Les Maîtres du MondeS


War Whore

Israël a peur du système russe S-350E

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Le S-350E Vityaz est un système mobile AA et antibalistique réduit, supérieur à celui de la marine américaine RIM-174 ERAM (SM-6) qui devrait entrer dans la dotation 2014 des États-Unis et dans quelques années dans l'.

Le SM-6 est l'ancien missile mer-air SM-2ER BlockIV, sur lequel était monté le système de guidage du missile air-air AIM-120C (AMRAAM). Le 2 Septembre 2013, au plus fort des tensions internationales connexes à une possible attaque américaine sur la Syrie, l'armée israélienne avec la complicité des États-Unis a lancé un missile cible Ankor, à partir d'un F-15B.

Le missile non chargé pour le combat, simulait la trajectoire d'un missile balistique d'une portée de 1000-1500 km. Le lancement a été effectué dans le centre de la mer Méditerranée, en direction de la côte du Liban. Les commandements des Unités ELINT de l'armée israélienne ont été stupéfaits de constater que leur lancement avait été détecté depuis le début par un complexe AA inconnu, similaire au système naval Aegis, provenant d'un destroyer russe en Méditerranée, situé à 550 km de l'avion F-15. La cible a été encadrée et suivie jusqu'à ce qu'elle tombe en mer. Par la suite les Russes ont annoncé que la cible aurait été détectée par le radar géant d'alerte antimissile à Armavir, en mer Noire, dissimulant ainsi que le destroyer russe était équipé, pour des tests, de systèmes S-350E Vityaz.

Bad Guys

Moyen-Orient : Le Canada fera encore la volonté des États-Unis.

canada
Cet article a été rédigé avant le vote du parlement canadien le 7 octobre 2014. Le Canada entre ainsi dans la guerre contre le groupe Etat islamique. Voir l'article d'actualité de RFI : Canada : le Parlement vote en faveur de frappes contre le groupe EI.
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Le premier ministre canadien Stephen Harper a annoncé une intensification majeure de l'implication canadienne dans la nouvelle guerre menée par les États-Unis au Moyen-Orient.

S'adressant au parlement vendredi, Harper a affirmé que six avions de combat CF-18 seront déployés afin de mener des raids aériens en Irak et possiblement en Syrie dans le cadre d'une mission « contre le terrorisme » de six mois par les Forces armées canadiennes.

Selon Harper, le but de cette mission est de significativement « réduire les capacités » de l'État islamique (EI ou ISIS), qui porte aussi le nom d'État islamique en Irak et au Levant.

Harper est au mieux hypocrite. Lui, le gouvernement conservateur et l'armée canadienne savent très bien que le soutien du régime proaméricain à Bagdad et de ses alliés au gouvernement régional kurde contre l'EI n'est qu'un objectif initial et partiel de la « coalition des volontaires » assemblée par les États-Unis et à laquelle ils ont ajouté le Canada pratiquement dès le départ.

Star of David

Le Hezbollah attaque Israël aux fermes de Chebaa

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Le 7 octobre 2014, le Hezbollah a attaqué les Forces israéliennes stationnées illégalement sur le territoire libanais aux fermes de Chebaa. Il s'agit de la première attaque de la Résistance libanaise contre l'occupant israélien depuis la guerre de 2006.

Cette opération est généralement interprétée comme un message du Hezbollah à l'État hébreu afin qu'il ne tente pas d'étendre à la frontière libano-israélienne le dispositif qu'il a mis en place à la frontière syro-israélienne. En effet, depuis le 15 septembre, les casques bleus de la FNUOD se sont retirés après que 43 de leurs soldats aient été détenus durant deux semaines par le Front Al-Nosra (branche syrienne d'Al-Qaïda). De facto, depuis cette date, la zone tampon instituée par les Nations unies à l'issue de la guerre de 1973 n'est plus contrôlée par la FNUOD, mais par Al-Qaïda.

Dollars

SOTT Focus: FATCA quoi ? Comment combattre l'évasion fiscale, un Américain après l'autre

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ABROGATION !
Autrefois, lorsqu'un régime pathocratique de psychopathes paranoïaques, incompétents et sans remords voulaient isoler leur pays, ils fermaient simplement les frontières. Cela avait le bénéfice d'empêcher aux ennemis externes d'entrer tout en gardant à l'intérieur tout ceux qui auraient voulu partir. Bien entendu, la plus grande menace pour une pathocratie vient de l'intérieur : des gens qui souffrent du contrôle des oligarques qui se moquent totalement du bien-être de leur peuple. Toutefois, de nos jours, la bataille sur le « front intérieur » n'est pas tant en cause ou de nature ouvertement totalitaire. (Cependant, elle peut être tout aussi brutale : la police étasunienne tue impunément des civils.)

Prenez la FATCA par exemple.

Che Guevara

Evo Morales, où quand la Bolivie se redresse petit à petit et se libère du joug étasunien

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© Inconnu
Les élections du 12 octobre prochain devraient voir sans surprise la réélection du président sortant, Evo Morales Ayma, avec une large avance sur son opposant principal, l'homme d'affaires Samuel Doria Medina, le Capriles bolivien, soutenu par l'élite conservatrice et les États-Unis. Pourtant, rien ne prédestinait cet éleveur de coca à un tel destin...

Depuis 1998 et l'élection d'Hugo Chavez à la tête du Vénézuéla, l'Amérique Latine a entamé un cycle de révolutions démocratiques qui ont balayé les derniers vestiges mortifères du néolibéralisme. Du Nicaragua à l'Argentine en passant par L'Equateur, des politiques économiques et sociales ambitieuses ont permis aux classes populaires de retrouver leur dignité. Et parmi ces pays, la Bolivie fait office de nation pionnière en termes de réduction de la pauvreté, de lutte contre l'analphabétisme ou encore d'indépendance économique.

Les élections du 12 octobre prochain devraient voir sans surprise la réélection du président sortant, Evo Morales Ayma, avec une large avance sur son opposant principal, l'homme d'affaires Samuel Doria Medina, le Capriles bolivien, soutenu par l'élite conservatrice et les États-Unis. Pourtant, rien ne prédestinait cet éleveur de coca à un tel destin...

Bad Guys

Affreux américains? Horrible et impardonnable Europe!

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© Inconnu
Un grand nombre d'intellectuels nord-américains sont toujours amoureux de tout ce qui est européen, et en particulier du « système social » européen ou de la « culture européenne ».
Il s'agit là d'une obsession morbide et honteuse, en grande partie fondée sur un désir désespéré de continuer à croire que ce n'en est pas fini de l'Occident, pas encore, et qu'en de nombreux domaines, il demeure supérieur au reste du monde. L'Europe est décrite comme quelque chose « d'unique » et de différent des États-Unis, quelque chose qui mériterait l'admiration... au moins pour son passé et sa nature profonde.


Bien sûr, ce n'est jamais de cette façon qu'on la met en avant ou qu'on la définit, mais cette croyance (oui, cela ressemble beaucoup à de la foi religieuse) implique de façon indirecte qu'il est légitime pour l'Occident (ou en tout cas une grande partie de l'Occident) de continuer à dominer l'ensemble de la planète. Il est clair que de nombreux hommes et femmes de gauche d'Amérique du Nord croient réellement en « l'exceptionnalisme » occidental, pas celui des États-Unis, mais celui de l'Europe.

Les intellectuels eurocentriques nord-américains nous expliquent de façon détournée, ou même directement, que les USA sont une sorte de hors-la-loi en train de faire dérailler ce merveilleux, ce glorieux, ce séculaire processus culturel européen et sa quête de l'égalitarisme. L'Europe est souvent décrite comme ce qui contraste avec les États-Unis, ou leur opposé, l'opposé de leur égoïsme brutal et de leur capitalisme débridé... Telle est la réalité décrite par de très nombreux films, livres et essais progressistes.

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L'industrie chimique évalue le risque des pesticides... qu'elle produit elle-même

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© Philippe Huguen / AFPÉpandage de pesticides sur un champ de pommes de terre à Godewaersvelde, dans le Nord de la France, en mai 2012
La réglementation européenne exige que toutes les études existantes soient prises en compte pour évaluer les risques d'un pesticide avant sa mise sur le marché. Pourtant, les études indépendantes de l'industrie chimique sont ignorées dans cette évaluation. La "fiabilité" des études scientifiques est notée selon un barème établi par l'industrie elle-même. Principale conséquence, selon les ONG écologistes, la toxicité de certains pesticides continue d'être ignorée.

Une étude réalisée par l'ONG européenne Pesticides Action Network (PAN) et l'association française Générations futures montre "l'hypocrisie à l'œuvre" dans les évaluations des risques des pesticides avant leur mise sur le marché. Institutions européennes, États membres et industriels ignorent les travaux issus de la recherche publique et ce, malgré la réglementation européenne en place.

Les études de toxicité financées par les industriels ont longtemps été les seules utilisées pour arbitrer les conditions de la commercialisation des produits. Mais depuis 2009, le règlement européen sur les pesticides exige que toutes les études existantes soient prises en compte. Cette mesure votée par le Parlement européen cherchait à faire de la place aux travaux de la recherche publique, universitaires compris, dans l'évaluation des risques.

Commentaire: Quelques liens supplémentaires :

- Déclin des oiseaux lié aux néonicotinoïdes
- Pesticides sur les champs de thé : les éléphants, les oiseaux, et le bétail empoisonnés
- Disparition des insectes, une catastrophe silencieuse
- Le déclin massif des insectes menace l'agriculture
- Pesticides : une contamination généralisée de l'environnement
- Les grandes firmes minimisent de 2 à 1500 fois la toxicité de leurs pesticides


Eye 1

L'Otan derrière le plan Erdoğan

Revenant à son plan initial, à la demande du président Erdoğan, Washington s'apprête à créer, illégalement, une zone de non-survol au dessus du nord de la Syrie. Ce plan, jadis appliqué en Irak, permettrait de poser les jalons pour un futur démembrement du pays.

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Il s'est formé « underground » dans les deux dernières années, en profitant du « chaos de la guerre civile en Syrie » : voilà comment le président Obama reconstruit dans une interview à 60 Minutes la genèse de l'Émirat Islamique, en disant l'avoir « sous-estimé » et avoir « surestimé » la capacité de l'armée irakienne de le combattre. Raison pour laquelle les États-Unis « reconnaissent que la solution est en train de devenir militaire ».

Obama fait ainsi d'une pierre deux coups : d'un côté il assume la fausse faute d'avoir sous-évalué l'ÉI, mais pas celle, réelle, d'en avoir facilité le développement en armant et infiltrant des groupes islamistes en Syrie et en Irak, de l'autre il présente l'image d'une administration aux mains propres obligée aujourd'hui d'avoir recours à la force militaire pour protéger de l'ÉI les civils syriens, kurdes et irakiens.

Cloud Lightning

Avis de tempête en Iran

Les initiatives du nouveau président iranien, cheikh Hassan Rohani, se sont largement écartées de la ligne anti-impérialiste de l'imam Khomeiny. Il semble que le Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, qui avait favorisé l'élection de Rohani, ait décidé aujourd'hui de saboter l'accord qu'il a secrètement négocié avec les États-Unis et l'Union européenne. Washington ne l'entend pas de cette oreille et prépare son « plan B ».

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Pour Ali Shariati, le penseur de la Révolution iranienne, tout musulman se doit d'être révolutionnaire et tout authentique révolutionnaire doit être considéré comme musulman, quelque soit sa religion. Dès lors, l'appellation « République islamique d'Iran » peut être comprise comme « République révolutionnaire d'Iran » ; une interprétation contre laquelle lutte le représentant de la faction pro-US du clergé chiite, cheikh Hassan Rohani.
Le projet de cheikh Hassan Rohani

Depuis la Révolution khomeiniste, l'Iran soutient tous les mouvements anti-impérialistes du Proche-Orient, quelle que soit la religion de leurs membres. Cependant, cette politique a été vivement contestée par la « Révolution verte » de 2009. À l'époque, le candidat « moderniste », Mirhossein Moussaoui, déclarait durant sa campagne électorale que, tout en saluant la Résistance du Hamas et du Hezbollah, ce n'était pas aux Iraniens de payer pour leur armement, ni pour la reconstruction de la Palestine et du Liban. Une fois élu, en 2013, le nouveau président cheikh Hassan Rohani intriguait les commentateurs en brandissant une clé et en laissant entendre qu'il mettrait le Trésor iranien au service de son peuple plutôt que de le consacrer à financer de hasardeux mouvements de Résistance dont certains ne sont pas même chiites. Toutefois, le peuple iranien n'accordait que peu d'importance à cette polémique, qu'il considérait à tort comme de la politique politicienne.

Lors de son élection, cheikh Rohani soulevait un vaste espoir dans son pays, les électeurs étant persuadés qu'il parviendrait à un accord avec les États-Unis et l'Union européenne qui mettrait fin aux « sanctions » et améliorerait leur pouvoir d'achat. Aujourd'hui, l'Iran a retrouvé la possibilité de vendre son pétrole sur le marché international et dispose donc de devises étrangères. La monnaie nationale, le rial, est désormais stabilisée.

On en arrive maintenant au dénouement : cheikh Rohani a négocié en secret un accord avec Washington et Bruxelles qu'il devrait rendre prochainement public [1]. Et cet accord va beaucoup plus loin que les propos de Mirhossein Moussaoui, il y a cinq ans. Il s'agit, ni plus, ni moins, que de faire basculer l'Iran dans le camp occidental, malgré sa récente entrée dans l'Organisation de coopération de Shanghai.

Bomb

L'armée française déploie ses troupes près de la Libye

La France déploie ses troupes stationnées au Niger pour les mettre en position d'intervention en territoire libyen.

Les islamistes armés libyens inquiètent beaucoup de monde. La diplomatie algérienne fait des pieds et des mains pour ouvrir un canal de dialogue entre les différentes parties en guerre depuis l'été dernier. Quant à la France, elle donne les signes d'un prochain mouvement de ses troupes mobilisées dans le cadre de l'opération Serval au Mali et celles stationnées au Niger pour faire face aux menées des brigades djihadistes qui écument le Fezzan.

Gendarme de l'Afrique, la France ? Oui. L'ancien colonisateur revient avec armes et bagages avec la montée des mouvements djihadistes. En effet, l'armée française est en train d'établir une base dans le nord du Niger dans le cadre d'une opération visant les activistes liés à Al Qaïda qui évoluent dans la zone sahélo-saharienne, du sud de la Libye à la Mauritanie, a-t-on appris de source autorisée. Trouvant prétexte du chaos qui règne en Libye, la France entend mettre en place un rideau sanitaire pour protéger le Sahel d'un retour en force des djihadistes. Pour le Niger, la France a de gros intérêts à défendre avec les mines qu'exploite la société française Areva depuis un paquet d'années.

La France a pris l'initiative militaire pour repousser les islamistes dans la région. Car la chute de Mouammar Kadhafi a permis à de nombreux groupes djihadistes de se réarmer dans les armureries de l'ancien dictateur libyen, ce qui fait de ces groupes constituent un réel danger pour des régimes aussi fragiles que le Niger aujourd'hui et le Mali il y a deux ans.