projets d'infrastructure dans les pays des BRICS, tels que le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud. Chaque nation participera sur un pied d'égalité à la direction de la banque indépendamment de son PIB.

Chaque membre des BRICS est appelé à contribuer à part égale pour constituer un capital de départ de 50 milliards de dollars ayant pour but d'atteindre le taux de capitalisation de 100 milliards de dollars. Le siège de la banque des BRICS sera installé à Shanghai, l'Inde présidera la première année, tandis que la Russie présidera le groupe des représentants.

Propaganda

Journalisme, propagande, désinformation, incorporation des médias dans l'art de la guerre

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Le 27 mai 2015, le Conseil de sécurité adopte la résolution 2222 sur la protection des journalistes en zones de combat ; une résolution qui n’a recueilli l’unanimité que parce qu’elle ne répond pas à ce qu’est devenu la profession de journaliste à l’heure des télévisions globales et de la guerre de 4ème génération
Considérant que les journalistes étaient au service de la paix, le Conseil de sécurité a adopté à l'unanimité une résolution pour leur protection en zone de combat. Pourtant, deux semaines plus tard, le département US de la Défense publiait des instructions pour arrêter les professionnels des médias qui se livrent à de l'espionnage ; une décision qui pourrait se retourner contre les journalistes des États membres de l'Otan, observe Thierry Meyssan.

Le débat du Conseil de sécurité du 27 mai dernier sur la protection des journalistes en zone de combat n'a guère fait avancer les choses [1]. Les diplomates ont accusé divers États d'avoir tué ou laissé tuer des journalistes sans relever que la qualité de « journaliste » peut recouvrir des activités de nature différente, y compris de l'espionnage, du sabotage ou du terrorisme.

Jusqu'à présent, on considérait que pour bénéficier de la protection due aux journalistes, il fallait :

- détenir une carte de presse délivrée par l'autorité compétente de son pays ou de celui dans lequel on travaille ;
- ne pas prendre part aux combats ;
- ne pas violer la censure militaire.

Snakes in Suits

Mexique : un business électoral

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© Inconnu
L'apparente diversité des partis politiques au Mexique est un spectacle. La réalité correspond au régime oligarchique. Ses membres se trouvent à la tête de chacun d'eux. Lors des élections partielles du 7 juin, est apparu, une fois de plus, le groupe des « ploutocrates cléricalisés », l'alliance efficace quoique discrète, Parti Révolutionnaire Institutionnel - Parti Action National - Parti Révolution Démocratique (et deux autres petites formations). Le vieux parti PRI en est toujours l'épine dorsale. C'est le cercle des affairistes. On y trouve toujours les mêmes familles, Alemán, Hank, Fox, Salinas, Larrea, Bailleres, etc..., etc...Il faudrait une page entière pour nommer cette oligarchie née de la criminalité en col blanc et qui doit impérativement garder le pouvoir pour servir la supra société globalitaire.

Une crise normale de légitimité

Quelques esprits indépendants soulignent que la crise de légitimité a commencé avec l'ancien président Calderon, en 2006. Un principe fondamental de la constitution affirme qu'une élection peut être annulée si le(s) candidat(s) reçoit(vent) des fonds d'origine illicite ou des ressources publiques pour sa (leur) campagne. Or, les institutions juridiques ne sanctionnèrent rien malgré la preuve que des fonds publics avaient servi à acheter des votes. Depuis, divers commentateurs affirment que le pouvoir exécutif a su phagocyter l'autonomie du pouvoir législatif. L'opposition, au parlement, n'est qu'un simulacre, de sorte qu'il n'y a plus de vie parlementaire.

Commentaire: Concernant le Mexique :

- Mexique : la violence et la raison désespérée
- Le Mexique à l'avant-garde de l'inhumanité : futur modèle pour l'Occident ?
- Mexique : gouverner par la terreur
- Mexique : la faillite planifiée d'un état
- Mexique : domination par le massacre


USA

Les USA ne comprennent toujours rien à la Russie

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Les Américains ne comprennent toujours pas que l'attitude actuelle de la Russie vis-à-vis des USA s'explique avant tout par les actions de l'Occident lui-même, et restent prisonniers des schémas de l'époque de la Guerre froide, estiment les analystes Lauren Goodrich et Jay Ogilvy du centre Stratfor.

Les médias américains qualifient la Russie de pays "agresseur", cependant l'analyse de la situation sur la scène internationale montre que la Russie réagit essentiellement aux actions des USA et de l'Otan, estiment l'analyste en chef pour l'Eurasie Lauren Goodrich et l'observateur Jay Ogilvy du centre Stratfor.

Les rapports analytiques préparés par le centre Stratfor mettent en évidence dans quelle mesure l'Occident a frappé en premier et a poussé la Russie à réagir aux actes des USA et de ses alliés. La Russie a commencé à accroître son potentiel militaire après que l'Otan l'ait fait. En outre, selon les analystes américains, la Russie a "pris" la Crimée et est "entrée dans l'est de l'Ukraine" après que les USA aient contribué à une révolution en Ukraine l'an dernier.

Propaganda

La vérité est un crime contre l'État

Traduit par Résistance 71

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L'édifice complet de l'occident est basé sur des mensonges. Il n'y a aucune autre fondation solide, que des mensonges.


Ceci fait de la vérité un ennemi. Des ennemis doivent être supprimés, donc la vérité doit être supprimée. La vérité provient de sources d'information étrangères, comme Russia Today (RT) et de sites internet alternatifs, comme celui-ci. Ainsi, Washington et ses vassaux sont occupés à travailler d'arrache-pied pour fermer les médias indépendants.

Washington et ses vassaux ont redéfini la propagande. La vérité est propagande si elle est dite par des pays, comme la Russie ou la Chine, qui ont des politiques étrangères indépendantes. La propagande est vérité si elle est dite par Washington et ses marionnettes, comme l'European Union Observer.

L'EU Observer, suivant les ordres de Washington sans aucun doute, a dénoncé les organes de presse RT et Sputnik News (NdT: Nouvel organe de presse russe combinant les sites de RIA Novosti et de la Voix de la Russie...) pour "diffuser des fabrications et un discours de haine depuis leurs bureaux directeurs sis dans les grandes villes de l'UE".

Family

Stiglitz, Prix Nobel d'Économie : « L'UE, c'est l'antithèse de la démocratie »

Traduction : Christophe

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© Inconnu
Le crescendo d'amertume et de querelles en Europe pourrait faire croire aux étrangers à une sorte de fin de partie plutôt amer entre la Grèce et ses créditeurs. En réalité, explique Joseph Stiglitz dans un article paru sur Project Syndicate, les dirigeants européens commencent juste à révéler la vraie nature de la controverse sur la dette actuelle, et la réponse n'a rien de plaisant : il s'agit bien plus de pouvoir et de démocratie que d'argent et d'économie.

L'économie derrière le programme que la « Troïka » (Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) a imposé à la Grèce voilà cinq ans a sombré dans un gouffre, avec une chute vertigineuse de 25% du PIB. Aucune dépression n'a eu des conséquences aussi catastrophiques, commente Stiglitz, rappelant un simple fait : le taux de chômage parmi les jeunes dépasse aujourd'hui les 60%. Il est surprenant, poursuit le Prix Nobel, que la troïka refuse de reconnaitre ses échecs. Mais ce qui est encore plus surprenant est que les dirigeants européens n'en aient rien retenu.

Bomb

« Doctrine Fabius » : du bon usage du terrorisme

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© Inconnu
Elevée à la dimension d'une crise planétaire depuis l'ascension fulgurante du prétendu « État islamique », la crise syrienne a fait l'effet d'un révélateur chimique. Des protagonistes de cette conflagration majeure, elle dissipe peu à peu les faux-semblants en projetant une lumière inaccoutumée sur leurs stratégies les plus retorses. Dernière en date des supercheries dont la politique occidentale est coutumière : la transformation supposée de la branche syrienne d'Al-Qaida en respectable organisation combattante. Le Front Al-Nosra, lit-on dans la presse française et internationale, se « normaliserait », il oscillerait désormais « entre terrorisme et pragmatisme ». Son affiliation revendiquée à Al-Qaida, son idéologie haineuse et sectaire, sa pratique répétée des attentats aveugles frappant civils et militaires ? Ce seraient de lointains souvenirs. Cette mutation génétique vaudrait à l'organisation jihadiste concurrente de « l'Etat islamique », en somme, un véritable brevet de respectabilité.

Ainsi la diplomatie occidentale accomplit-elle des miracles : elle fabrique des terroristes modérés, des extrémistes démocrates, des coupeurs de tête humanistes. Nous fera-t-elle découvrir, demain, des mangeurs de foie philanthropes ? Comme par hasard, cette opération concertée de blanchiment du Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaida, se déroule au moment même où cette organisation conforte son hégémonie politique et militaire dans le nord de la Syrie. La prédestinant à jouer un rôle majeur au lendemain de l'effondrement attendu de l'Etat syrien, ce succès lui vaut les faveurs particulières des puissances occidentales et régionales qui ont juré la perte du régime baassiste. Peu importent alors le coût humain et le prix politique de ce consentement anticipé à l'instauration en Syrie d'un pouvoir ultra-violent, sectaire et mafieux : la chute de Bachar Al-Assad est un jeu, nous dit-on, qui en vaut la chandelle.

Vader

Choc des civilisations : cui bono ?

Le mot est lancé et il a le mérite de la clarté. Manuel Valls qui avait réfuté l'expression très connotée de « guerre de civilisation » face au « terrorisme » à propos des attentats de Charlie Hebdo, vient de sauter le pas après celui de Saint-Quentin-Fallavier. « Nous ne pouvons pas perdre cette guerre parce que c'est au fond une guerre de civilisation. C'est notre société, notre civilisation, nos valeurs que nous défendons », a déclaré le Premier ministre lors de l'émission Le Grand Rendez-vous d'Europe 1-Le Monde-iTELE.

Ce choix sémantique, dans lequel la droite a lu la validation de ses thèses, fait référence au modèle néoconservateur qui fut celui de l'administration Bush dans ses heures les plus sombres. Il justifie la guerre contre le terrorisme à l'extérieur de nos frontières, les lois liberticides et discriminatoires à l'intérieur, alimente au passage le mythe d'une cinquième colonne tout en confortant les préjugés islamophobe d'une part (grandissante) de la population. Et, hasard de calendrier, le tout au moment même où l'oligarchie européenne porte le coup de grâce à la Grèce coupable de vouloir choisir démocratiquement son destin. Le loup solitaire ne pouvait pas mieux tomber pour, une nouvelle fois, faire diversion.

Bomb

Daech, armée terroriste de l'Occident

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La nouvelle Internationale de la terreur recrute tous azimuts : racailles de nos banlieues, ex-officiers baasistes irakiens, ex-séparatistes tchétchènes qui combattent Moscou jusqu'à Palmyre.

La Syrie de 2011 était un pays financièrement indépendant (pas de dette) - un scandale en soi pour notre oligarchie -, officiellement en état de guerre avec Israël et hostile aux projets gaziers du Qatar sur son territoire.

Conformément au droit d'ingérence planétaire des armées du bien, le petit État rebelle est donc passé dans le viseur du Pentagone car il est notoire que le complexe militaro-industriel, clef de voûte de l'économie américaine, ne vit que de guerres sans fin et de carnages récurrents.

Terrorisme et chaos sont des alternatives low cost au contrôle direct et ils fleurissent là où les interventions occidentales ont détruit les structures étatiques : Afghanistan, Somalie et, pour ce qui nous intéresse aujourd'hui, Libye, Irak et la majeure partie de la Syrie.

Megaphone

Vladimir Poutine sur la France et l'Europe : « Les membres de l'OTAN ont renoncé à leur souveraineté »

« Le monde moderne, en particulier le monde occidental, est fortement monolithique et de nombreux pays occidentaux - qu'ils veulent l'entendre ou pas - ont volontairement renoncé à une partie considérable de leur souveraineté. Dans une certaine mesure, cela est le résultat de la politique des blocs. Parfois, nous trouvons qu'il est très difficile de s'entendre avec eux sur les questions géopolitiques. Il est difficile de parvenir à un accord avec des gens qui chuchotent même dans leur propre maison de peur d'être entendus par les Américains. Ce n'est pas une blague ou une façon de parler. »
Vladimir Poutine dénonce, de plus en plus explicitement, la servilité de la France et de l'Europe face aux Etats-Unis, que ce soit dans l'affaire des mises sur écoute des dirigeants français ou dans celle des navires Mistral.

La publication par Wikileaks de documents établissant la mise sur écoute par les Etats-Unis de trois Présidents français était un secret de Polichinelle connu depuis les révélations d'Edward Snowden. Loin de protester contre la violation flagrante de la souveraineté française que constitue l'espionnage de ses plus hauts dirigeants, notre gouvernement s'empresse déjà courageusement d'étouffer ce scandale, comme l'ont prévu Sergueï Lavrov et Vladimir Poutine. Rappelons que la France s'est honorée en 2013 en rejetant la demande d'asile d'Edward Snowden, et qu'il est illusoire de croire qu'il pourrait en aller autrement du fait de ces révélations : la France officielle ne peut répondre que par une fin de non-recevoir aux appels de Julian Assange.